F1. Kobayashi, Kovalainen, Petrov, Glock…sont des noms que l’on n'entendra plus sur les grilles de départ de la saison à venir. Tous ces pilotes talentueux, qui sont montés au moins une fois sur un podium d’un Grand Prix, ont été remplacés par des jeunes aux dents longues et aux portefeuilles bien fournis, qui vont avoir fort à faire pour faire oublier leurs prédécesseurs.
La Formule 1 a toujours été une question d’argent. Pour illustrer cet état de fait incontournable, on cite souvent l’exemple du premier volant de Niki Lauda, futur triple champion du monde, acheté par les millions d’un sponsor personnel. Cela se passait dans les années 70, mais tout ceci est encore présent de nos jours.
Le paroxysme de cette situation a néanmoins été atteint cette année avec des écuries à la politique de recrutement exclusivement axée sur la manne financière proposée par les pilotes. Le talent ne semble plus être le moteur principal d’une embauche dans la discipline. Quand on voit qu’un Giedo Van der Garde de 27 ans, qui n’a jamais été capable de convaincre une écurie de l’engager depuis plusieurs années, va maintenant remplacer Heikki Kovalainen, 31 ans, 109 Grands Prix, une victoire, une pole position, quatre podiums et une expérience acquise dans les plus grandes écuries (Renault et McLaren), on comprend bien que la recherche de performance n’est plus au centre des intérêts des équipes.
Certes, les pires problèmes financiers prennent à la gorge les plus petites écuries. Leurs priorités ne sont donc plus les mêmes. La preuve en est avec la disparition de HRT, la plus petite d’entre elles, qui a été obligée de déposer le bilan, ne pouvant assumer les folies dépensières inhérentes à sa présence dans la discipline reine du sport automobile.