Abu Dhabi - Course : Räikkönen remporte une course de titans
Kimi Räikkönen sort vainqueur d'une course décisive pour le championnat, qui aura vu la voiture de sécurité faciliter la remontée de Sebastian Vettel, parti des stands. L'Allemand est donc devancé par le Finlandais et Fernando Alonso, son seul rival au classement, et maintient l'écart avec l'Espagnol à 10 points avant les deux dernières courses.


La météo est bien évidemment parfaite au moment où les 23 voitures parquées en quinconce sur la grille prennent leur envol pour le tour de chauffe. Plus exactement 22 voitures, puisque l'HRT de Pedro de la Rosa refuse de démarrer et partira donc de la voie des stands. Elle y rejoindra par conséquent la 24ème monoplace, celle de Sebastian Vettel, garée au bout de la ligne des stands suite à sa pénalité d'hier, et qui n'a pas non plus eu l'occasion de goûter à l'asphalte chauffé à 34°C, alors que la température de l'air est de 30°C et que le soleil brille – pour quelques minutes encore – sur le circuit de Yas Marina.
Sebastian Vettel n'aura en effet l'occasion de découvrir sa Red Bull modifiée – boîte de vitesses neuve aux rapports allongés, nouveaux réglages de suspension – qu'une fois le feu vert allumé en bout de ligne des stands, ce qui marquera le début de sa course, et alors que ses pneus et ses freins seront froids, faute de tour de chauffe. Avec ces réglages modifiés, l'Allemand espère profiter des deux zones de DRS, entre les virages 7 et 8 puis 10 et 11, et des opportunités stratégiques offertes par les pneus Tendres et Mediums, pour remonter le plus haut possible dans le peloton. D'ailleurs, la Red Bull est chaussée de pneus Mediums et fera donc un premier relais allongé, tout comme Schumacher et Senna.
À l'extinction des feux, Hamilton prend le meilleur envol, et c'est un surprenant Kimi Räikkönen qui pointe deuxième, Mark Webber ayant à nouveau raté son départ. Alonso est passé 5ème et tente dans la deuxième ligne droite de DRS de dépasser Mark Webber, ce qu'il réussit dans une manœuvre musclée, en se hissant 4ème.
Le premier tour aura fait des victimes, avec les deux Sahara Force India, Hülkenberg étant contraint à l'abandon, et Bruno Senna, à quatre de front avec Sergio Pérez en route vers le premier virage, ainsi que Romain Grosjean, roue avant droite crevée après un contact avec Rosberg, qui doit pour sa part rentrer pour changer de museau, dans le virage 9. Sebastian Vettel a donc pu terminer la première boucle en 20ème position, et est à la lutte avec une HRT dans l'épingle. Mais l'Allemand rapporte lui aussi par radio un aileron avant endommagé, suite à un contact avec Bruno Senna, mais les dommages semblent minimes car il ne rentre pas aux stands pour en changer.
Après 3 tours, Hamilton, qui avait commis une petite erreur en bout de la première ligne droite dans la deuxième boucle, se mettant sous la pression directe de Kimi Räikkönen, commence cependant à creuser l'écart avec le Finlandais, en signant le meilleur tour en course en 1:48.809. Vettel est quant à lui remonté 16ème, puis 14ème une boucle plus tard, derrière le surprenant Heikki Kovalainen. Il est déjà relégué à plus de 20 secondes de la tête de course.
Le Champion du Monde 2008 continue de creuser l'écart, qui atteint 3,5 secondes après 7 tours, en signant un nouveau meilleur tour en course de 1:48.148. Vettel est passé 13ème, à 23,1 secondes de l'Anglais, et devrait voir sa vie facilitée par Vergne et Ricciardo, ses prochaines cibles, qui conduisent pour l'écurie sœur Toro Rosso.
Mais le premier fait marquant de la course intervient : Karthikeyan et Rosberg s'accrochent violemment dans le virage 16 et provoquent la sortie de la voiture de sécurité dans le 9ème tour. L'Indien a eu un problème qui l'a contraint à fortement ralentir, mais a donc surpris Rosberg, lancé à pleine vitesse. En conséquence, la Mercedes a décollé sur l'HRT, en passant à quelques centimètres de la catastrophe et percutant violemment les barrières Tecpro. Heureusement, personne n'est blessé dans l'accident, qui sera l'objet d'une investigation après la course. Jean-Eric Vergne et Romain Grosjean sont les seuls à mettre à profit cette neutralisation en repassant pas les stands.
Sous neutralisation, le classement est donc le suivant : Hamilton, Räikkönen, Maldonado, Alonso, Webber, Button, Massa, Pérez, Kobayashi et Schumacher pour le Top 10. Suivent Ricciardo, Vettel, Kovalainen, Senna, Vergne (1 arrêt), Glock, Petrov, Pic, de la Rosa, Grosjean (2 arrêts) et di Resta (2 arrêts).
Pendant cette période de calme, Guillaume Rocquelin indique à Vettel que les données sont correctes par rapport à son aileron avant. Mais l'Allemand soumet l'idée que son aileron, endommagé dans sa partie droite, soit changé à son premier arrêt. D'ailleurs, le double Champion du Monde en titre passe très près de la correctionnelle sous drapeau jaune : il manque de percuter Daniel Ricciardo, en train de chauffer ses pneus, et doit sortir de la piste, en arrachant le panneau en polystyrène indiquant le début de la zone DRS et en passant près du muret, pour garder l'intégrité de sa RB8.
Vettel est finalement rappelé aux stands à la fin du 13ème tour, et monte les pneus Tendres et un aileron avant neuf. Mais tout est à refaire pour l'Allemand qui repart 21ème derrière di Resta et Grosjean, alors que le Safety Car va rentrer.
À la reprise, Fernando Alonso commet une petite erreur dans les derniers virages qui le met sous la pression directe de Mark Webber. Mais si l'Espagnol parvient à conserver sa 4ème place, il a perdu quelques longueurs par rapport à Maldonado devant lui. Après la première ligne droite, Vettel est déjà 19ème, devant de la Rosa et di Resta, et s'attaque à Romain Grosjean. Le double Champion du Monde passe à l'attaque dans le tour suivant, en passant mine de rien Pic qui ne s'est pas mêlé à cette lutte, mais Grosjean tente de le repiquer dans le droite de la chicane, sans succès puisque Vettel parvient finalement à passer dans la seconde ligne droite, dans une bagarre rugueuse mais sans contact.
Cela dit, Vettel préfère ne pas prendre le moindre risque : son dépassement ayant été effectué en dehors des limites de la piste (sur la partie bleue en asphalte), il préfère rendre la position à Grosjean, avant de passer finalement dans la deuxième ligne droite et de reprendre sa marche en avant. Devant, l'écart entre Hamilton et Räikkönen est de 3 secondes, alors que Maldonado, Alonso et Webber sont chacun dans la seconde de l'autre, les deux suiveurs pouvant utiliser le DRS.
Alors que la nuit est en train de s'installer, dans le 20ème tour, nouveau coup de théâtre : la monoplace de Lewis Hamilton est à l'arrêt ! Tout le monde gagne donc une position, et Räikkönen prend donc la tête ! Vettel est par conséquent 12ème, et Alonso, dans le même temps, réussit à dépasser Maldonado dans la deuxième zone de DRS et à prendre la deuxième place. L'écart entre l'Espagnol et le Finlandais est alors de 5,4 secondes. Un tour plus tard, Webber ne parvient pas à faire de même et voit Button revenir dans ses propres échappements. Simultanément, Kimi Räikkönen, renseigné des écarts par son ingénieurs, rabroue ce dernier : « Laisse-moi tranquille, je sais ce que je fais ! ».
Au 23ème tour, Webber tente à nouveau, à l'extérieur de la piste dans la deuxième zone de DRS, mais Maldonado n'abandonne pas et la RB8 est donc envoyée en tête-à-queue. L'Australien repart 7ème, alors que son coéquipier rentre dans les points, à 22,1 secondes de la tête. L'incident est l'objet d'une investigation de la part des commissaires. Jenson Button, pour sa part, a plus de réussite, son attaque à l'intérieur au même endroit dans le tour suivant lui permettant de passer le Vénézuélien et de monter provisoirement sur le podium. Au même endroit également, Sergio Pérez prend la 5ème position à Felipe Massa, qui voit revenir un Webber remonté dans sa boîte de vitesses.
Après 25 tours, Kamui Kobayashi est le premier à s'engouffrer dans la voie de stands. Cela permet à Vettel, après avoir dépassé Michael Schumacher, de passer 8ème et d'avoir comme prochaine cible son coéquipier Mark Webber. D'ailleurs, l'Australien, dans sa lutte avec Massa, percute le Brésilien, qui part ensuite en toupie en essayant d'éviter un second contact, le tout juste devant Vettel, qui passe sans problème. Ce contact est lui aussi mis sous enquête des commissaires, avant d'être rapidement écarté de tout soupçon. Le Brésilien marque son premier arrêt dans le tour suivant. Et alors qu'on apprend que l'incident entre Webber et Maldonado ne débouchera lui aussi sur aucune pénalité, Vettel signe le meilleur tour en course en 1:47.053, pour revenir à 22,6 secondes de la tête.
À la fin du 28ème tour, Fernando Alonso marque son premier arrêt pour passer les pneus Mediums, et ressort quelques secondes derrière Vettel. En piste, Pérez passe Maldonado pour la 3ème place provisoire à la fin de la deuxième zone de DRS, alors que Button rentre aux stands, suivi par Maldonado. Vettel est alors dans les roues de Mark Webber, et la consigne est donnée à Webber de ne pas combattre si Vettel l'attaque. Mais pour éviter tout problème, Webber est rappelé aux stands – en même temps que Sergio Pérez – et Vettel a la voie libre.
Le tout est de savoir si l'Allemand, remonté en 2ème position alors que seuls Räikkönen, toujours en tête, et Bruno Senna ne se sont pas arrêtés, pourra terminer la course sur les pneus Tendres qu'il a montés au 13ème tour, soit un relais de 42 boucles. En tout cas, après l'arrêt de Raikkönen, Vettel se retrouve à seulement une seconde et demi de la tête, dans les roues du Finlandais. Alonso est quant à lui sous la pression de Jenson Button, qui est à portée de DRS mais pas encore en mesure de porter une attaque sur l'Espagnol.
Dans le 33ème tour, Räikkönen signe le meilleur tour en course en 1:46.066, contre 1:46.690 pour Vettel sur des pneus 17 tours plus vieux. Vettel perd 7 dixièmes dans la boucle suivante, mais concède beaucoup moins de temps par rapport à Alonso ou Button. Plus loin, Grosjean, 5ème, et di Resta, 6ème, sont en stratégie décalée après leurs ennuis du premier tour et retiennent Pérez et Webber.
Petit à petit, Vettel est décroché par Räikkönen, et voit Alonso réduire l'écart. Information intéressante, pour Paul Hembery, interrogé par Ted Kravitz, journaliste pour Sky Sports, les pneus Tendres peuvent durer au maximum 36 tours, soit 6 de moins que ce que pourrait accomplir le train de pneus de l'Allemand. Mais finalement, Vettel est ramené à la raison et s'engouffre dans la voie des stands à la fin du 37ème tour. L'arrêt est moyen, mais il ressort finalement 4ème, devant le peloton mené par Romain Grosjean. Il reste donc 18 tours à Vettel pour revenir sur Button et Alonso.
Juste derrière, Paul di Resta et Sergio Pérez font sauter le verrou Grosjean au bout de la deuxième zone de DRS, mais s'attaquent dans la chicane, chacun sortant de la piste. Grosjean se porte donc à l'intérieur dans le virage suivant mais envoie Pérez en toupie, et est percuté par Webber, qui ne peut l'éviter et arrache sa suspension arrière droite. Le Safety Car est donc contraint de reprendre la piste, ce qui remet Vettel, distancé de quasiment 20 secondes, dans les échappements de Button à la 4ème place, et avec des pneus frais. Dans le même temps, les commissaires annoncent que l'incident est sous investigation.
Sous neutralisation, le classement est donc : Räikkönen, Alonso, Button, Vettel, Maldonado, Kobayashi, Schumacher, Massa, Senna et Vergne pour le Top 10. Suivent Ricciardo, Kovalainen, Pérez, Glock, Petrov, Pic et de la Rosa.
Et alors que Charles Pic est contraint à l'abandon, Räikkönen se montre à nouveau très nerveux avec son ingénieur qui lui rappelle de bien chauffer ses pneus. Dans le même temps, c'est Pérez qui est jugé responsable du carnage et qui devra purger un stop-and-go de 10 secondes.
La course repart dans le 43ème tour, à 12 boucles de la fin. La relance est sage et chacun parvient à garder sa position, alors que le DRS est désactivé. Räikkönen en profite d'ailleurs pour s'échapper, signant le meilleur tour en course en 1:45.403, quasiment une seconde plus rapide que n'importe quel autre pilote. Vettel est alors dans les échappements de Button, mais ne peut pas tenter une réelle attaque.
Le DRS est activé dès le 45ème tour, alors que Pérez marque sa pénalité et repart 17ème et bon dernier. Alonso, Button et Vettel sont roues dans roues mais ne peuvent pas porter d'attaque, alors qu'ils sont chacun dans la seconde de l'autre. Dans le tour suivant, Vettel prend des trajectoires offensives qui accélèrent sa sortie de virage, mais n'arrive pas à les mettre à profit pour dépasser. Räikkönen est là encore le plus rapide en 1:44.963, et creuse l'écart à 3,2 secondes.
Plus loin, Heikki Kovalainen a profité des sept abandons pour se classer 13ème : un nouveau renoncement le placerait 12ème, et redonnerait la 10ème place du Championnat Constructeurs à Caterham, source de ressources financières importantes pour le développement de l'écurie. Mais en tête, Alonso augmente son rythme et répond à Räikkönen, en signant à deux reprises le meilleur tour en course, ce qui lui permet de se défaire de la menace Button et de revenir à 2,8 secondes de Räikkönen.
Vettel tente tout pour passer Button mais reste coincé derrière le Champion du Monde 2009, alors qu'il reste 6 tours. D'ailleurs, Alonso sent la victoire se rapprocher : il n'y a plus que 2,2 secondes d'écart, alors qu'il dispose de 5km/h de plus en vitesse de pointe, puis 2 secondes tout rond un tour plus tard, et 1,7 seconde à 4 tours de la fin. Et c'est finalement dans ce 52ème tour que Vettel parvient à dépasser au chausse-pied Jenson Button, à l'extérieur de la piste dans la chicane qui suit la seconde zone de DRS, alors que Fernando Alonso ramène l'écart avec Räikkönen à 1,4 seconde alors qu'il reste seulement 3 tours.
Plus qu'une seconde tout rond à deux tours de la fin avec un meilleur tour en course de Fernando Alonso en 1:44.090 ! Mais l'écart est légèrement au-dessus de la seconde : l'Espagnol ne dispose donc pas du DRS et perd finalement deux dixièmes sur tout le tour.
C'est donc une victoire pour Kimi Räikkönen, la première victoire pour Lotus sous l'ère Genii. Vettel, bien aidé par la voiture de sécurité, est remonté 3ème et limite les dégâts à 3 points perdus, et garde donc la tête du championnat pour 10 points.
Classement du Grand Prix d'Abu Dhabi 2012 :
N° | Pilote | Equipe | Temps | Ecart | Tours |
1 | Raikkonen | Lotus | 1h45:58.667s | 172.879 km/h | 55 |
2 | Alonso | Ferrari | +0.852 | 55 | |
3 | Vettel | Red Bull | +4.163 | 55 | |
4 | Button | McLaren | +7.787 | 55 | |
5 | Maldonado | Williams | +13.007 | 55 | |
6 | Kobayashi | Sauber | +20.076 | 55 | |
7 | Massa | Ferrari | +22.896 | 55 | |
8 | Senna | Williams | +23.542 | 55 | |
9 | di Resta | Force India | +24.160 | 55 | |
10 | Ricciardo | Toro Rosso | +27.463 | 55 | |
11 | Schumacher | Mercedes | +28.075 | 55 | |
12 | Vergne | Toro Rosso | +34.906 | 55 | |
13 | Kovalainen | Caterham | +47.764 | 55 | |
14 | Glock | Marussia | +56.473 | 55 | |
15 | Perez | Sauber | +56.768 | 55 | |
16 | Petrov | Caterham | +1:04.595 | 55 | |
17 | De la Rosa | HRT | +1:11.778 | 55 | |
18 | Pic | Marussia | +14 tours | 41 | |
19 | Grosjean | Lotus | +18 tours | 37 | |
20 | Webber | Red Bull | +18 tours | 37 | |
21 | Hamilton | McLaren | +36 tours | 29 | |
22 | Karthikeyan | HRT | +48 tours | 7 | |
23 | Rosberg | Mercedes | +48 tours | 7 | |
24 | Hulkenberg | Force India | +55 tours | 0 |
Par contre dommage pour Alonso, qui a fait une très belle course mais qui avait l'occasion de se rapprocher de la tête du championnat.
Belle remonté de Vettel, qui a eu beaucoup de chance il faut le dire ... changement de museau et de pneus pendant le SC puis ensuite le 2e changement de pneus juste avant le 2e SC ...
"Dégouté par Lewis", "Alonso deuxième dans une caisse à savon" , "Vettel il a trop de la chance et la meilleure voiture" etc ^^
Une course palpitante et un très beau podium.
Impressionnante remontée de Vettel.
Comme indiqué dans l'article, Caterham avait besoin d'une 12ème place pour dépasser Marussia au nombre de 13èmes places, et c'est donc toujours le cas.
Je vois pas en quoi c'est de la chance ????? il repart 21eme après ça alors qu'il serait repartis 14eme sans le SC avec ce changement de museau, au contraire c'est tombé à un mauvais moment, par contre je suis d'accord qu'il a de la chance pour le deuxième SC.
Plus tous les accrochages et abandons qui ont beaucoup joué en sa faveur ! Bon, il a bien su profiter de chacune des opportunités qu'il a eues, mais faut dire qu'il a été très chanceux quand même. Belle course, hein attention, je ne voudrais surtout pas créer de polémique...
Kimi super course et belle victoire.
Quel dommage pour Hamilton qui maitrisait son week end.
Et soi-disant passant, félicitations à Red Bull qui garde pour la troisième année d'affilée la couronne de meilleur constructeur. Ils prouvent encore une fois leur invincibilité et il sera sans doute extrêmement difficile de les déloger en 2013, mais qui sait en 2014 ? On verra... félicitations à Kimi et à Red Bull et espérons que les deux dernières courses soient dans la lignée de celle-là !
Attention, même si le titre Constructeurs ne devrait pas leur échapper, Red Bull doit encore marquer 4 points pour le graver dans le marbre ;)
Ah oui pardon, j'ai regardé le classement d'avant la course. Même si de toute façon, je doute que les 4 points soient quelque chose d'insurmontable pour Vettel et Webber.
Et dans l'article, ce n'est pas Grojean qui fait un strike, mais lui qui sert de quille ;)
Kimi avec beaucoup de sang froid bénéficie de l'abandon d'Hamilton parti gagnant....
Vettel a fait une course venu d'ailleurs en partant des stands et a su limiter la casse par rapport à Fernando.
Cette fin de championnat va étre haletante !!!!.
Pour les accessits : Bonne course des williams boys
Perez la grosse tete !!!. Kobayashi on l'a pas vu du grand prix et a pris une belle place.