Vettel et Newey fidèles au poste malgré les convoitises


Avec plus de trente saisons à son actif, Adrian Newey ne semble pas en manque d'argent, ayant la réputation d'être l'ingénieur le mieux payé du paddock. Il est aussi un peu l'objet de quelques fascinations, se déplaçant uniquement muni de son cahier à gribouiller divers schémas donnant l'impression que les idées ne cessent de fuser pour améliorer continuellement la voiture. Cela fonctionne puisque les monoplaces sur lesquelles l'homme a travaillé ont remportées plus de courses que celles dont le volant était confié à Michael Schumacher. Le duo Vettel - Newey, ce sont 26 victoires, 46 podiums, 36 pole positions et 3 titres de champion constructeurs et pilotes en 101 courses. Les convoitises sont donc compréhensibles.
L'homme de 53 ans, indique son souhait de rester en place : « Red Bull est une super écurie avec laquelle travailler. […] J'ai toujours maintenu que je ne voulais pas passer toute ma carrière en sport automobile, et surtout pas en F1, mais aujourd'hui j'y trouve mon compte. […] Tant que ce sera le cas et qu'on me donnera du travail, je continuerai ». Il commente alors le fonctionnement et le management à la Red Bull : « Dans cette équipe, nous gardons égos et politique au minimum, et maintenons une atmosphère où il n'y a pas désignation d'un unique responsable […] Nous encourageons la créativité. Et nos résultats montrent que cela paye ».
Vettel commente : « Il est nécessaire de se sentir bien dans l'écurie pour laquelle vous courrez et c'est essentiel d'avoir une voiture compétitive. Aujourd'hui nous avons les deux. […] C'est là qu'Adrian est brillant. Il me donne confiance et dessine les voitures championnes du monde. C'est une expérience incroyable de travailler avec lui. » Il conclut alors « Je pense que nous pouvons faire encore mieux ».