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Mike Gascoyne : Kovalainen, Caterham et la réduction des coûts

F1. Dans un entretien accordé au site Crash.net, Mike Gascoyne estime qu’Heikki Kovalainen et son entourage sont les principaux responsables de l’impasse dans laquelle ils se trouvent pour 2013. Le Britannique revient également sur les ambitions de Caterham en Formule 1 et soutient les initiatives visant à réduire les coûts.

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Gascoyne fixe comme priorité d'inscrire Caterham sur le long terme en F1
© Caterham / Gascoyne fixe comme priorité d'inscrire Caterham sur le long terme en F1

Si <a href="/f1/actualite/14841-kovalainen-ne-se-fait-guere-dillusions-pour-/f1/actualite/14841-kovalainen-ne-se-fait-guere-dillusions-pour-2013.html.html"target="_blank"title="Kovalainen ne se fait guère d'illusions pour /f1/actualite/14841-kovalainen-ne-se-fait-guere-dillusions-pour-2013.html">Heikki Kovalainen ne se fait plus d’illusions sur ses chances d’obtenir un baquet pour la saison /f1/actualite/14841-kovalainen-ne-se-fait-guere-dillusions-pour-2013.html</a>, Mike Gascoyne estime qu’il ne peut que s’en prendre à lui-même, confirmant ainsi, à demi-mots, que le Finlandais ne poursuivra pas l’aventure du côté de Leafield : « Heikki est un pilote très talentueux mais, l’année dernière, son entourage ne l’a pas très bien géré et il ne s’est lui-même pas vraiment aidé. La F1 est un environnement très difficile pour tout le monde. Il a passé trois ans avec Caterham, il était bien payé et il aurait dû montrer davantage de respect à cet égard, » confie à < i>Crash.net</i>celui que l’on surnomme le "Bulldog".

Heikki Kovalainen n’a en effet jamais caché son désir de rejoindre une écurie de pointe et figurait notamment parmi les prétendants au remplacement de Lewis Hamilton chez McLaren non sans avoir également été cité sur la liste des pilotes susceptibles de remplacer Felipe Massa chez Ferrari. Refusant de payer pour un baquet, Heikki Kovalainen doit aujourd’hui faire face, dans un contexte de crise économique, à la concurrence de jeunes pilotes prometteurs et richement dotés, à l’image de Charles Pic qui défendra les couleurs de Caterham au cours des saisons à venir.

Si certains estimaient qu’en s’emparant sur le fil de la dixième place au classement des constructeurs 2012, l’écurie de Tony Fernandes disposerait des liquidités nécessaires pour garder les services du Finlandais, il semble cependant que d’autres priorités aient été fixées et ce afin de pérenniser l’écurie : « Je pense que le budget sera très serré cette année alors que, financièrement, c’est dur pour tout le monde, » analyse Gascoyne. « Nous ne pouvons pas attendre que ça vienne du jour au lendemain mais nous voulons nous assurer que le groupe Caterham est financièrement viable et qu’il engrange des ressources pour s’inscrire en Formule 1 sur le long terme. L’objectif, c’est un investissement constant pour nous assurer d’être encore là d’ici cinq ou dix ans et d’être une solide écurie de milieu de grille. »

Après un millésime 2012 nettement en-dessous des espoirs formulés en début de saison, Mike Gascoyne reconnaît qu’il était irréaliste d’attendre de Caterham qu’elle puisse rivaliser avec des écuries installées en Formule 1 depuis des années, voire des décennies : « Il faut être réaliste : si on regarde les neuf écuries devant nous, elles sont en Formule 1 depuis vingt ou trente ans, voire plus. Beaucoup d’écuries ont tenté l’aventure durant cette période et ont échoué. Même en engageant un petit budget autour de 60 à 85 millions d’euros, ce qui est énormément d’argent, vous allez probablement investir 6 millions d’euros en capital, mais si vous regardez le coût d’une soufflerie et des installations, on parle de 250 à 370 millions d’euros en équipement. Donc, une écurie relativement nouvelle ne peut pas arriver à atteindre ce niveau. Bien sûr, on raconte de belles histoires et il y a eu des fois l’an dernier où nous étions proches, mais il faut être réaliste. Pour une nouvelle écurie, entrer en Formule 1 et survivre, […] c’est assez difficile. »

Pour /f1/actualite/14841-kovalainen-ne-se-fait-guere-dillusions-pour-2013.html, Gascoyne se veut donc plus mesuré dans les ambitions de Caterham dont il s’occupe désormais de la filière automobile, fixant comme priorité le développement des activités du groupe Caterham qui a conclu un partenariat avec Renault pour raviver la flamme Alpine : « Nous sommes arrivés et avons fait du travail sérieux comparé à d’autres nouvelles écuries. Nous avons été professionnels mais nous avons pris du recul et nous nous sommes dit que nous n’y arriverons pas immédiatement, que nous devions gérer nos budgets, réaliser des investissements et réunir les ressources qui nous permettent de rester sur le long terme. Conserver notre dixième place sera la priorité [en /f1/actualite/14841-kovalainen-ne-se-fait-guere-dillusions-pour-2013.html] mais ce qui est important c’est le développement des activités du groupe Caterham. Si le groupe fait des profits, alors le projet F1 aura un avenir à long terme. » Et le Britannique d’ajouter : « La Formule 1 ne paie pas. »

Pour remédier au déséquilibre aujourd’hui presque abyssal entre les écuries de chaque extrémité du peloton, Gascoyne estime que la mise en place de mesures de restrictions des dépenses serait une avancée bénéfique à la Formule 1 : « La fin des années 1990 et le début des années 2000 était une époque où c’était simplement une guerre des dépenses. Ils ont essayé de changer ça et le budget plafonné de Max Mosley est quelque chose que je continue de soutenir parce que les écuries continuent de dépenser près de 400 millions d’euros pour rouler en Formule 1 avec deux voitures et vingt épreuves. Comment est-ce justifiable à une époque où nous sommes écologiquement et socialement responsables ? Si vingt Caterham peintes de couleurs différentes tournaient sur un circuit, personne ne remarquerait rien : ce serait probablement une course disputée, avec une super atmosphère. On n’a pas besoin de dépenser près de 400 millions d’euros mais il faut en dépenser 300 si le type à côté de vous en dépense 290 : c’est comme ça qu’a lieu la surenchère. Nous devrions imposer des limites, nous avons besoin d’un plafonnement. C’est de la folie mais tant que ceux qui établissent les règles tiendront les cordons de la bourse et se feront de l’argent comme ça, ça ne changera pas. »

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