Mark Webber, un numéro 2 qui ne songe pas à la retraite
F1. Tandis que Mark Webber confie qu’il ne pense pas encore à la retraite, Helmut Marko sous-entend, dans la presse allemande, que l’Australien est devenu, par la force des choses, le numéro 2 de l’écurie Red Bull.
Suite au départ en retraite de Michael Schumacher et au pessimisme affiché par Pedro de la Rosa sur ses chances d’être de nouveau sur les grilles en /f1/actualite/14828-hulkenberg-pour-remplacer-webber-chez-red-bull-en-2014-.html, Mark Webber sera, selon toute vraisemblance, le doyen du peloton la saison prochaine.
A 36 ans et sur le point d’entamer sa septième saison au service de Red Bull, l’Australien ne songe pas encore à la retraite : « Je n’y ai pas encore réfléchi mais ce sera un moment très difficile, ça ne fait pas de doute, » juge-t-il dans le magazine < i>GP International</i>. « Je suppose qu’il s’agit simplement de trouver le moment : ne pas décrocher trop tôt en sachant que vous avez encore plus à donner, ou alors rester trop longtemps et ne plus être assez rapide ou éprouver des difficultés à faire ce dont vous étiez capables de faire auparavant. Ça peut devenir un problème. »
Auteur en 2012 de deux pole positions et de deux succès en Grand Prix, à Monaco et Silverstone, le natif de Queanbeyan a cependant connu une fin d’année plus difficile après avoir tenue la dragée haute à Sebastian Vettel en début de saison. Si Christian Horner indique, à la décharge de son pilote, que Mark Webber « n’a jamais semblé très confortable avec les nouvelles spécifications », Helmut Marko estime que l’Australien « n’a pas coopéré de façon optimale au Brésil » et explorerait <a href="/f1/actualite/14828-hulkenberg-pour-remplacer-webber-chez-red-bull-en-2014-.html"target="_blank"title="Hülkenberg pour remplacer Webber chez Red Bull en 2014 ?">l’éventualité d’engager Nico Hülkenberg pour le remplacer en 2014</a>.
Si, jusque-là, Mark Webber n’a pas démérité face à Sebastian Vettel, il n’en demeure pas moins qu’aux yeux d’Helmut Marko l’Australien est devenu, par la force des choses, le numéro 2 de l’écurie Red Bull : « Mark sait ce que nous attendons de lui, » confie l’Autrichien au < i>Sport Bild</i>. « Depuis quatre ans, Vettel et Webber roulent pour nous. Sebastian a été dans la course au titre une fois et champion trois fois. Les statistiques parlent d’elles mêmes. Il n’y a pas de raison de penser que l’équilibre des pouvoir changera. »