Kobayashi et Sauber s'attendent à être fort à Montréal
F1. Après avoir été contraint à l’abandon à Monaco, Kamui Kobayashi espère réaliser une course solide à Montréal où il estime que la C31 pourrait être forte. Pérez fera pour sa part ses véritables débuts à Montréal après avoir dû y renoncer l’année dernière, suite à son accident de Monaco.
Repartie bredouille de Monaco, l’écurie Sauber espère renouer avec ses bonnes habitudes du début de saison à Montréal, à commencer par Kamui Kobayashi qui garde à l’esprit sa performance de l’année dernière : « L’année dernière, j’étais deuxième sur la grille pour la relance après le drapeau rouge, suite aux conditions météo, mais nous avons souffert de problèmes avec la température des pneus et je suis sûr que nous nous sommes assurément améliorés dans ce domaine avec la voiture de cette année. Il faudra voir ce que l’on peut faire, mais je pense que Montréal est un des endroits où nous pouvons être forts. […] Il y a de longues lignes droites mais aussi des virages lents. Je pense que notre voiture semble bonne pour ça. J’espère que nous pourrons avoir la performance que nous voulons. »
En 2011, l’aventure canadienne avait par contre tourné court pour Sergio Pérez qui, après son violent accident dans les rues de Monaco, avait été contraint de se faire remplacer par Pedro de la Rosa : « Ce sera mon premier Grand Prix du Canada alors que l’an dernier, je n’ai fait que quelques tours lors de la première séance d’essais libres avant de réaliser que je n’allais pas suffisamment bien pour conduire. Je ne me sentais vraiment pas bien dans la voiture, ce qui était la conséquence de mon accident à Monaco, l’an dernier, » se souvient le Mexicain.
Comme son coéquipier, Pérez espère lui aussi faire un bon résultat à Montréal où il souhaite renouer avec les points pour la première fois depuis son podium en Malaisie : « Je pense que parfois, lors des dernières courses, nous avons été très malchanceux, mais le rythme est là comme mes temps au tour l’ont prouvés pendant la course à Monaco. Je veux faire du bon travail au Canada et marquer autant de points que possible. C’est un circuit rapide et fluide sur lequel on peut parfois être près des murs : c’est stimulant et excitant. »
Mais pour réussir à Montréal, l’écurie Sauber, qui apportera un nouvel aileron arrière pour des appuis moyens ainsi que quelques modifications mineures sur sa C31, devra toutefois faire face aux différents défis que propose le circuit canadien : « La piste de Montréal est étroite avec les murs qui sont très proches à certains endroits. Elle offre des défis intéressants. Le premier est de trouver le bon équilibre aérodynamique, parce que le niveau d’appuis et la trainée sont plus faibles que sur la plupart des autres pistes. Le temps passé dans les lignes droites nécessite de maximiser la vitesse, alors que les virages, à vitesse lente, se caractérisent par des changements de direction. Par conséquent, la voiture doit être bien équilibrée au freinage, elle a besoin d’une bonne traction et doit être réactive. L’autre défi intéressant concerne Pirelli qui a décidé de nous proposer les pneus Super Tendres et Tendres, comme nous avions à Monaco. On ne s’attend pas à rencontrer de problèmes avec les Super Tendres en qualifications, mais après, le plus difficile sera de trouver la bonne stratégie de course pour tirer le maximum des pneus, » explique Gianpaolo Dall’Ara.
Le responsable de l’ingénierie en piste indique par ailleurs que, contrairement à 2011, il n’y aura qu’une seule et unique zone DRS, même s’il avoue qu’il ne s’attend pas à ce que cela fasse une grande différence « parce qu’il est normalement possible de dépasser sur le circuit de Montréal. »