F1. Sans son abandon suite à un problème d'alternateur, Sebastian Vettel aurait sans aucun doute remporté haut la main le Grand Prix d'Europe. La RB8 arborait un nouveau train arrière qui semble lui avoir redonné des ailes. Suffisant pour sonner la fin de la récréation ?
La victoire de Fernando Alonso à Valence a donné le sourire à toute l’équipe Ferrari ainsi qu’aux nombreux fans espagnols amassés tout au long de la piste. Mais ce succès, le deuxième pour le pilote de la Scuderia, acquis au terme d’une course d’attaque n’est-il pas l’arbre qui cache la forêt ?
Sans le problème d’alternateur rencontré peu après l’effacement de la voiture de sécurité, c’est Sebastian Vettel qui aurait eu les honneurs de la première marche du podium pour la troisième fois consécutive à Valence. Après le premier tour, l’Allemand avait déjà relégué son dauphin, Lewis Hamilton, à presque deux secondes. Et la situation n’a pas changé une fois que Romain Grosjean, plus rapide qu’Hamilton, soit parvenu à prendre le meilleur sur la McLaren.
Déjà au Canada les craintes de voir Red Bull s’envoler avaient fait leur apparition. Il faut dire que mettre trois dixièmes au deuxième en qualification est un gouffre cette saison. En Europe, Vettel en a collé quatre en Q3 alors que Alonso restait coincé en Q2 avec un temps deux dixièmes plus lent que le chrono signé par Grosjean qui pointait en haut de la feuille des temps à ce moment de la séance.