Samedi : Toro Rosso ne pouvait pas faire mieux
F1. Jean-Eric Vergne est parvenu à atteindre la Q2 et à battre son coéquipier, Daniel Ricciardo. C'est la première fois de la saison que l'Australien n'est pas au moins en Q2.
Jean-Eric Vergne - 13ème et 16ème :
« J'ai l'impression d'avoir tout tiré de la voiture que nous avons actuellement et je ne pense pas que j'aurais pu faire beaucoup mieux. Nous avons amélioré notre performance sur le sec et nous nous sommes rapprochés de ceux qui sont devant nous. C'est toujours difficile de doubler ici mais il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte sur cette piste, y compris la dégradation des pneumatiques. En ce qui me concerne, le long relais que nous avons fait ce matin avait l'air plutôt bon. De plus, l'écart entre nous et nos rivaux est toujours inférieur en course par rapport au samedi. Comme il semblerait que nous soyons parvenus à trouver un peu plus de performance ici, je pense que nous pouvons espérer une bonne course demain. »
Daniel Ricciardo - 16ème et 18ème :
« C'est frustrant et un peu décevant de ne pas être en Q2. C'est la première fois de la saison que je suis coincé en Q1 et cela aurait été bien de maintenir une feuille vierge. Mon temps lors de mon premier relais avec des pneus durs n'était pas trop mauvais mais je n'étais pas complétement satisfait de la voiture. J'ai donc fait quelques changements avant le relais en tendres. Cela a tout de suite été mieux mais alors que j'arrivais dans la ligne droite des stands, une Lotus est sortie des stands juste devant moi et y est restée pendant la majorité de mon tour. De l'extérieur, cela n'a peut-être pas l'air d'être du trafic mais avoir quelqu'un devant vous à seulement quelques secondes pendant un tour complet peut vraiment vous affecter, surtout en qualifications où vous avez besoin de tout donner. Cela ne m'a pas aidé. En terme de stratégie, c'était la bonne chose à faire de ne prendre qu'un set de tendres parce que je suis confiant que nous aurions pu passer avec un premier tour propre. Je vais essayer de me rattraper demain.»