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Caterham veut revenir au niveau escompté

F1. Pourtant à une place appréciable pour une écurie qui ne vit que sa troisième année en F1, l'écurie Caterham est en retard sur ses prévisions en termes de performance, qui devraient la voir titiller Toro Rosso. Mais la formation anglaise, qui va déménager à Leafield au cours de l'été, a confiance dans le nouveau package introduit à Silverstone et peu testé à cause de la pluie.

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Une CT01 douchée mais pas coulée
© Caterham / Une CT01 douchée mais pas coulée

Bien que non classée puisque n'ayant pas marqué le moindre point, Caterham reste devant Marussia et HRT, au bénéfice des meilleurs résultat obtenus, deux 13ème places signées Heikki Kovalainen à Monaco et Vitaly Petrov à Valencia. L'écurie anglaise a donc pour l'instant la main sur le juteux bonus réservé à la 10ème écurie de la hiérarchie, de l'ordre de 25 millions de dollars, qu'elle a déjà encaissé les deux années précédentes, preuve qu'elle est sans conteste la meilleure des trois écuries "débutantes".

Et pour davantage semer ses concurrentes directes et se rapprocher de Toro Rosso, Caterham a consenti à un gros effort de développement, débuté à Valencia et intensifié à Silverstone. Mais les progrès entrevus en Espagne ne se sont pas concrétisées sur le sol britannique, la pluie ayant empêché l'accumulation de kilomètres au volant des CT01 révisées. L'équipe anglaise est donc en retard sur son plan de marche, qui la voyait mettre davantage en difficulté les Toro Rosso.

Ainsi, si Heikki Kovalainen espère « un vendredi ensoleillé pour être en mesure de tester différents réglages et trouver plus de vitesse », Vitaly Petrov souhaite « travailler sur l'équilibre aérodynamique ». Mark Smith, directeur technique, considère donc que l'équipe n'a « pas utilisé au mieux le nouveau package », mais reste optimiste sur le fait que le tir sera corrigé : « Évidemment, nous aurons aussi plus de temps pour analyser les données récoltées lors du week-end donc je suis raisonnablement confiant que nous pourrons revenir au niveau où nous voulons être. » Et pour Tony Fernandes, le directeur de l'écurie, qui évoque « une chance de [se] remettre en piste, littéralement comme métaphoriquement », les « efforts vont très bientôt payer ».

Le chapitre britannique est donc refermé à la faveur de l'épisode allemand, disputé à Hockenheim. Un tracé que Vitaly Petrov considère être un « bon circuit », « plutôt technique », où « trouver les bons réglages est un bon défi ». Heikki Kovalainen préfère pour sa part parler des compromis qu'il exige : « Nous sommes de retour sur un circuit plus lent que Silverstone, mais où il reste tout de même une bonne part du tour prise en pleine charge. A l'époque, le circuit avait une des plus longues sections "à fond" de tous les circuits de F1, mais depuis qu'elle a été enlevée, vous avez besoin d'une voiture qui dispose du bon équilibre entre une bonne traction pour les virages lents et une vitesse de pointe importante pour bien utiliser les opportunités de dépassement dans le virage 6. »

Mark Smith décrit d'ailleurs la piste comme l'archétype du circuit intermédiaire : « Techniquement, Hockenheim est tout ce qu'il y a de plus médian. L'usure et le refroidissement des freins sont moyens, le niveau d'appui est entre moyen et haut, et c'est un circuit où les efforts encaissés par le moteur et la boîte de vitesses sont dans la moyenne. Cela signifie que le pilote peut être agressif tout au long du tour et cela oblige les ingénieurs à trouver des réglages qui leur permettent d'attaquer le plus possible, dans les sections à haute vitesse comme dans les parties plus sinueuses dans le Stadium. »

Un des points positif de l'Allemagne, reconnu unanimement par les deux pilotes, est l'atmosphère qui règne sur le circuit, installée par les spectateurs. « Les fans allemands sont tout autant passionnés que partout où nous allons dans le monde et il y a toujours une bonne atmosphère ici. », indique Heikki Kovalainen. « Je me rappelle de mes passages devant la tribune Mercedes quand j'étais chez McLaren, en y voyant tous les fans portant des panneaux avec mon nom dessus – c'est plutôt cool et même si cette année, d'autres noms seront inscrits, je suis toujours bien accueilli. »

Son coéquipier est encore plus dithyrambique, comparant les Allemands aux Britanniques, qui se sont pourtant bien mis en évidence lors du dernier Grand Prix : « Une des bonnes choses à propos de l'Allemagne est l'atmosphère, qui est particulièrement positive à Hockenheim. Le circuit est toujours rempli de fans très similaires aux Britanniques. Ils connaissent beaucoup le sport et les promoteurs ont organisé un bel éventail d'animations pour eux pour qu'ils passent un week-end vraiment bon, que nous soyons en piste ou pas. »

Le pilote russe semble d'ailleurs avoir assisté à plusieurs courses sur le circuit, tellement il semble connaître les tribunes et vouloir y passer du temps ! « Tout le tracé est bon et si vous choisissez le bon emplacement, vous pouvez en voir une bonne partie, mais un des meilleurs endroits du circuit est le Stadium. Un jour peut-être, je pourrais mettre un masque et aller voir ce que c'est d'être au milieu des fans là-bas ! Ce serait bien d'y aller traîner mais je pense que si je n'y allais pas déguisé, je ne pourrais pas en revenir ! »

Trêve de plaisanterie, la manche allemande sera le 100ème week-end de Grand Prix pour Heikki Kovalainen. Si techniquement, ce ne sera pas son 100ème départ, la faute à une boîte de vitesses récalcitrante avant même le départ du Grand Prix d'Espagne 2010, c'est bien à Hockenheim qu'il célébrera, en même temps que Lewis Hamilton, ce chiffre rond : « C'est une belle marque à atteindre et je suis heureux de pouvoir la fêter avec une belle équipe et beaucoup d'amis dans le paddock », se réjouit-il.

Le mot de la fin est pour Tony Fernandes, qui évoque la croissance de son écurie, dont les locaux vont être déménagés pendant les vacances : « Nous sommes toujours une petite écurie, mais nous avons déjà bien progressé cette année, et avec un peu de chance et un peu plus de travail, je sais que nous allons franchir le pas vers le milieu de peloton et rejoindre les batailles qui se font devant nous. Nous avons les personnes pour nous y aider, et après la Hongrie, nous allons déménager l'équipe de F1 dans nos nouveaux locaux à Leafield, ce qui débutera un nouveau chapitre de notre histoire extraordinaire. »

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