Chine - Course : Alonso gagne de main de maître à Shanghai
Fernando Alonso a remporté le Grand Prix de Chine, sa première victoire en 2013 mettant derrière lui son abandon en Malaisie. Le pilote Ferrari n'a jamais été trop inquiété en tête de la course. Il termine devant la Lotus de Kimi Räikkönen et la Mercedes de Lewis Hamilton qui signe un deuxième podium consécutif.
Exclu de la séance de qualification hier, Mark Webber et son équipe ont décidé de s'élancer depuis la voie des stands plutôt que depuis la dernière position sur la grille, ce qui leur permet de pouvoir retoucher les réglages de sa RB9 afin de les adapter au mieux pour cette course. En tête, Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen se partageront, dans cet ordre, la première ligne.
A l’extinction des feux, Lewis Hamilton prend un très bon départ contrairement à Kimi Räikkönen qui se fait passer par les deux pilotes Ferrari. Fernando Alonso met la pression sur Hamilton mais le pilote espagnol ne parvient pas à passer.
A la fin du premier tour, Mark Webber est déjà de retour dans les stands ;le pilote australien qui s'était élancé en tendres chausse les médiums. Côté classement, on retrouve donc Hamilton en tête devant Alonso, Massa, Räikkönen, Rosberg, Grosjean, Ricciardo, Button, Vettel et Hülkenberg.
Au troisième tour, le DRS est activé et dans la deuxième zone, cela aide Romain Grosjean à passer Nico Rosberg. Dans le tour suivant, c'est Sebastian Vettel qui se fait passer par Nico Hülkenberg et dans la foulée, dans la ligne droite, Lewis Hamilton perd la tête au profit de Fernando Alonso et le Britannique voit également l'autre Ferrari, pilotée par Felipe Massa, lui passer devant.
Au sixième tour, Lewis Hamilton rentre aux stands, suivi par Nico Rosberg et Adrian Sutil qui a son aileron arrière fortement endommagé. Il y a un début d'incendie sur la voiture de l'allemand qui est rapidement éteint par les membres de l'équipe Force India. C'est Esteban Gutiérrez qui est rentré dans la Force India en bout de la ligne droite, la Sauber s'est immobilisée dans le dégagement avec la roue avant-droite endommagée. C'est l'abandon pour les deux pilotes.
Au septième tour, Fernando Alonso passe par les stands tout comme Kimi Räikkönen, qui résiste à la Red Bull de Mark Webber en sortant, le Finlandais reste devant l'Australien. Felipe Massa est donc en tête mais pas pour longtemps car le Brésilien passe à son tour par la voie des stands pour effectuer un changement de pneumatiques, il chausse les médiums comme ses rivaux. Massa repart derrière Hamilton, Räikkönen et Webber.
Avec ces différents arrêts, on retrouve Nico Hülkenberg en tête de la course au volant de sa Sauber devant Sebastian Vettel, Jenson Button, Sergio Pérez et di Resta, ces cinq hommes s'étant élancés en médiums contrairement à Hamilton, Alonso, Massa, Räikkönen ou Rosberg qui étaient en tendres au départ.
Après douze tours, on retrouve toujours Nico Hülkenberg en tête devant Vettel, Button, Pérez et di Resta, suivent ensuite les leaders avant la première salve d'arrêts, Alonso, Hamilton, Räikkönen et Massa qui sont déjà revenus malgré un passage par les stands.
Dans le tour suivant, Fernando Alonso passe Paul di Resta dans la ligne droite des stands avec l'aide du DRS et il commence à mettre la pression sur Sergio Pérez. Le pilote espagnol est bien plus rapide que les pilotes qui le précèdent, environ une seconde plus vite au tour. Après un tour derrière Pérez, Alonso trouve la solution dans la ligne droite des stands grâce au DRS.
A la fin du 14ème tour, Hülkenberg, Vettel et di Resta passent par les stands. Belle opération pour Red Bull et Vettel qui réalisent un arrêt en seulement 2.5 secondes contre 6.1 pour Hülkenberg et Sauber, qui voit donc son compatriote le passer dans les stands.
Quelques virages plus loin, Mark Webber touche la Toro Rosso de Jean-Eric Vergne, ce qui envoie le Français en tête-à-queue. Webber doit repasser par les stands pour changer son aileron avant. Dans le même virage, c'est au tour de Räikkönen et de Pérez de se toucher, le Finlandais poussé légèrement hors piste freine sur la partie sale et bloque ses roues et ne peut éviter la McLaren, son aileron avant est endommagé.
Dans la foulée de son arrêt, Mark Webber rencontre un problème, l'Australien est au ralenti, il poursuit mais doit s'arrêter juste après l'épingle après avoir perdu sa roue arrière droite, qui traverse la piste sans dommage fort heureusement.
Après dix-huit tours, on retrouve Jenson Button en tête devant Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Kimi Räikkönen - qui poursuit avec un aileron avant endommagé, Sergio Pérez, Felipe Massa, Sebastian Vettel, Nico Hülkenberg, Nico Rosberg et Romain Grosjean qui est 10ème. Les deux pilotes McLaren sont les seuls à ne toujours pas avoir changé de gommes alors qu'à la fin du 19ème tour, Massa et Rosberg repassent par les stands pour la deuxième fois depuis le départ.
Au 21ème tour, Fernando Alonso parvient enfin à passer la McLaren de Jenson Button pour prendre la tête. Alors qu'il s'était arrêté juste avant, Nico Rosberg est de retour aux stands pour repasser un nouveau train de médiums, à cause d'une crevaison lente a priori, l'Allemand perd gros avec ces deux arrêts consécutifs. A la fin du 21ème tour, Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen repasse par les stands, pas de changement d'aileron avant pour le Finlandais qui repart derrière la Mercedes.
Au 22ème tour, Nico Rosberg est de retour aux stands pour la 4ème fois depuis le départ et la 3ème fois en trois tours, c'est l'abandon pour le pilote Mercedes. On annonce à Alonso qu'il doit passer par les stands à la fin de ce tour et le pilote espagnol s'exécute. Il est imité par Button et Grosjean. Alonso ressort devant Pérez et Button derrière son coéquipier mais devant Lewis Hamilton. Sebastian Vettel se retrouve en tête devant Nico Hülkenberg.
Suite à l'arrêt de Pérez, on retrouve la hiérarchie suivante : Vettel, Hülkenberg, Alonso, Button, Hamilton, Räikkönen, di Resta, Massa, Grosjean et Pérez à la 10ème place.
Après vingt-neuf tours, Lewis Hamilton parvient enfin à trouver la solution face à son ancien coéquipier, Jenson Button. Le pilote Mercedes passe la McLaren pour le gain de la 4ème place. Fernando Alonso passe Sebastian Vettel juste avant la zone DRS située sur la ligne droite mais suffisamment tard pour pouvoir profiter du DRS contrairement à Vettel. Le pilote Ferrari reprend la tête de la course. Nico Hülkenberg, qui était 5ème, repasse par les stands, il chausse les tendres.
A la fin du 31ème tour, Sebastian Vettel qui était deuxième repasse par les stands. Il chausse les médiums et repart en 8ème position. Dans le même temps, Kimi Räikkönen est venu à bout de la McLaren de Jenson Button. Le Finlandais, au volant d'une Lotus toujours endommagée, est désormais 4ème. Dans la foulée de son arrêt, Sebastian Vettel parvient à passer Felipe Massa pour le gain de la 7ème place. Le champion du monde en titre efface par la suite Paul di Resta, qui rentre aux stands pour son deuxième arrêt.
Au 35ème tour, Kimi Räikkönen repasse par les stands, toujours pas de changement d'aileron avant pour le pilote Lotus. Deux tours plus tard, c'est au tour de Felipe Massa et de Nico Hülkenberg d'observer un nouvel et dernier passage par les stands. Pendant ce temps, Sebastian Vettel a passé Jenson Button pour le gain de la 3ème place.
Au trente-huitième tour, Lewis Hamilton observer son dernier arrêt aux stands. Le pilote Mercedes repart en médiums. Il est suivi dans les stands par Romain Grosjean, 7ème avant l'arrêt, et Jean-Eric Vergne, 12ème avant cet arrêt.
Au tour 41, Fernando Alonso, toujours en tête, observe son troisième arrêt aux stands. Le pilote Ferrari ressort juste derrière la Red Bull de Sebastian Vettel. Les deux hommes ne luttant pas pour le même objectif, Alonso repasse Vettel dans le tour qui suit.
Après cinquante tours, Jenson Button repasse par les stands, observant ainsi son deuxième arrêt, le pilote McLaren chausse donc les tendres après deux relais en médiums. Il ressort en 7ème position. En tête, on retrouve toujours Fernando Alonso devant Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen, Lewis Hamilton, Paul di Resta, Felipe Massa, Jenson Button, Daniel Ricciardo, Nico Hülkenberg et Romain Grosjean qui pointe à la 10ème place. Grâce au surplus de performance offert par ses gommes tendres, Jenson Button parvient à gagner une place en passant Felipe Massa.
Dans le tour suivant, c'est au tour de Sebastian Vettel d'observer son deuxième arrêt aux stands, comme Button, il chausse les tendres après deux relais en médiums. Le pilote Red Bull ressort en 4ème position, avec une belle avance sur le 5ème, Paul di Resta.
En queue de peloton, dans le lutte des petites équipes, c'est Marussia qui devance Caterham. Jules Bianchi pointe à la 15ème place devant Charles Pic, Max Chilton et Giedo Van der Garde. A deux tours du but, Paul di Resta observe à son tour un nouvel arrêt, son troisième du Grand Prix. Le pilote écossais repart en 8ème position.
Dans le dernier tour, Sebastian Vettel revient à pas de géant sur Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen grâce à ses pneumatiques tendres, mais le pilote allemand ne parvient pas à passer le Britannique, il termine dans ses échappements, mais en 4ème position.
Au drapeau à damier, c'est donc Fernando Alonso qui s'impose, au volant de sa Ferrari. Il devance Kimi Räikkönen, Lewis Hamilton, Sebastian Vettel, Jenson Button, Felipe Massa, Daniel Ricciardo, Paul di Resta, Romain Grosjean et Nico Hülkenberg qui inscrit le point de la 10ème place. Suivent ensuite Sergio Pérez, Jean-Eric Vergne, Valtteri Bottas, Pastor Maldonado, Jules Bianchi, Charles Pic, Max Chilton et Giedo Van der Garde.
Au championnat, Vettel est toujours leader, trois points devant Raikkonen. Alonso reprend la troisième place devant Hamilton et Massa et Webber. Niveau constructeur, Red Bull devance Ferrari de 5 points. Lotus est troisième.
Classement du Grand Prix de Chine 2013 :
N° | Pilote | Equipe | Temps | Ecart | Tours |
1 | Alonso | Scuderia Ferrari | 1h36:26.945 | 56 | |
2 | Raikkonen | Lotus F1 Team | +10.1 | 56 | |
3 | Hamilton | Mercedes AMG Petronas F1 Team | +12.3 | 56 | |
4 | Vettel | Infiniti Red Bull Racing | +12.5 | 56 | |
5 | Button | Vodafone McLaren Mercedes | +35.2 | 56 | |
6 | Massa | Scuderia Ferrari | +40.8 | 56 | |
7 | Ricciardo | Scuderia Toro Rosso | +42.6 | 56 | |
8 | di Resta | Sahara Force India F1 Team | +51.0 | 56 | |
9 | Grosjean | Lotus F1 Team | +53.4 | 56 | |
10 | Hulkenberg | Sauber F1 Team | +56.5 | 56 | |
11 | Perez | Vodafone McLaren Mercedes | +63.8 | 56 | |
12 | Vergne | Scuderia Toro Rosso | +72.6 | 56 | |
13 | Bottas | Williams F1 Team | +93.8 | 56 | |
14 | Maldonado | Williams F1 Team | +95.4 | 56 | |
15 | Bianchi | Marussia F1 Team | +1 tour | 55 | |
16 | Pic | Caterham F1 Team | +1 tour | 55 | |
17 | Chilton | Marussia F1 Team | +1 tour | 55 | |
18 | Van der Garde | Caterham F1 Team | +1 tour | 55 | |
19 | Rosberg | Mercedes AMG Petronas F1 Team | Abandon | 21 | |
20 | Webber | Infiniti Red Bull Racing | Abandon | 15 | |
21 | Sutil | Sahara Force India F1 Team | Abandon | 5 | |
22 | Gutierrez | Sauber F1 Team | Abandon | 4 |
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On se rends compte cette année de ce qu'apportent les grands pilotes : Lotus en 2011 c'est à la lutte avec Caterham (certes avec deux pilotes moyen), 2 ans plus tard c'est la lutte pour le titre. Mercedes c'était la lutte avec STR c'est la lutte pour le titre.
PS: Je ne sous entends pas que MSC n'est pas un grand pilote mais juste qu'il n'a pas apporter le coup de fouet en termes de motivation/moyens qu'a pu apporter, il semblerait, Lewis.
Je suis déçu que Rosberg est abandonné car j'aurais voulu voir où il se placerait...
Mercedes a quand même ce petit de dégradation. Cela se remarque surtout en début de course où c'est là qu'ils perdent tout
Chapeau à Button avec sa voiture un peu revigorée
J'aurais voulu qu'il y ait une suite avec l'incident entre Pérez et Räikönnen...
Par contre, les investigations sur les utilisations du DRS sous drapeaux jaunes sont un peu bêtes... Surtout avec le soucis de télémétries
Je pensais que Pic allait finir devant Bianchi mais ce ne fut pas le cas ! Bianchi prouve qu'il est le meilleur des 4.
Dur dur pour Gutierrez
Rappelons quand même que la monoplace n'a pas été conçue avec Hamilton mais avec Schumacher. Ce dernier a d'ailleurs semblé très impliqué l'an dernier, notamment lors des essais de Magny-Cours.
Hamilton apporte du sang frais, mais il n'est pas la seule recrue et surtout, il ne faut pas minimiser la part de responsabilité que peut avoir Michael Schumacher dans la réussite de Mercedes en ce début de saison.
Comparons ce qui est comparable (Mercedes n'était pas aussi engagé et déterminé l'année dernière et on parlait même d'un éventuel retrait en douceur) et surtout gardons nous bien d'accorder autant de mérite à un seul et même pilote.
De même, chez Lotus, c'est enfoncer une porte ouverte que de dire que Raikkonnen apporte davantage à Lotus que Senna, Heidfeld ou Petrov, mais il ne faut pas oublier que Lotus avait souffert d'un choix technique qui s'était vite révélé limité en 2011. La Lotus E20 était plus "conventionnelle" et l'arrivée de Kimi Räikkönen a non seulement apporté son expérience mais aussi une visibilité plus grande, d'où de nouveaux sponsors, plus d'argent et donc plus de capacité de développement.
Räikkönen et Hamilton contribuent naturellement aux redressement de leurs écuries respectives, mais ils ne font qu'y contribuer et, pour être complet, il ne faut pas se contenter de ne leur en accorder tout le mérite.
crf : Sutil Vettel-Button
Par contre toute ces stratégies rendaient la course un peu brouillon, je veux dire qu'il fallait être attentif TOUT le temps pour ne pas être perdu
Mais ça, c'est des courses qu'on veut à chaque fois (pas Inde 2012)
Ceci dit chapeau bas à Button, il m'a vraiment épaté !
Un peu déçu pour Lewis...mais était-ce peut-être leur en demander un peu trop que de gagner dés la 3eme course !?
Oui, mais tu n'attribues cette motivation qu'à l'arrivée de ces pilotes en omettant, chez Mercedes notamment, que Lewis Hamilton n'est que l'arbre qui cache la forêt. L'Etat major de l'écurie a beaucoup changé et, d'un point de vue technique, l'arrivée d'un homme comme Aldo Costa, l'an dernier, n'est sans doute pas étrangère à la bonne forme de Mercedes.
Chez Lotus, en dehors de 2011, déjà en 2010, la voiture était très bonne. Début 2011, l'écurie réalise deux podiums avec Heidfeld et Petrov avant de s'effondrer faute de développements dus à une orientation technique qui n'apportait pas autant de débouchés qu'escomptés.
Les pilotes sont une composante de l'écurie et sont le symbole, notamment chez Mercedes, d'un changement d'approche, d'une détermination nouvelle, mais en aucun cas le facteur du changement.
Dans ton analyse, tu oublies également qu'au même moment de l'année, la saison passée, Mercedes ne se battait pas avec Toro Rosso, mais remportait un Grand Prix en partant de la pole position. L'honnêteté intellectuelle voudrait que l'on compare ce qui est comparable. C'est sur le long terme que l'on pourra vraiment juger de l'apport de Lewis Hamilton, de Toto Wolff et de Niki Lauda chez Mercedes.
Les cloches ont retenti à Maranello (c'est de tradition) .
Les pneumatiques Pirelli sont minables et dénature la compétition qui devrait ètre basée sur la technique de la monoplace.
En outre maintenant on nous met des sanctions ça et là en fonction de qui on veut voir gagner le gp suivant et cela est décevant.
Mais c'est aussi ennuyant de voir des pilotes économes ne pas pouvoir économiser leurs pneus. Il fut une époque pas si lointaine où Bridgestone proposait des pneus en bois où l'on pouvait taper dedans et où les pilotes économes étaient désavantagés.
Etre pilote, ça ne se résume pas à la vitesse pure. Je comprends que certains n'aiment pas voir des pilotes économiser, mais personnellement, j'aime autant voir un pilote attaquer à la limite qu'un pilote économiser. J'ai pris autant de plaisir à voir Vettel attaquer comme un damné lors du dernier tour que Button gérer ses pneus pendant toute la course.
D'ailleurs, quand je lis certains qui voudraient qu'Hamilton puisse s'exprimer avec des pneus qui ne s'usent pas, je regrette simplement que les gens passent à côté de ce qu'arrive à faire Hamilton avec des Pirelli qui s'usent. Ce pilote dont on dit que le style de pilotage est agressif, a depuis trois ans faire mentir tous ceux qui affirmaient qu'il souffrirait avec les pneus Pirelli. Il a adapté son style de pilotage montrant qu'il était bel et bien de la trempe des grands champions et pas seulement un bourrin qui tape dans les pneus.
Il faut arrêter de penser à ce que les pilotes feraient avec des pneus qui se dégradent moins pour apprécier ce qu'ils font avec les pneus Pirelli.
Après, c'est une question de goût, soit on aime les attaquants, soit les pilotes un peu plus économes. Personnellement, j'apprends à apprécier les deux. Je reconnais que les goûts ça ne se discute pas, mais personnellement ça me surprend toujours qu'on puisse dire qu'un pilote ne peut s'exprimer que s'il a des pneus qui ne se dégradent pas. Hamilton m'impressionne plus aujourd'hui parce que justement, il arrive à concilier sa vitesse avec la gestion des pneumatiques, à tirer tout le temps 100% de ce qu'il a entre les mains.
A mon sens Pirelli devrait revenir à une dégradation comme l'année passée, ils seraient un bon compromis entre rapidité et endurance...(ceux de 2011 étant déjà trop endurant !)
@RS: En effet Ferrari à l'air très à l'aise avec les pneus (à cause de l'utilisation d'une autre soufflerie !?) et en effet Fernando est un pilote alliant avec brio rapidité et gestion (il nous en a donné la preuve...) tout comme Räikkonnen .
@Fan F1: Merci de nous laisser l'opportunité d'échanger ces conversations, c'est super ;)
Je suis d'accord sur le fait que la dégradation des pneus est peut-être trop importante ou disons plutôt qu'elle laisse encore moins la place à l'expression de la performance.
Là où c'est le plus embêtant, c'est en qualifications où les pneus chutent en performance dès le tour de chauffe.
Il faudrait surtout que Pirelli soit rapidement fixé sur son sort en 2014 pour qu'ils puissent travailler sur les pneus 2014 et essayer de trouver des solutions pour que les écuries ne soient pas autant prises au dépourvu l'année prochaine. Pour cette année, si ce n'est être plus conservateur dans ses choix d'allocation, Pirelli ne peut pas faire grand chose sans l'approbation unanime des écuries.
Un truc serait faisable avec un accord probable des équipes : Augmenter le nombre de pneus alloués. En en rajoutant 3 on aurait au moins des qualif.
Tout est envisageable avec l'accord des équipes. Augmenter le nombre de trains alloués ne résoudrait qu'une partie du problème. Aujourd'hui, outre le besoin d'économiser des pneus, la plupart des temps, les pneus perdent en performance dès leur tour de chauffe.
Pour ma part, le fait que la F1 tourne autour des pneus, c'est pas ca pour moi la F1. C'est la catégorie reine du sport automobile, c'est pas rien, et c'est pas en voyant un attaquant comme Hamilton faire attention à ces pneus que ca met en valeur ce sport. La F1 c'est fait pour "attaquer" pas pour "économiser". On a l'impression qu'il roule sur des oeufs, c'est pitoyable.
Je parie que la Nascar doit bien se foutre de la gueule de la F1 avec ces pneus qui tiennent pas plus de 2 tours, faut pas exagéré. je veux bien que ce soit fait pour améliorer le spectacle mais la c'est en train de plutot le ternir oui, si on a envie de regarder des courses comme ca, faut se tourner vers les courses d'endurance alors pour la gestion des pneus, pas pour la F1. Que Pirelli fasse au moins des pneus qui tiennent 12-15 tours, pas 3 tours quand meme... Je trouve les courses beaucoup plus chiantes, voir un Hamilton se retenir d'attaquer, je trouve que c'est un énorme gachis vraiment, on aura peut etre plus la chance de voir sur la grille des pilotes attaquants comme Lewis dans l'avenir quand il prendra sa retraite... Qui sait
vous imaginer comme ca serai marrant une course ou la perf des qualif suffirai a donner l arrivee d un gp ?
parce que avec pas de "gestion" c est cela qui arriverai
En course j'estime qu'aucun pneu ne devrait tenir moins de 10 tours minimum avant de s'effondrer.
Si les équipes et pilotes ont du mal à gérer les pneus ce n'est pas trop à cause de leur faible endurance, mais plutôt à cause de leur trop brutale chute de performance lorsque le pneu est en fin de vie. Ça arrive tellement subitement que cela surprend tous les pilotes.
C'est comme si que la piste perdait 15 degrés en l'espace de deux secondes...
Juste pour ce qui est du premier pit stop il perd 5 s en s?arrêtant 1 tour aprés juste ca deja c'est affolant encore pire qu'a Melbourne .
Et dire qu'on a pas encore vu les super tendres...
Je pense que, par exemple, il faudrait allouer une spécification rien que pour les qualifs, tendre ou super tendre. Mais en parallèle à ça, faire en sorte que les pilotes/écuries bloquent le choix de pneu de départ le samedi après la qualification. Histoire d'avoir une qualification très intéressante sur la performance pure et un dimanche avec plus de gestion... Ce n'est que mon avis mais une séance de qualification comme celle ci n'est absolument pas marrante à voir sans même imaginer que des gens puissent avoir payés pour voir ça en piste !