F1

Nick Heidfeld n'a pas renoncé à la Formule Un

Reconverti dans l’endurance et en tant que commentateur pour une chaine de télévision allemande après son éviction par Lotus en 2011, Nick Heidfeld n’écarte pas pour autant un éventuel retour en Formule Un et revient sur ce début de saison qu’il juge « incroyable ».

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Nick Heidfeld
© LAT / Lotus / Nick Heidfeld

En début de saison /f1/actualite/11117-officiel-senna-remplace-heidfeld-chez-lrgp.html, orpheline de Robert Kubica, gravement blessé au Rallye Ronde di Andorra, l’écurie Lotus se tourne vers l’expérimenté Nick Heidfeld en qui elle voit un leader. Malgré un podium en Malaisie, l’aventure tourne cependant court et le natif de Mönchengladbach est éconduit par l’écurie d’Enstone qui lui préfère Bruno Senna.

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Disponible sur le marché des transferts durant l’intersaison, l’Allemand, qui vient se fêter ses 35 printemps, n’attire cependant aucune écurie et reconnaît aujourd’hui, dans Auto Motor und Sport qu’il lui a été « très difficile » d’accepter le fait de ne plus être en Formule Un cette saison.

Pourtant, bien qu’il se soit désormais tourné vers l’endurance, et qu’il officie depuis le Grand Prix de Bahreïn comme commentateur pour la chaine allemande n-tv, qui retransmet les essais libres des Grand Prix, l’ancien pilote Lotus indique qu’il n’a pas renoncé à la Formule Un : « On pourrait le penser, mais ce n’est pas le cas. Bien sûr, ce n’est pas facile de trouver une place, sinon je serais déjà là. Je m’amuse beaucoup en endurance et nous allons simplement attendre de voir ce que nous réserve l’avenir. »

Malgré tout, l’ancien sociétaire d’Enstone savoure le début de ce championnat 2012 : « C’est incroyable ! Je pense que même les écuries ne savent pas vraiment ce qu’il se passe. C’est plus jouissif pour les spectateurs et je crois aussi pour de nombreuses équipes qui savent qu’elles ont leur chance de temps en temps. Ca change de ces dernières années lorsque Red Bull, et peut-être McLaren, pouvaient gagner et que le reste se battait pour les accessits. »

Si certains louent les mérites des pneus Pirelli dans le regain de spectacle et d’imprévisibilité en Formule Un, d’autres, au premier rang desquels Michael Schumacher, regrettent que les gommes milanaises empêchent les pilotes d’explorer les limites de leurs montures : « [Michael Schmacher] se plaint un peu plus que d’habitude et ça fera toujours plus de bruit que si c’est quelqu’un d’autre qui le dit » confie Nick Heidfeld qui a été l’un des nombreux pilotes de développement pour le manufacturier italien. « Bien sûr, en tant que pilote, on veut toujours de meilleurs pneus, mais comme toujours, il faut s’adapter à la situation. Parfois ça vous réussit bien, parfois moins. »

Mais bien que la saison se soit avérée, jusqu’à présent, relativement imprévisible, Nick Heidfeld a sa petite idée sur l’identité du pilote qui pourrait coiffer la couronne mondiale en fin de saison et, interrogé par Auto Motor und Sport, répond simplement : « Lewis Hamilton. »

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