Bahreïn se verrait bien ouvrir de nouveau la saison de F1
F1. Depuis son arrivée au calendrier du championnat du monde de Formule 1, Bahreïn a ouvert la saison par deux fois et les responsables du circuit de Sakhir aimeraient bien que cela se reproduise dans les années à venir.
Le Grand Prix d'Australie a été le premier Grand Prix de chaque saison de Formule 1 depuis 1996, à l'exception de deux années, en 2006 et 2010 lorsque cet honneur est revenu à Bahreïn, présent sur le calendrier de la F1 depuis 2004. Le reste du temps, la course disputée à Sakhir s'est retrouvée parmi les premières courses - à l'exception de l'édition 2011, annulée suite au "Printemps arabe" - mais son patron aimerait bien retrouver ce statut de Grand Prix d'ouverture.
« C'est bien de débuter la saison, cela nous donne une chance d'avoir les équipes plus longtemps ici, il y a plus d'anticipation, plus d'inconnues, comment les voitures vont réagir avec les nouveaux pneumatiques, les règles, les pilotes sont tout juste dans le rythme. Mais la décision n'est pas entièrement la notre. Nous pensons à 2014 et au-delà, mais il est trop tôt pour discuter du calendrier pour 2014. Nous sommes ouverts à toute proposition, » a ainsi confié Zayed Alzayani, dans le paddock du circuit de Sakhir, qu'il dirige.
Le calendrier du championnat du monde de Formule 1 est l'apanage de la Formula One Management de Bernie Ecclestone et ce dernier n'est pas opposé à cette idée, comme il l'a confié à Reuters : « Nous pourrions le faire, je pense. Nous devons étudier cela. »
Afin de faire pencher un peu plus la balance en sa faveur, Zayed Alzayani aimerait bien coupler ce statut de premier Grand Prix de la saison avec celui d'hôte de la dernière séance d'essais de pré-saison. Cela est déjà arrivé par le passé, en 2008, lorsque Ferrari et Toyota s'étaient rendues à Bahreïn pour une séance d'essais. Une autre séance aurait pu se tenir à Bahreïn en 2011, mais elle avait finalement été annulée et relocalisée à Barcelone.
« Le seul problème que nous avons - pas nous, mais les équipes - est le coût de la logistique pour venir ici et repartir en Europe. C'est l'un des avantages d'avoir la première course, car elles peuvent venir pour les derniers essais et ensuite laisser leurs équipements ici jusqu'au week-end de course, » a ajouté Alzayani.