D'Ambrosio : "Lotus était un bon choix"
Ce matin, Jérôme D’Ambrosio était l’invité de la matinale sur la radio belge Vivacité. L’occasion de parler, entre autres, des prochains essais du Mugello qui se tiendront du 1er au 3 mai prochain. Morceaux choisis.


Après un an passé chez Virgin – rebaptisée Marussia – Jérôme D’Ambrosio a décidé de reculer pour mieux sauter en devenant troisième pilote Lotus. Une décision qui n’a pas été simple mais qu’il ne regrette absolument pas.
« C’est pas un choix facile, c’est celui que j’ai dû faire en janvier tout simplement parce que c’est vrai que d’un côté on a envie de rouler on a envie de faire de la course, c’est pour ça que je suis pilote parce que j’aime ça et ça me manque. Mais en terme de plan de carrière, je pense que c’était clair que c’était un bon choix de faire partie d’un top team parce que rester en F1 pendant 10 ans ça passe par le fait de faire partie d’une grosse structure et aujourd’hui, Lotus, qui est troisième au championnat des constructeurs, est une grosse écurie. C’est vraiment un monde de différence par rapport à ce que j’ai vécu l’année dernière, » déclare JDA sur les ondes de la radio belge Vivacité.
Autre point positif à faire partie d’une équipe plus huppée, la cohabitation avec un champion du monde : Kimi Räikkönen. « Je m’entends bien avec les deux pilotes, même avec Kimi que j’ai découvert cette année ci. C’est un type très sympa, même s’il a une image assez fermée. Il porte bien son surnom (Iceman) mais je m’entends très bien avec lui. »
Si aujourd’hui, le poste de pilote d’essais est souvent ingrat, il est entendu depuis le début que D’Ambrosio serait un troisième pilote actif. Avant de pouvoir prendre le volant de la Lotus E20 lors de certaines séances du vendredi, le pilote belge sera en piste à l’occasion des essais du Mugello en mai prochain.
« J’aurai une journée d’essais complète. C’est une journée de développement où on teste plusieurs pièces, plusieurs choses pour les ingénieurs. C’est plutôt bien pour moi parce que ça va me permettre de reprendre le contact avec une Formule 1. A partir du moment ou on essaye une pièce, je donne mon feedback, je dis si c’est mieux ou moins bien, pourquoi et tout ça en étant le plus rapide possible, » explique le Belge de 26 ans.
Et Jérôme D’Ambrosio ne pouvait pas quitter le studio sans évoquer Michael Schumacher dont le retour ne fait pas vraiment l’unanimité auprès des observateurs.
« Il est 7 fois champion du monde donc il a sa place dans le paddock même si pour le moment il est un peu moins rapide, un peu moins efficace que Nico Rosberg. Mais il y a aussi l’aspect qu’il peut aider à développer la voiture avec son expérience, » observe le pilote Lotus.
Par contre, malgré l’insistance du présentateur et de ses chroniqueurs, il semble que le pilote n’ai pas les numéros des hôtesses qu’on peut voir sur les circuits, à moins qu’il ne les garde pour lui…
Il apprend, il a Grosjean et Raikonen à ses cotés et des ingénieurs réputés. Vaut mieux apprendre des gens plus huppés que d'être leader dans une équipe à la recherche d'argent pour survivre.
Le parcours d'Alonso est similaire, chez Minardi avant d'être pilote d'essai Renault... On connait la suite. Il n'aura sûrement pas le même palmarès, mais ça prouve que rien n'est joué d'avance. On ne sait jamais ce que l'avenir réserve et puis, c'était ça ou rien.