F1. Aujourd'hui, Mercedes et Pirelli doivent se justifier devant le Tribunal International de la FIA de l'organisation d'essais "privés" en marge du Grand Prix d'Espagne. Lewis Hamilton et Nico Rosberg risquent aussi des sanctions. D'habitude, dans ce genre d'affaires, les pilotes s'en sortent bien.
Scandale rime rarement avec pilotes punis. Généralement, ce sont surtout les écuries et leurs directeurs qui reçoivent les sanctions. Pourtant, Lewis Hamilton et Nico Rosberg seront aussi jugés par le tribunal international de la FIA pour l'affaire du "Testgate". Les pilotes sont rarement inquiétés. Dans le <a href="/f1/actualite/15642-formule-1-polemiques-et-scandales.html"target="_blank"title="Formule 1, polémiques et scandales">catalogue des scandales</a>que nous avions publié il y a deux semaines, seuls quelques pilotes ont été traités à égalité avec leur écurie.
En 1984, les pilotes Tyrrell Martin Brundle et Stefan Bellof ont été exclus du championnat du monde au même titre que leur écurie. Ils devaient ravitailler des billes de plomb en fin de course pour atteindre le poids réglementaire. Difficile de clamer leur innocence dans ces conditions. Ils connaissaient forcément la raison de leur arrêt aux stands. Les faits sont similaires pour l'affaire du double réservoir de Bar-Honda en 2005. Lors de leur dernier ravitaillement, un deuxième réservoir caché dans les Bar-Honda de Jenson Button et Takuma Sato était gavé d'essence pour là aussi, atteindre le poids réglementaire. Résultat : deux Grands Prix de suspension pour tout le monde dont le rendez-vous le plus important de la saison, Monaco.
<b>Assurer la justice du championnat du monde de F1</b>