Alain Prost au volant d'une Red Bull au Paul Ricard

Ce week-end, le circuit du Castellet accueille une épreuve du championnat des World Series. A cette occasion, Alain Prost, quadruple Champion du Monde de F1, a repris du service pour un petit interlude au volant d’une Red Bull RB6 de 2010 : « Il y a 10 jours, Renault m’a dit qu’il y avait une possibilité si je voulais le faire, » rapporte celui qui est un ambassadeur de la marque au losange, auprès de nos confrères d’Autosport.

Alain Prost a arrêté sa carrière de pilote de F1 au terme de la saison 1993 après avoir décroché une quatrième couronne mondial. En 1996, il avait pris part à des essais au volant d’une McLaren où il occupait un rôle de consultant. Cela faisait donc plus de 16 ans que le Français n’était plus monté dans le cockpit d’une Formule 1, pourtant ce ne sont pas les occasions qui ont manqué durant toutes ces années.

« J’ai eu de nombreuses opportunités avec différentes écuries par le passé mais je n’avais jamais voulu le faire. Mais récemment j’ai pensé que ce ne serait pas une mauvaise chose de savoir à quoi ressemble une Formule 1 moderne, » explique Prost, aujourd’hui âgé de 57 ans.

Même s’il s’agissait un roulage d’exhibition, Prost s’est tout de même fait plaisir au volant de la monoplace qui a permis à Sebastian Vettel de décrocher son premier titre de Champion du Monde. « Je sais que je ne peux pas essayer de réaliser une performance mais malgré tout, ce que j’ai fait ici est suffisant pour voir et juger le comportement d’une F1 moderne. Ce n’est pas tellement différent [de mon époque], il faut juste utiliser les outils différemment. La voiture est très raide et vous devez vous y habituer. Si vous ne conduisez pas une voiture moderne, c’est impossible de comparer avec une ancienne. Ce fut une grande opportunité et j’ai apprécié l’expérience.»

Durant l’hiver 2002, Niki Lauda avait lui aussi tenté l’expérience d’une F1 moderne, c’était au volant d’une monoplace de l’écurie Jaguar dont il était le patron à l’époque. « Par rapport à mon époque, c’est très différent. Aujourd’hui, vous gardez vos deux mains sur le volant, » avait déclaré le pilote autrichien.