Il n'y aura qu'une seule zone DRS à Montréal
F1. La FIA a décidé de ne pas reconduire la double zone DRS définie, en 2011, pour le Grand Prix du Canada. Les pilotes disposeront donc, à Montréal, ce week-end, d’une seule et unique zone DRS, longue de 600 mètres, située dans la ligne droite précédant la chicane et l’entrée des stands.
En 2011, la Fédération International de l’Automobile, après un début de saison prometteur pour le système de réduction de trainée, avait décidé d’innover à l’occasion du Grand Prix du Canada en proposant une double zone d’activation DRS, avec un seul point de détection, situé à la sortie de l’épingle du circuit Gilles Villeneuve. Ainsi, un pilote ayant effectué son dépassement dans la première zone d’activation – située juste avant la chicane et l’entrée des stands -, pouvait toujours activer l’aileron arrière dans la deuxième zone, située dans la ligne droite de départ/arrivée, ce qui lui permettait de prendre du champ sur le pilote qu’il venait de dépasser.
Pour 2012, la FIA a décidé de n’instaurer qu’une seule et unique zone DRS, dans la longue ligne droite menant vers les stands. La détection s’effectuera à la sortie de l’épingle du virage 10, comme l’an dernier, mais l’activation ne sera possible qu’à 600 mètres de la zone de freinage de la chicane 13, soit 50 mètres après la position définie en 2011. Gianpaolo Dall’Ara, responsable des opérations en piste chez Sauber ne s’attend cependant pas à ce que cela fasse une grande différence « parce qu’il est normalement possible de dépasser sur le circuit de Montréal ».
Introduit en 2011, le système DRS permet d’agir sur l’angle de l’aileron arrière des Formule Un, permettant ainsi aux pilotes de gagner en vitesse de pointe. Complètement libre d’utilisation en Essais Libres et en Qualifications, sauf à quelques rares exceptions comme sous le Tunnel de Monaco, en course, le DRS ne peut être activé que dans une zone spécifique définie avant l’épreuve et à condition d’être à moins d’une seconde du pilote qui précède.