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Ecclestone : un contrat de 5 ans pour un GP du Mexique dès 2013 ?

F1. Selon le quotidien espagnol Marca, le Mexique se serait vu proposer par Bernie Ecclestone un contrat de cinq ans pour l’organisation du Grand Prix du Mexique à compter de 2013, sous conditions de travaux sur l’Autodrome Hermanos Rodriguez.

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© Autodromo Hermanos Rodriguez /

Depuis l’arrivée en Formule Un de Sergio Pérez et l’investissement financier de Carlos Slim, connu comme étant l’homme le plus riche du monde, le retour d’un Grand Prix en terres mexicaines est plus ou moins dans les tuyaux depuis de nombreuses années. Cependant, à en croire le journal espagnol Marca, Nigel Mansell, dernier vainqueur du Grand Prix du Mexique, en 1992, pourrait se trouver un successeur dès l’année prochaine.

L’épreuve pourrait se disputer au mois de juin, en lieu et place du Grand Prix d’Europe, alors que le circuit urbain de Valence devrait désormais accueillir le Grand Prix d’Espagne, en alternance avec le circuit de Barcelone. Le projet est soutenu par les nombreux partenaires mexicains du pilote Sauber, au premier rang desquels, naturellement, figure Telmex, mais aussi Interprotección, Tequila Cuervo ainsi que le Ministère du Tourisme mexicain : « Ils souhaitent soutenir le Grand Prix qui remplacera Valence, » indique Jose Maria Rubio, journaliste pour Marca.

Plusieurs projets avaient été évoqués ces dernières années, notamment à Cancún et Guadalajara, d’où est originaire Sergio Pérez. C’est pourtant à Mexico City, sur le circuit Hermanos Rodriguez, que la Formule Un pourrait faire son retour puisque, toujours selon Marca, le Mexique se serait vu proposer un contrat d’une durée de cinq années par Bernie Ecclestone, à condition que des investissements soient consentis pour élever les installations aux standards actuels de la discipline : « La réhabilitation du circuit devrait commencer dès que les élections [présidentielles et législatives] seront passées [en juillet]. Tout devrait être prêt pour la course, dans le milieu de l’année prochaine, » précise Jose Maria Rubio.

C’est en 1963 que la Formule Un pose pour la première fois ses valises au cœur de Mexico sur un circuit, tracé dans un parc et long de 5 kilomètres, construit pour l’occasion. Ricardo Rodriguez venait alors de faire des débuts remarqués en Formule Un, avec Ferrari, mais allait périr lors du Grand Prix du Mexique, disputé hors championnat, en 1962.

Le Mexique allait ainsi accueillir, chaque année, en fin de saison, le championnat du monde, sans pour autant que Pedro Rodriguez, le frère de Ricardo, ne s’y impose, lui qui s’était pourtant offert sa première victoire dans la discipline reine lors du Grand Prix d’Afrique du Sud 1967. Mais le succès populaire condamnera une première fois l’avenir du Grand Prix alors que les instances dirigeantes estiment que l’organisation n’offre aucune garantir pour empêcher la foule d’envahir le circuit.

En juillet 1972, après avoir perdu son Grand Prix, le Mexique allait également perdre son héros local, Pedro Rodriguez, mort lors d’une course de sportscar sur le Norisring, en Allemagne. C’est en hommage à Pedro et Ricardo Rodriguez, que le circuit de Mexico porte aujourd’hui le nom de Hermanos Rodriguez : le circuit des Frères Rodriguez.

Le Mexique ne tarde cependant pas à faire son retour sur la scène internationale des sports mécaniques, d’abord par le biais du championnat CART qui s’y rend, toujours sur le circuit Hermanos Rodriguez, à partir de 1980. En 1985, un retour de l’épreuve mexicaine au calendrier de la Formule Un est évoqué et se concrétise en 1986, grâce aux efforts des frères José et Julian Abed, qui modernisent le circuit qui ne mesure désormais plus que 4,4 kilomètres. Bosselé, le tracé n’en est pas moins apprécié, notamment pour le défi que représente la Peraltada, une courbe à 180°, le circuit mexicain intégrant un anneau de vitesse que les Formule Un empruntent en partie. Situé à plus de 2.000 mètres d’altitude, la piste mexicaine représente également un véritable casse-tête technique pour les ingénieurs. Les accidents y sont cependant nombreux et spectaculaires : Derek Warwick en 1987, Philippe Alliot l’année suivante, Ayrton Senna en 1991. En 1992, Nigel Mansell remporte ce qui reste à ce jour le dernier Grand Prix du Mexique de Formule Un, alors que l’envahissement de la piste par les spectateurs, pendant la course, avait scellé le sort de l’épreuve.

C’est une nouvelle fois par le biais du Championnat CART que l’épreuve mexicaine fit son retour, à partir de 2002, sous l’ère ChampCar, avec un circuit revu et corrigé, empruntant le stade de baseball situé à l’intérieur de l’anneau de vitesse, dénaturant, aux yeux de certains, la Peraltada. Le circuit mexicain accueille également des courses de NASCAR et fût l’hôte de courses de feu l’A1 GP.

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