Jenson Button, nouveau directeur du GPDA avec Vettel et De la Rosa
F1. Jenson Button remplace Felipe Massa à la direction de l’Association des Pilotes de Grand Prix. Epaulé par Sebastian Vettel et de Pedro de la Rosa, confirmé dans ses fonctions de Président, le Britannique aura notamment pour tâche de demander des éclaircissements de la part de la FIA concernant les amendes pour excès de vitesse que les pilotes ne pensaient plus avoir à verser.
Représentant l’intérêt des pilotes, notamment auprès de la Fédération Internationale de l’Automobile, le GPDA a désigné son comité directeur pour la saison 2013. Au terme d’un vote qui s’est tenu à Sepang, vendredi, lors d’une réunion de cette Association des Pilotes de Grand Prix, Sebastian Vettel, Pedro de la Rosa et Jenson Button ont été élus par leurs pairs en tant que directeurs.
Confirmé dans ses fonctions de Président du GPDA, Pedro de la Rosa se félicite de voir Jenson Button intégrer la direction de l’Association aux côtés de Sebastian Vettel qui a prolongé pour sa part son mandat : « C’est bon pour le GPDA que nous ayons deux champions du monde en tant que directeurs, » confie l’Espagnol à Autosport.
Le champion du monde 2009 remplace en effet Felipe Massa et le recrutement de Pedro de la Rosa chez Ferrari ne semble pas y être étranger puisque sinon, il y aurait eu deux pilotes de la Scuderia au sein du GPDA. En l’état, les trois premières écuries des trois derniers championnats sont donc représentées à la tête de l’Association des Pilotes qui a profité de la réunion organisée ce week-end pour discuter à nouveau des coûts de la Super Licence ainsi que de la question du montant des amendes.
En effet, pour permettre une refonte du barème de calcul du montant de la Super Licence, la FIA se serait engagée, selon Autosport, à ne plus pénaliser financièrement les pilotes pour leurs infractions. Or, à Melbourne, plusieurs pilotes ont été mis à l’amende par la FIA après des excès de vitesse dans la voie des stands.
Parmi ceux-ci, Nico Hulkenberg (Sauber) indiquait cette semaine que les pilotes attendaient des éclaircissements de la part des instances dirigeantes : « Avec le GPDA, nous cherchons actuellement à savoir où nous en sommes à ce sujet. Ça manque un peu de clarté pour le moment. » Or, toujours d’après Autosport, la FIA n’aurait pris d’engagement que concernant les pénalités financières infligées à discrétion et ne répondant donc pas à des dispositions réglementaires, ce qui est le cas pour les excès de vitesse dans la voie des stands.
En effet, l’article 30.12 du règlement sportif stipule clairement que « en dehors de la course, tout pilote qui dépasse la vitesse limite dans la voie des stands sera pénalisé de 200€ par km/h dépassé ». Nico Hulkenberg reconnaît cependant que trouver le bon équilibre de la sanction reste très difficile. A défaut d’amende, les pilotes pourraient encourir une réprimande officielle, une sanction qu’il juge, pour le coup, trop sévère, estimant l’erreur légitime du fait de la différence de la vitesse autorisée dans la voie des stands entre les essais libres - 60 km/h - et le reste du week-end - 100 km/h : « Il faut vraiment réfléchir à une alternative [aux amendes]. Une réprimande pour un excès de vitesse, ce n’est pas une bonne pénalité. On ne dépasse pas la vitesse volontairement, c’est facile d’aller un ou deux km/h trop vite en Essais Libres. C’est arrivé à tout le monde, alors une réprimande n’est assurément pas la bonne solution. »
En effet, en vertu de l’article 18.2 du règlement sportif de la Formule 1, « tout pilote qui reçoit trois réprimandes au cours d’un même championnat, écopera, au moment du troisième avertissement, une pénalité de dix places sur la grille de départ ».