F1. Plusieurs pilotes et écuries ont remporté des victoires durant la saison 2012. Certains, pour la première fois, d’autres plutôt comme une confirmation. Petit tour d’horizon de ceux qui ont marqué la saison 2012 de Formule 1 de leur empreinte.
On ne peut pas parler des vainqueurs de la saison 2012 sans parler de Sebastian Vettel et de Red Bull, bien sûr. Maintenant devenus incontournables depuis plusieurs années, l’écurie autrichienne et son triple champion du monde allemand deviennent les nouvelles références en Formule 1.
La discipline reine du sport automobile a pour habitude de fonctionner par période de domination. Tant au niveau des pilotes qu’au niveau des écuries. Si Juan Manuel Fangio a été le pionnier de ces ères d’hégémonie, d’autres l’ont suivi au fur et à mesure de l’histoire comme Jack Brabham, Jackie Stewart, Niki Lauda, Alain Prost, Nelson Piquet, Ayrton Senna, Michael Schumacher et dorénavant Sebastian Vettel. Tous ont en commun d’avoir remporté au moins trois titres mondiaux. Le constat est le même en ce qui concerne les écuries. Ferrari, Lotus, McLaren, Williams et maintenant Red Bull ont tour à tour dominé la compétition. L’équipe autrichienne, menée de main de maître par Christian Horner et Adrian Newey, a sûrement encore de beaux jours devant elle.
Mais d’autres vainqueurs se sont mis en avant cette saison. À commencer par Mark Webber, coéquipier de Vettel, qui est rapidement retombé dans l’ombre de son leader, même si, à un moment donné de la saison, ses deux belles victoires à Monaco et à Silverstone ont fait de lui le rival le plus sérieux face à Fernando Alonso dans la quête du titre.
D’ailleurs, l’Espagnol est assurément le vainqueur le plus étonnant de cette saison à la vue des performances de sa Ferrari en début d’année. Revenu du diable vauvert, le double champion du monde, entouré par son panache et sa grinta indéfectible, a réussi à contester le titre à Vettel jusque dans l’ultime manche de la saison. Ce qui lui fait dire d’ailleurs qu’il a, à ses yeux, réalisé une performance qu'il lui sera difficile de réitérer encore une fois dans sa carrière.
À côté de cela, les performances des deux « McLaren Boys » peuvent sembler bien ternes. Non pas dans la manière dont leurs victoires, sept au total, ont été acquises, surtout celles de Lewis Hamilton, mais surtout pour leur incapacité à transformer leurs belles performances et la rapidité de leur monoplace en réelles chances de remporter le titre. Mais cette contre-performance n’est pas vraiment imputable à Hamilton et Jenson Button, qui ont souvent dû faire face à la fébrilité de leur mécanique alors qu’ils étaient en position de gagner.