F1. Avant le Grand Prix du Canada, le SAV de la F1 revient avec ses chroniqueurs sur les principales actus du moment et répond aux questions de certains de ses auditeurs.
Alors que la Formule Un s'apprête à poser ses valises à Montréal, l'actualité de la discipline est riche et les débats s'animent. Inévitablement, l'équipe du SAV de la F1 revient cette semaine sur les menaces de perturbations que font peser les manifestants sur le Grand Prix du Canada. Benoit, Dino, Shinji et Stefcore donnent également leur avis sur le débat qui agite le paddock quant à l'imprévisibilité des courses et du championnat, ainsi que sur les rumeurs entourant l'avenir de Lewis Hamilton chez McLaren. Cette huitième édition du Mag' du SAV de la F1 commente également l'éventuel élargissement du calendrier du championnat à plus de vingt courses et revient sur la récente polémique technique entourant la légalité de la Red Bull RB8.
Vous retrouverez aussi le Duel Chroniqueurs VS Animateurs, nos réponses aux questions que vous nous avez posées sur le Répondeur du SAV, le tout dans la joie et la bonne humeur.
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N’oubliez pas de participer au concours Top Pas Position, avant le lundi 12 juin, 18 heures, et de voter, ci-dessous, pour l’actu qui vous aura semblé la plus importante ces dernières semaines.
Tout d'abord, une petite précision sur les transpondeurs, qui sont désormais situés sous les pieds du pilote, la face avant devant se trouver exactement sur l'axe des roues avant.
Ensuite, sur le rôle de l'ingénieur lors de la procédure de départ. Il est effectivement très important, mais pendant la mise en grille, il ne peut transmettre des informations que par radio, tout simplement parce que la télémétrie stand vers voiture est interdite, et ce depuis le début des années 2000 (2003 je crois). Impossible donc pour lui de changer précisément les réglages. C'est donc au pilote de faire les réglages en fonction de ce que lui dit l'ingénieur, et/ou des essais de départ éventuellement effectués lors des essais libres. Les cartographies doivent donc être définies avant que la voiture quitte la grille et sont limitées en nombre.
Enfin, sur le rôle du pilote dans cette même procédure. Il ne se limite pas seulement à relâcher la palette (et non la pédale comme le dit Stefcore, l'embrayage est bien constitué de deux palettes au volant situées sous les palettes de changement de vitesse) au bon moment et à bien sélectionner les bons réglages.
Il doit justement utiliser ses deux palettes correctement : il enfonce une des deux palettes à fond tandis que l'autre doit être enfoncée dans une proportion optimale définie au préalable de la même manière que la cartographie. A l'extinction des feux, le pilote relâche la palette enfoncée au maximum tout en maintenant l'autre : si le départ est réussi, l'embrayage se trouve alors à son point optimal et la voiture décolle comme il faut. J'ai souvenir de compte-rendus de course de Sébastien Bourdais qui expliquait qu'il avait raté son départ tout simplement parce que la position de sa deuxième palette était à 2% de la position optimale (70% au lieu de 68 par exemple).
Il faut aussi savoir que pour éviter trop de patinage, les écuries peuvent baisser temporairement le régime limite du moteur. De cette façon, le pilote peut sûrement prendre le départ avec l'accélérateur à fond, mais il a déjà beaucoup à faire avec l'embrayage et les feux.
Et comme nous sommes très chanceux, un des sujets chauds du moments sur certains forums consacrés à la technique en F1 est justement la procédure de départ, grâce à la vidéo du départ de Paul di Resta à Monaco, filmée depuis son casque, qui commence à la mise en grille, et que Fan F1 avait avec pertinence joint au bilan monégasque de Force India : fan-f1.com On y voit notamment que le régime au départ est limité à environ 13000 tours/min au lieu des 18000 habituels, et qu'en plus de l'embrayage, le pilote règle le débit du KERS, probablement à son maximum de 80ch.
Nous soutenons nos coéquipiers chroniqueurs. :)
Si c'est celle que je pense je peux relever la petite erreur. C'est au moment où dans une phrase tu dis que l'ingénieur ou le pilote (je ne sais plus lequel des deux, mais peux importe) peut agir sur les rapports de boite juste avant le départ, hors ces rapports de boite sont déposés à la FIA avant les qualif pour chaque pilote et n'ont plus le droit d'être changés pendant tout le reste du weekend (en plus à ma connaissance c'est une opération qui nécessite l'action d'un mécanicien voir même le démontage de parties de la boite et est donc impossible à exécuter en piste).