Pas d'aide de l'Etat pour un éventuel Grand Prix de France
F1. Suite à une réunion avec Valérie Fourneyron, la Ministre en charge des Sports, le Président de la FFSA a annoncé que l'Etat français n'aiderait pas financièrement la tenue d'un Grand Prix de France de Formule 1.
Le retour d'un Grand Prix de Formule 1 en France est dans les tuyaux depuis de nombreux mois maintenant, mais le dossier n'avance pas vraiment, car il y a toujours deux circuits en concurrence. L'un des points-clé est le financement de la course et le gouvernement a tranché la question en refusant toute participation.
Le circuit de Magny-Cours est en concurrence avec celui du Castellet pour l'éventuelle organisation d'un Grand Prix de France de Formule 1 et les deux tracés ont récemment déposé des dossiers auprès de la FFSA.
Les deux dossiers prenaient en compte une aide de l'Etat, via une subvention (à hauteur de 2 millions d'euros) et une garantie en cas de déficit pour Magny-Cours et via une garantie de l'Etat pour le Castellet, mais aucun des deux cas ne se produira, comme l'explique un communiqué publié par la FFSA : « Madame la Ministre a confirmé que l’Etat n’accorderait aucune contribution financière au Grand Prix de France, qu’il s’agisse de subventions directes ou d’une garantie en cas de déficit d’exploitation. Dans ces conditions, la FFSA interrogera les deux porteurs de projets sur les suites qu’ils comptent donner à leurs candidatures, face à l’absence d’implication financière de l’Etat. »
Nicolas Deschaux, le Président de la FFSA, s'est montré déçu de cette décision: « Je tiens tout d’abord à saluer le sérieux du travail accompli par les deux candidats, ainsi que le volontarisme, notamment financier, des collectivités territoriales respectivement impliquées. J’ai eu confirmation de la part de Madame la Ministre qu’aucune implication financière de l’Etat ne saurait avoir lieu dans ce dossier. Si cette position est certes conforme à celle exprimée régulièrement par les représentants de l’Etat depuis 2009, je ne peux toutefois que la regretter, compte-tenu notamment du soutien apporté par l’Etat sur d’autres évènements sportifs. »
Toutefois, cela ne veut pas dire que les projets vont s'arrêter, car le communiqué de la FFSA précise que les porteurs du projet d'un Grand Prix de France au Castellet « se sont dits prêts à étudier la faisabilité de l’organisation d’un Grand Prix de France, en l’absence d’une garantie de l’Etat ».
Nicolas Deschaux a réaffirmé que malgré la non-implication de l'Etat, il allait continuer à se pencher sur le dossier d'un Grand Prix de France de Formule 1 : « J’interpellerai dans les jours à venir les porteurs des deux projets, afin d’envisager avec ces derniers les conditions de poursuite de leurs candidatures. »
Mise à jour : selon les informations de RMC Sport, les dirigeants du Circuit du Castellet travaillent depuis plus d'un mois sur une solution alternative n'appelant pas une participation de l'Etat. Ils devraient rencontrer demain, mercredi 26 septembre, les représentants de la Formule One Management, à Londres.