Grande-Bretagne - Course : Webber remporte la bataille d'Angleterre
F1. Au terme d'une course longuement menée par Fernando Alonso, Mark Webber empoche sa neuvième victoire en Grand Prix, la deuxième cette saison, et devance le pilote Ferrari ainsi que Sebastian Vettel. Après un début de course agité, Romain Grosjean termine en sixième position alors que, sur piste sèche, les pilotes McLaren ont bu la tasse, ce qui n’empêche pas Lewis Hamilton de gratifier son public de quelques donuts.
C’est sous un ciel gris-bleu et sur une piste sèche, chauffée à 30°C que les pilotes s’élancent pour le tour de chauffe. Les qualifications s’étant déroulées sous la pluie, les pilotes disposaient du choix des gommes pour le départ et Alonso, Hamilton, Rosberg, Ricciardo, Hulkenberg, Button, Kobayashi, Glock, De la Rosa et Karthikeyan sont partis en pneus Durs, sans doute en prévision d’une éventuelle irruption de la pluie. Mais avant même que les pilotes ne s’installent sur la grille de départ, la course compte déjà un abandon en la personne de Vitaly Petrov (Caterham) victime d’une casse moteur lors d’un de ses tours de mise en grille.
A l’extinction des feux rouges, Fernando Alonso ferme avec autorité la porte à Mark Webber qui décroise alors que tous les pilotes négocient le premier virage sans incident, mais il n’en va pas de même alors que le peloton s’anime dans les deuxième et troisième virages, Paul di Resta étant victime d’une crevaison alors que Jenson Button pointe déjà à la 12ème place.
Après un tour, Alonso devance Webber de 6 dixièmes puis suivent Schumacher, Massa, Vettel, Maldonado, Räikkönen, Hamilton et Senna. Les pilotes ne se font pas de cadeaux et Maldonado n’est nullement impressionné par Kimi Räikkönen alors que Romain Grosjean rentre déjà aux stands après s’être fait dépassé par Kamui Kobayashi. Le Français monte les pneus Tendres mais perd du temps à cause d’un changement d’aileron avant, sans doute endommagé lors d’un contact avec Paul di Resta.
En tête de la course, Felipe Massa entreprend une tentative de dépassement sur Michael Schumacher à l’approche de Copse, mais l’Allemand referme la porte à son ancien coéquipier. Le pauliste devient alors la proie de Sebastian Vettel auquel il résiste.
Dans les stands, Paul di Resta rentre pour abandonner, sa Force India ayant sans doute souffert des dégâts occasionnés suite à sa crevaison. L’Ecossais avait sa carte à jouer alors qu’il avait opté pour des réglages pour piste sèche, un pari qui aurait pu s’avérer gagnant.
En tête de course, Fernando Alonso, en pneus Durs, ne s’envole pas et le Top 10 se tient en moins de dix secondes. L’Espagnol se tient cependant hors de portée du DRS avec une avance de 1"3 au septième tour sur l’Australien.
Derrière eux, Felipe Massa profite de la zone DRS pour tenter à nouveau de porter l’estocade sur Michael Schumacher qui, vieux briscard qu’il est, lui ferme la porte sous le nez. Un ralenti montre que Sebastian Vettel a quant à lui laissé un petit bout de sa moustache lors d’un contact avec la Ferrari du Brésilien.
Mais après 11 tours, Fernando Alonso creuse l’écart et dispose de trois secondes d’avance sur Mark Webber alors que Sebastian Vettel observe son premier arrêt pour chausser les pneus durs. Le double champion du monde en titre ressort en 15ème position, alors que Felipe Massa trouve enfin la faille dans l’armure de Michael Schumacher à l’intérieur de Stowe.
Tout juste sortis des stands, Pastor Maldonado et Sergio Pérez s’accrochent. Furieux, le Mexicain est contraint à l’abandon alors que le Vénézuélien ramène sa Williams, clopin-clopant dans les stands et il parvient à repartir : l’incident sera étudié par les commissaires après la course. Situé dans la zone DRS, le drapeau jaune incite la direction de course à bannir provisoirement l’usage du DRS jusqu’à ce que tout danger soit écarté.
Pendant ce temps, la valse des arrêts aux stands se poursuit pour les pilotes partis en pneus Tendres, Schumacher, Massa et Webber repartant en pneus Durs. Fernando Alonso mène alors la course devant Lewis Hamilton, Kamui Kobayashi et Nico Hulkenberg. L’Espagnol rentre cependant aux puits au 16ème tour pour monter des pneus Durs et cède ainsi la tête de course à Lewis Hamilton. Pendant ce temps, Sebastian Vettel cueille Jenson Button au freinage de la dernière chicane, le Britannique n’offrant guère de résistance, quelques virages plus loin, à Felipe Massa qui dispose alors de pneus plus frais que les siens.
Au 17ème tour, le Champion du Monde 2009 rentre aux stands pour mettre les pneus Tendres. Le Britannique ressort devant Nico Rosberg mais ce dernier le dépasse : Button se place immédiatement dans ses échappements sans pour autant trouver l’ouverture. En tête, Fernando Alonso remonte sur Lewis Hamilton dont l’ingénieur de course lui rappelle qu’ils ne sont pas sur la même stratégie. Le natif de Stevenage vend cependant chèrement sa peau. Alonso le passe dans le virage n°3, cependant le Britannique reprend immédiatement l’avantage grâce au DRS, mais sa MP4-27 se dérobe et l’Espagnol faufile sa Ferrari pour reprendre logiquement la tête de course.
Au 20ème tour, Alonso (1 arrêt, Durs) compte 1"2 sur Hamilton (0 arrêt, Durs) et 4"7 sur Webber (1 arrêt, Durs). Suivent Vettel, Massa, Schumacher, Räikkönen, Grosjean, Kobayashi et Hulkenberg, tous en pneus Durs et ayant effectué un arrêt. Plus lent que la meute, le champion du monde 2008 pénètre dans la voie des stands pour chausser les pneus Tendres lors d’un arrêt sans accro : il ressort en 7ème position derrière Kimi Räikkönen et Michael Schumacher.
Au 27ème tour, Romain Grosjean passe une seconde fois aux stands : le Français monte des pneus Durs sur la Lotus E20 et, sauf faits de course, devrait pouvoir aller jusqu’au drapeau à damier. Le Génevois dégringole de la septième à la treizième place mais signe d’entrée le meilleur temps dans les secteurs 2 et 3.
A la surprise générale, Lewis Hamilton rentre aux stands au 29ème tour pour chausser les pneus Durs : l’Anglais n’aura fait que 7 tours avec ses pneus Tendres mais l’arrêt semblait cependant programmé. Le natif de Stevenage ressort au 12ème rang et s’intercale entre Nico Rosberg et Romain Grosjean. Après avoir vu Lewis Hamilton cueillir la Mercedes W03 à Copse, le pilote Lotus imite son homologue de chez McLaren dans Maggotts-Beckettes-Chapel. Un tour plus tard, le 32ème, le Britannique et le Français réservent le même sort à Jenson Button alors que Sebastian Vettel repasse par les stands pour monter les pneus Durs, imité par Button chez McLaren.
Pour le gain de la 9ème place, Romain Grosjean se fait menaçant derrière Lewis Hamilton alors qu’en tête, Fernando Alonso n’est pas inquiété par Mark Webber sur lequel il dispose d’une avance de 5"5. Comme le craignaient ses pilotes, la McLaren n’est pas aussi efficace sur piste sèche qu’elle aurait pu l’être dans des conditions un peu plus mitigées et Hamilton semble déjà à la peine avec ses gommes comparé à Grosjean.
Au 34ème tour, Mark Webber passe à son tour par la voie des stands pour monter les pneus Durs : l’Australien ressort derrière Massa et Räikkönen mais devant Vettel. En piste, la bagarre fait rage entre Michael Schumacher et Kamui Kobayashi : le Japonais n’aura pas l’occasion de dépasser l’Allemand qui s’engouffre dans la voie des stands, dans la foulée de Kimi Räikkönen, les deux hommes ressortant en pneus Durs.
Clairement en difficulté avec ses pneus, Lewis Hamilton ne peut résister à l’assaut de Romain Grosjean au bout de la zone DRS. Massa, 2ème, et Hulkenberg, 6ème, passent à leur tour par les puits au 37ème tour : le Brésilien ressort en 4ème position avec les pneus Durs alors que Nico Hulkenberg ressort au 11ème rang en pneus Tendres.
Au 38ème tour, Fernando Alonso effectue enfin son deuxième arrêt pour chausser les pneus Tendres, alors que Mark Webber se faisait de plus en plus menaçant en piste. L’Australien est alors revenu à moins de 3 secondes de l’Espagnol.
Dans les stands, Kamui Kobayashi arrive avec sa Sauber toutes roues bloquées à son emplacement et la C31 se transforme alors en boule de bowling, mettant plusieurs mécaniciens à terre. Le Japonais en sera quitte pour une visite chez les commissaires après la course et ses mécaniciens pour un passage entre les mains avisées de l’assistance médicale. L'un d'eux est conduit à l'hôpital sans doute pour une cheville cassée.
A dix tours du drapeau à damier, Alonso devance Webber mais l’écart se réduit entre les deux hommes. Suivent Vettel, Massa, Räikkönen, Hamilton, Schumacher, Hulkenberg et Senna. Romain Grosjean est alors le plus rapide en piste et compte moins de 4 secondes de retard sur son champion du monde de coéquipier.
En tête de course, l’écart séparant Alonso et Webber fond comme neige au soleil, l’Australien gagnant jusqu’à une seconde au tour, alors que la bataille fait rage pour le gain de la dixième place entre Senna et Button, le Brésilien, que l’on dit menacé chez Williams, s’accrochant désespérément au point de la dixième place.
Avec cinq tours restants avant la fin de la course, Fernando Alonso, a portée de DRS, semble de plus en plus à la peine avec ses pneus Tendres tandis qu’également à la peine, Lewis Hamilton perd la septième place au profit de Michael Schumacher.
Au 48ème tour, Fernando Alonso ne peut pas résister à Mark Webber au bout de la zone DRS même si l’Espagnol se tient prêt à profiter du moindre écart de son ami et néanmoins rival australien. L’Espagnol doit désormais préserver sa deuxième place alors que Sebastian Vettel remonte à son tour sur la Ferrari : le Champion du monde 2005 et 2006 semble cependant retrouver de la performance, suffisamment en tout cas pour résister au pilote Red Bull qui accuse trois secondes de retard à deux tours de l’arrivée. Felipe Massa, Romain Grosjean, Michael Schumacher, Nico Hülkenberg et Bruno Senna complètent le Top 10.
Attiré par l’odeur des points de la quatrième place, dans les échappements de Felipe Massa, Kimi Räikkönen se rate au freinage du deuxième virage alors que Bruno Senna prend l’ascendant sur Nico Hülkenberg. En tentant de reprendre sa place, le pilote Force India part à la faute dans Copse et permet à Jenson Button d’intégrer le Top 10.
Sous le drapeau à damier, Mark Webber empoche sa neuvième victoire en Grand Prix, la deuxième cette saison. L’Australien conforte ainsi sa deuxième place au classement général en devançant Fernando Alonso et Sebastian Vettel. Après un début de course agité, Romain Grosjean termine en sixième position alors que, sur piste sèche, les pilotes McLaren ont bu la tasse, ce qui n’empêche pas Lewis Hamilton de gratifier son public de quelques donuts. Vergne et Pic terminent derrière leurs coéquipiers, respectivement en 14ème et 19ème position. Vergne subissant l'attaque de son coéquipier dans le dernier tour.
Classement de la course du Grand Prix de Grande-Bretagne 2012 :
N° | Pilote | Equipe | Temps | Ecart | Tours |
1 | Webber | Red Bull | 1h25:11.288 | 52 | |
2 | Alonso | Ferrari | +3.060 | 52 | |
3 | Vettel | Red Bull | +4.836 | 52 | |
4 | Massa | Ferrari | +9.519 | 52 | |
5 | Raikkonen | Lotus F1 Team | +10.314 | 52 | |
6 | Grosjean | Lotus F1 Team | +17.101 | 52 | |
7 | Schumacher | Mercedes GP | +29.153 | 52 | |
8 | Hamilton | McLaren | +36.463 | 52 | |
9 | Senna | Williams | +43.347 | 52 | |
10 | Button | McLaren | +44.444 | 52 | |
11 | Kobayashi | Sauber | +45.347 | 52 | |
12 | Hulkenberg | Force India | +47.856 | 52 | |
13 | Ricciardo | Toro Rosso | +51.241 | 52 | |
14 | Vergne | Toro Rosso | +53.313 | 52 | |
15 | Rosberg | Mercedes GP | +57.394 | 52 | |
16 | Maldonado | Williams | +1 tour | 51 | |
17 | Kovalainen | Caterham F1 | +1 tour | 51 | |
18 | Glock | Marussia Virgin | +1 tour | 51 | |
19 | Pic | Marussia Virgin | +1 tour | 51 | |
20 | De la Rosa | HRT | +2 tours | 50 | |
21 | Karthikeyan | HRT | +2 tours | 50 | |
22 | Perez | Sauber | Accident | +41 tours | 11 |
23 | di Resta | Force India | Abandon | +50 tours | 2 |
24 | Petrov | Caterham F1 | Casse moteur | +52 tours | 0 |
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Belle course des Lotus également, qui ont su montrer leur potentiel.
Les pilotes Red Bull vont se prendre des points mutuellement et les Lotus vont bien finir par en marquer de gros, donc si la Ferrari se maintient, Alonso est le favori dans la course au titre.
Mais on ne sait jamais ce qu'il va arriver, surtout cete saison...
On le voit Ferrari se fait rattraper en performance pure petit à petit par Red Bull qui n'a pas encore exploité tout le potentiel de la RB8.
Quant à McLaren, ils ne peuvent que revenir et travailler pour retrouver leur niveau de début de saison.
Je peux admettre que Ferrari réussi à combler un grand écart en résolvant leurs gros soucis et qu'il n'y a plus beaucoup de secondes à extraire dedans. Mais pendant que Ferrari réglait ses soucis, Rbr optimisait déjà sa monoplace donc dans l'optimisation pure, Ferrari à plus de marge je dirais justement.
La bonne performance d'ensemble de Ferrari parce que cette fois, Massa à eu une course sans soucis et à pu exploiter au mieux sa stratégie ! Massa 4ème, c'est à souligner malgré tout.
Belle course très solide de Webber, Alonso et Vettel. Beau podium sans véritables soucis. Je m'interrogeais sur le pourquoi Alonso avait démarré en pneus durs... Peut être pour faire un maximum de chemin sans pneus tendres simplement...
On peut souligner que Mclaren n'a pas eu de soucis pendant le changement de pneus et à également été la plus rapide lors du premier changement si je ne m'abuse, à souligner également vu les déboires des courses précédentes !
Maldonado commence sérieusement à me taper sur le système par contre. C'est loin d'être la première qu'il ruine des courses... Mais il a en plus le culot monstre de toujours remettre la faute sur les autres ! Perez ici, Hamilton a Valence et Hamilton encore en Belgique pendant les qualifications, entre autres. Alors je veux bien trouver des circonstances comme le fait qu'il soit sur le vibreur à Valence et que ça l'empêche de braquer, mais quand même, ça commence à faire beaucoup je pense. Et sa manière de réagir est loin d'être la plus appropriée !
En performance globale, la RB8 semble néanmoins plus homogène donc d'ici la fin de saison je ne pariai pas sur la F2012.
Dés le départ Rbr à pu chercher les dixièmes alors que Ferrari à du régler des soucis. Maintenant que Ferrari à pu régler les problèmes qui étaient gênant, pourquoi ne pourrait elle pas s'attaquer aux dixièmes ?
Désolé si je suis long à la détente mais je ne suis pas totalement convaincu donc je préfère demander, ça ne fait pas de mal un peu de dialogue :)
Par contre, c'est sûr que la RB8 est plus homogène, c'est sans conteste une nouvelle fois la monoplace à battre sur tous les plans ! Et sans parler de la monoplace, les pilotes et l'équipe sont très solides.
Au passage, j'adresse un salut "amical" à tous ceux qui enterraient Ferrari, parfois même avant Melbourne, en réclamant que les têtes tombent...
Pour les autres commentaires que je peux poster, ce sont mes avis de fans donc ce n'est pas totalement objectif même si j'essaie de l'être, on est fan où on ne l'est pas ! Cela dit, je ne suis pas sûr ce site pour entendre dire qu'Alonso est le plus beau, le plus fort des pilotes. Sinon je resterai dans ma chambre à l?idolâtrer dans mon coin. Et j'insiste une nouvelle fois sur ce que site à pu m'apporter depuis que je suis dessus sur la manière de voir les choses et sur les discussions constructives que j'ai pu y voir :)
De belles passes d'armes, un beau vainqueur, un beau second, un beau podium d'ailleurs. La fin de course était pleine de suspens même s'il semblait inéluctable que Webber l'emporterait. Le choix stratégique d'Alonso était le meilleur dans son cas à mon sens, il ne peut pas vraiment s'en vouloir, il a fait le boulot.
A noter qu'un pilote s'est particulièrement mis en évidence, c'est Grosjean. Victime d'une vague dans le peloton - cette expression est à la mode en juillet :p - il a par la suite très bien géré la situation, mieux qu'en Malaisie par exemple, pour finalement s'octroyer une belle place, juste derrière son équipier.
Je persiste à dire que si Ferrari continue à s'améliorer, sa marge ne sera pas celle que l'on a connu aux trois dernières courses. Il faut donc regarder ce que les autres sont capables de produire en performance, et sur cette course la RB8 a bien asphyxié la F2012 pourtant en forme. A voir la prochaine.
Cependant je suis de l'avis de Depy et de Gusgus.
L'avenir nous le diras :p
Bien sûr, chaque monoplace à sa limite. La limite de la Mclaren est peut être plus proche que celle de la Ferrari ou de la RedBull. Néanmoins, je ne pense pas qu'on puisse dire qu'une monoplace à ou non encore beaucoup de temps à gagner sur les autres. Nous verrons avec le temps. Mais bien sûr, je ne vois plus Ferrari faire des bons énormes comme on a pu le voir jusqu'à présent. Ça me parais logique d'ailleurs.
L'exemple concret serait de donner une Virgin aux ingénieurs de chez Ferrari ou RedBul. Ils pourraient lui faire gagner des secondes sans soucis... Mais au delà d'un certain point, la monoplace attendrai les limites de sa conception tout en prenant en compte que plus on arrive a gagner du temps avec une monoplace, moins il reste de temps a gagner par après... Et 0.1 seconde est plus difficile à trouver sur une Ferrari qu'une seconde pleine sur une Virgin ! Et une fois la seconde pleine trouvée sur la Virgin, il serait très difficile de trouver à nouveau une seconde pleine, voire 0.5 seconde. Enfin, dans les grandes lignes d'après moi :)
La recherche de performance, c'est comme presser une orange pour en extraire le maximum, jusqu'à la dernière goutte !
En thermes de potentiel, j'aurais tendance à dire que c'est la Lotus qui en a le plus mais il ne faut pas oublier que c'est aussi l'écurie la moins riche des top team. Si on ajoute à ça qu'ils ont deux très bon pilote mais qu'aucun d'eux n'est un véritable metteur au point: sa leurs coûte très chère à l'arriver!
Et ce que je dis là est à dire de manière générale sur Ferrari et Alonso. Et pas seulement à propos d'Arkansis. Si Ferrari fait n'importe quoi, les gens appuient là où ça fait mal et les enfoncent. Si Ferrari fait du bon boulot, ils trouvent quand même le moyen de les dévaloriser ou alors n'admettent pour la plupart pas que Ferrari peut faire du bon boulot. D'où le fait que je trouve que le terme asphyxié était trop violent dans ce cas ci. Tout comme je trouvais qu'il était très facile de remettre en cause la pôle d'Alonso au lieu d'avouer qu'il avait fait un super tour et une belle bagarre avec Webber.