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F1. Fernando Alonso répond à ses fans

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Fernando Alonso répond à ses fans

F1. Le pilote Ferrari répond aux questions que lui ont posé ses fans sur Twitter et Facebook, l’occasion pour lui de renouveler sa confiance à Stefano Domenicali et Felipe Massa, d’évoquer McLaren ou encore Flavio Briatore, et de nous faire partager son expérience en tant que pilote de Formule Un.

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© Ferrari via Twitter /

Récemment abonné à Twitter, Fernando Alonso s’était engagé à prendre le temps de répondre aux questions de ses fans bien qu’il n’ait pas le temps d’y répondre directement sur les réseaux sociaux. Alors que la Formule Un traverse une nouvelle ‘’pause’’ de trois semaines entre deux Grand Prix, le pilote Ferrari en a donc profité pour répondre, sur son site Internet, à une vingtaine de questions sur les 7.000 qui lui ont été posées sur les réseaux sociaux : « Vous m’avez demandé d’être honnête et sincère dans mes réponses, et je le serai toujours, n’en doutez pas. Comme je le dis dans l’interview, je me suis toujours montré tel que je suis. Pour les choses qui importent vraiment, je suis toujours la même personne, le même type qui a fait ses débuts en F1 il y a onze ans. Je ne me considère pas différent de n’importe qui d’autre : les gens qui comptent pour moi me manquent tout comme ils vous manqueraient si vous aviez à passer 280 nuits loin de chez vous à cause de votre travail. Lorsque j’enfile ma combinaison, je suis un compétiteur et un vrai battant jusqu’au dernier tour. Lorsque je la retire, je suis un fils, un frère et un ami, comme chacun de vous. On m’a posé beaucoup de questions sur mes coéquipiers : j’aimerais clarifier, une fois pour toute, que je soutiens inconditionnellement Stefano [Domenicali] et Felipe [Massa]. Je veux aussi vous remercier pour les messages que j’ai reçu jeudi [ndlr : Fernando Alonso a été victime d’une sortie de piste au Mugello] mais ce n’était un crash qu’à 7km/h. »

Quel est, à votre avis, le virage le plus difficile du championnat ?
« Mmmm… Le virage 14 en Malaisie [ndlr : le dernier virage avant la ligne droite arrière]. »

Comment savez-vous que le tour que vous êtes en train de faire est bon ? Est-ce que vous avez un chronomètre sur le volant ou alors est-ce que c’est un sixième sens ? Parce qu’avec ces écarts…
« Nous avons une indication sur le volant qui se met à jour automatiquement tous les mètres et nous montre la différence par rapport au meilleur temps que nous avons fait et qui a été mémorisé. Ainsi, par exemple, lorsque je sors en Q2, j’ai mon tour de Q1 comme point de référence. Dans les lignes droites, on y jette un œil pour voir comment se passe le tour et de combien on peut s’améliorer dans les derniers virages. »

Pendant une course sous la pluie, alors que vous êtes derrière d’autres voitures et que vous n’avez presqu’aucune visibilité, êtes vous effrayé ?
« Je ne dirais pas que je suis effrayé parce que la peur et la compétition ne sont pas compatibles. Bien sûr, quand vous roulez à 300 km/h et que vous ne pouvez rien voir et que vous ne pouvez pas ralentir parce que le pilote de derrière ne peut pas non plus vous voir… ce n’est pas agréable, croyez-moi ! »

Combien de centimètres de gomme perdent les pneus par course ?
« Les nouvelles gommes ne font même pas un centimètre d’épaisseur ! Elles perdent environ 4 ou 5 millimètres. »

Vous sentiriez vous capable de compléter un tour en Formule Un sur le vieux Nürburgring ?
« Oui. Pourquoi pas ? Il y a des endroits et des virages où une F1 moderne aurait des problèmes avec les nids de poule et l’inclinaison, mais on peut faire un tour [en F1] sur n’importe quel circuit. »

Si vous aviez à choisir entre freiner fort, hors trajectoire, avec plein de dépôts de gommes, ou rouler sur l’herbe à 300km/h, que feriez-vous ?
« Mmm… Vous ne freineriez fort en aucun cas : vous essaieriez plutôt de sauver la situation et attendrez le prochain tour, mais je pense que je préfère l’herbe aux dépôts de gommes. »

Quelle est la meilleure sensation au volant d’une Formule Un ? Les virages ou l’accélération ?
« Les virages et le freinage. La Ferrari de route la plus puissante peut vous donner des sensations similaires à une Formule Un en ce qui concerne l’accélération, mais aucune voiture ne se rapproche, même pas un peu, d’une Formule Un au freinage et dans les virages. »

A 300km/h, les sens sont réduits à 80%. Travaillez-vous là-dessus ?
« Non. Je ne savais même rien à propos des sens ! Je suis derrière un volant depuis 27 ans, peut-être que mes sens se sont habitués à rouler à 300km/h. (Rires). »

Lorsque vous freinez, est-ce que vous arrêtez complètement d’accélérer ou est-ce que vous continuer d’appuyer légèrement sur l’accélérateur en rétrogradant ?
« On arrête complètement d’accélérer. Dans le passé, dans d’autres catégories, il fallait faire ça. Quoi qu’il en soit, vous pouvez ajuster le frein moteur avec le millier de boutons qu’il y a sur le volant, afin de donner plus ou moins d’effet au freinage, en fonction du virage. »

Lors des transferts entre chaque Grand Prix, voyagez-vous sur un vol commercial ou sur un avion affrété par Ferrari ?
« Nous empruntons des lignes aériennes conventionnelles. Pour certaines courses européennes, l’équipe affrète un avion avec Toro Rosso qui part aussi d’Italie. Si je suis en Italie, avant ou après la course, je me joins à eux. »

Que faites-vous une fois la course terminée ? Où allez-vous ?
« Quand la course est finie, il faut aller à la pesée et répondre aux télévisions. Ensuite on se change, on prend une douche et on parle avec la presse écrite. Après ça, on mange un bout et on se rend au briefing d’après course avec tous les ingénieurs, ce qui prend une heure en général et où l’on passe en revue toutes les informations du Grand Prix. Ensuite, direction l’aéroport : parfois on rentre directement à la maison, parfois on se rend à un évènement promotionnel et parfois on va en Italie pour travailler dans le simulateur… »

Quelle différence y a-t-il entre l’entraînement avec Fabrizio Borra et Edoardo Bendinelli ?
« Je travaille avec Fabrizio depuis de nombreuses années. Il est en charge des paramètres techniques et évalue aussi ma condition physique et les aspects médicaux. Avec Edoardo, c’est davantage de la préparation physique, nous travaillons afin d’améliorer ma condition. Avec de l’entraînement et des techniques ostéopathiques, on peut maintenir à 100% notre potentiel physique. Avec la préparation que je fais avec les deux, je suis prêt à répondre aux exigences, non seulement du pilotage, mais aussi de n’importe quel autre sport. Alors, je peux dire sans problèmes que je suis entre de bonnes mains. »

Vous considérez-vous comme un pilote prudent et pensez-vous que vous avez perdu de votre agressivité avec les années ?
« Je ne pense pas être un pilote prudent. Je pense que je suis un pilote compétitif et un battant jusqu’au dernier tour du Grand Prix. Avec plus ou moins de succès, de bons ou moins bons résultats, mais j’ai toujours eu l’esprit combatif. Je ne pense pas avoir perdu en agressivité au cours des années, j’ai accompli les plus gros comeback de ma vie ces deux dernières années. »

Partagez-vous toujours l’argent que vous gagnez après une victoire avec vos mécaniciens ?
« Oui, je pense que c’est juste de partager avec ceux qui vous ont aidé à monter sur le podium ou à remporter la course. Ce serait injuste de ma part d’en tirer tout le crédit. »

Il y a des femmes qui courent en Moto et nous avons déjà vu des femmes pilotes d’essais en F1. Que penseriez-vous de courir avec des femmes ?
« Ce serait fantastique de partager la grille avec des pilotes féminines. Je pense que c’est une des bases de n’importe quel sport, un motif de rassemblement avec chacun pratiquant un sport à égalité. »

Tous les athlètes sont blessés un jour. Avez-vous déjà piloté blessé ? Avec quelles blessures ?
« Oui, parfois. Parfois, vous avez des blessures musculaires, comme une micro déchirure causée à l’entraînement, des tendinites, une entorse cervicale à cause de la fatigue, mais comme dans n’importe quel sport. Je pense que le moment où j’ai le plus souffert, c’est au début de la saison dernière alors que je souffrais du nerf sciatique ce qui faisait très mal dans la jambe vers la fin des courses. J’ai aussi fait quelques courses avec de la fièvre : à la fin, je me sentais à bout de forces. »

Comment est-ce que vous empêchez un mauvais moment dans votre vie privée d’affecter votre performance en Grand Prix ?
« Lorsque vous montez dans une de ces voitures, croyez-moi, vous ne pensez à rien d’autre. »

A ce jour, pensez-vous que Massa est un pilote Ferrari ?
« C’est un des meilleurs pilotes au monde et il en a fait la preuve tout au long de sa carrière. C’est tout aussi facile de faire des louanges lorsqu’on a une bonne voiture que de critiquer lorsqu’elle est mauvaise. J’ai vécu une situation similaire lors de mon dernier passage chez Renault, lorsque certains de mes coéquipiers [ndlr : Grosjean] étaient critiqués et aujourd’hui, on les couvre à nouveau de louanges. »

Pensez-vous que McLaren aurait pu faire des changements sur votre voiture sans vous le dire lors de n’importe quel Grand Prix en 2007 ?
« Je ne sais pas, mais ça n’a pas d’importance aujourd’hui. J’ai été suffisamment chanceux de piloter pour McLaren et de me donner à 100% pour aider ce qui était mon équipe à l’époque. »

Pensez-vous que Ferrari serait meilleure si Flavio Briatore était à la place de Stefano Domenicali [actuel directeur de l’écurie de Maranello] ?
« Le travail de Stefano est fantastique dans tous les domaines et je ne vois personne de mieux que lui [pour ce poste]. Comme je l’ai expliqué avant, ça ne prend que quelques courses pour passer des critiques aux louanges. Je suis très ami avec Flavio et nous nous parlons fréquemment. C’est une des personnes les plus intelligentes que j’ai rencontré. »

Quel a été le Grand Prix le plus difficile pour vous, psychologiquement ? Pourquoi ? Avez-vous jamais douté de votre aptitude au volant ?
« Le Grand Prix d’Europe 2009, quelques jours après la mort de ma grand-mère. [Et] non, je n’ai jamais douté de mes chances. »

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