Bianchi a une vraie chance chez Force India d'après Nicolas Todt
Le manager de Jules Bianchi confie à RMC Sport que rien n’a encore été décidé concernant le deuxième baquet Force India mais estime que le Niçois a « une vraie chance » de succéder à Nico Hülkenberg. Adrian Sutil a quant à lui confirmé que rien n’était signé avec l’écurie indienne le concernant mais assure que rien ne s’y opposerait.
Après Charles Pic, Jean-Eric Vergne et Romain Grosjean, la France comptera-t-elle un quatrième représentant en Formule 1 la saison prochaine ? Jules Bianchi semble en tout cas des mieux placés, comme a pu le confirmer Nicolas Todt, manager du pilote niçois, à RMC Sport : « La décision est entre les mains de deux ou trois personnes au sein de l’écurie Force India. Je pense que Jules a une vraie chance mais rien n’est fait. Il y a beaucoup de pilotes qui tapent à la porte de chez Force India. Jules est l’un de ces pilotes et l’objectif est toujours d’obtenir le baquet pour la saison prochaine. »
De plus, « à moins d’une grande surprise », le manager français pense que « personne n’a signé à l’heure actuelle » alors qu’une annonce est attendue dans les prochains jours et que l’avenir de Jules Bianchi du côté de Silverstone semble plus ou moins suspendu à un éventuel accord de fourniture moteur entre l’écurie indienne et Ferrari.
Reconnu coupable d’une agression sur Eric Lux et condamné pour cela à 18 mois de prison avec sursis et 200.000€ d’amende, Adrian Sutil fait aujourd’hui figure de principal concurrent à Jules Bianchi pour le deuxième baquet Force India. À l’occasion de la Course des Champions, qui se disputait le week-end dernier à Bangkok, l’Allemand assurait d’ailleurs que ses problèmes judiciaires étaient désormais derrière lui et ne l’empêcheraient pas, s’il était choisi par Force India, de disputer l’intégralité des Grands Prix en 2013 : « Bien sûr, mon management et moi, nous avons vérifié auprès de tous les pays et il n’y a pas de problème pour que je voyage […]. Donc tous les problèmes que j’ai rencontrés l’hiver dernier sont résolus : c’est un nouveau départ. »
S’il a confirmé, à l’antenne de Sat.1, que rien n’était signé avec Force India, il n’en demeure pas moins convaincu d’être la meilleure option pour l’écurie indienne avec laquelle il partage une longue histoire : « J’ai été dans l’équipe pendant cinq ans, donc ils savent ce que je vaux, ils connaissent mes qualités, alors je ne serai pas celui qui ira voir l’équipe pour lui dire : "S’il vous plaît, je vous en prie, donnez-moi un volant !" […]. Je veux piloter pour cette équipe mais ils doivent aussi vouloir de moi en tant que pilote, donc c’est pour cela que je suis détendu. Je sais comment gérer cette situation, j’ai fait le maximum de ce que je pouvais pour le moment et, désormais, c’est à eux de décider si j’ai le volant ou pas. »
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