Massa verra encore la vie en rouge en 2013

Felipe Massa, un renouvellement justifié ?

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© Ferrari

F1. Alors qu'on le disait sur un siège éjectable depuis des mois, Massa a finalement conservé la confiance de Ferrari pour 2013. Une petite surprise que la chronique Pitstop essaye de comprendre.

Massa et Ferrari c’est une longue histoire. Après une première saison chez Sauber en 2002, le jeune Brésilien avait été nommé pilote d’essais de la Scuderia afin d’accumuler les kilomètres et emmagasiner de l’expérience loin du tumulte des Grands Prix afin de revenir assagi en 2004 et 2005 au sein de la formation helvétique. Depuis 2006, Massa arbore la combinaison rouge de l’écurie la plus emblématique de la Formule 1. 2013 sera donc sa huitième saison au volant d’une monoplace de Maranello. Huit années émaillées de rumeurs à n’en plus finir sur son avenir. Souvenez vous du début de saison 2008. Avec deux abandons successifs lors des deux premiers Grands Prix, d’aucun demandait déjà la tête de Massa sur un plateau. Pourtant en fin de saison c’est bien lui qui portait haut les couleurs de la marque italienne face à un Kimi Räikkönen que l’on disait démotivé. Comme le soulignait Vettel il y a quelques jours : « Beaucoup de gens oublient ce qu’il a gagné et qu’il a perdu le titre pour un seul point face à Lewis [Hamilton]. S’il avait été champion du monde, on parlerait de lui différemment. »

Mais depuis 2010 et l’arrivée d’Alonso, Massa est soudainement devenu transparent. Si les premières contre-performances pouvaient se justifier par son accident de 2009 au Grand Prix de Hongrie, l’excuse ne tient plus aujourd’hui. Comment expliquer qu’un pilote qui était loin d’être ridicule face à Schumacher et Räikkönen soit subitement largué face à Alonso ? La réponse est peut-être simplement à chercher dans la place qu’occupe l’Espagnol au sein de la Scuderia. A l’image d’un Schumacher, Alonso fédère véritablement son team autour de lui, laissant peu de place à ses équipiers. Face à un Schumacher sur le départ et à un Räikkönen, se contentant de faire le boulot sans se préoccuper de ‘politique’, Massa avait trouvé un environnement dans lequel s’épanouir et où il pouvait tirer son épingle du jeu de part sa proximité avec l’équipe. Mais avec Alonso, Ferrari s’est trouvé un nouvel enfant chéri. Pour un pilote qui, comme Massa, fonctionne beaucoup au moral, il est évident que ça doit jouer.

Malgré tout, depuis la reprise du championnat à Spa-Francorchamps, Felipe Massa a retrouvé de sa vigueur en terminant quatre fois dans le Top 5 sur les cinq derniers Grands Prix disputés. Au Japon il remonte sur le podium ce qui ne lui était plus arrivé depuis la Corée du Sud 2010, soit presque deux ans. En Corée justement, Massa semblait plus rapide que son chef de file mais est, logiquement, resté derrière étant donné la situation au championnat.

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