F1. Et si la hiérarchie de cette saison 2012 n’était en réalité pas si floue que ça ? En neuf Grands Prix, on a certes eu sept vainqueurs différents mais si, au-delà de ces chiffres, une équipe - et plus précisément un pilote - avait été en mesure de mener de manière nette la meute ?
Avant l’ouverture du championnat à Melbourne, beaucoup pensaient que McLaren allait être l’écurie à battre cette année. La MP4-27 avait connu un hiver sans pépin et Hamilton comme Button faisaient figure de favoris pour le titre. Certains craignaient même un scénario à la Red Bull. Craintes qui n’ont pas été apaisées après l’arrivée de ce premier rendez-vous, loin de là.
Cependant, il faudra attendre le Canada, septième manche du calendrier, et la victoire de Lewis Hamilton pour revoir une McLaren sur la plus haute marche du podium. Pourtant à quelques tours de l’arrivée, c’était un tout autre scénario qui se profilait avec un deuxième succès pour Fernando Alonso sur Ferrari. Et dire qu’après les essais hivernaux de nombreux observateurs pensaient que la Scuderia allait vivre une saison catastrophique, la faute à une monoplace complètement loupée. Mais il ne faut jamais enterrer trop vite une écurie comme Ferrari comme je le soulignais d’ailleurs dans le cadre d'une <a href="/f1/actualite/12431-nenterrons-pas-ferrari-trop-vite-.html"target="_blank"title="">chronique</a>au début du mois de février.
Sans la dégradation importante, certains diront même excessive, des pneus Pirelli, Fernando Alonso aurait accroché, au Canada, les 25 points de la première position devant Sebastian Vettel et Lewis Hamilton.