F1. Alors que s’élancent, à Lima, les 1066 concurrents du Dakar, parmi lesquels, dans la catégorie camions, Jan Lammers (23 Grands Prix, 4ème participation au Dakar) et Alessandro Caffi (56 départs, 3ème participation), Motorsinside.com vous invite à découvrir les aventures des pilotes de Formule 1 qui ont tenté l'aventure sans parvenir à s'imposer dans les dunes, faute de moyens et/ou de chance.
Compétition unique où se mêlent professionnels et amateurs, le Paris-Dakar a en grande partie construit sa légende sur les déboires de ces derniers. Régulièrement plantés dans les dunes, les amateurs se virent affublés du surnom affectueux de "poireaux" qu’ils portent aujourd’hui comme un étendard, un motif de fierté. Aujourd'hui, Motorsinside.com vous propose de découvrir l’histoire de ces pilotes de Formule 1 qui, comme des "poireaux", ont connu les galères du Dakar, qu’ils y aient participé, ou non, en amateurs.
Pesca, le maudit
L’aventure Pescarolo au Dakar commença en 1980, dès la 2ème édition, dans le cadre de la folle épopée Vespa. En effet, Jean-François Piot, responsable compétition chez Vespa, eut l’idée de faire participer quatre scooters de la marque italienne, soutenus par cinq Land Rover d’assistance, pilotés par des pilotes de renom. Parmi ces derniers, Henri Pescarolo terminera le rallye au 44ème rang du classement général, qui comprenait également les Assistances. Loin d’être grisé par ce rôle "secondaire", Pescarolo a attrapé le virus du désert et y reviendra dès 1985 pour y participer pleinement cette fois-ci. Et il s’avère que le français se montre tout aussi à l’aise dans les dunes africaines que dans les lacets du Mans.
En effet, bien aidé par son copilote, Patrick Fourticq, pilote d’avion et donc bon navigateur, Henri Pescarolo va réaliser trois temps scratch avant de connaître une cruelle désillusion en abandonnant, à 40 kilomètres de la fin du rallye, sur problème mécanique alors qu’il occupait une prometteuse 4ème place.