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F1. Officiel : Pas encore de verdict dans l'affaire Mercedes / Pirelli

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Officiel : Pas encore de verdict dans l'affaire Mercedes / Pirelli

F1. Après une journée de travaux, le Tribunal International de la FIA a décidé de ne pas décider aujourd'hui et repousse sa décision sur les tests pneumatiques effectués par Mercedes pour le compte de Pirelli à demain.

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Décision vendredi dans l'affaire Mercedes / Pirelli
© Fan-F1 / Décision vendredi dans l'affaire Mercedes / Pirelli

Le Tribunal International de la FIA, saisi dans le cadre du "Testgate", a indiqué qu'il ne rendrait pas de verdict aujourd'hui, réservant sa décision dans l'affaire impliquant Mercedes et Pirelli à demain. Pour rappel, le Tribunal International de la Fédération Internationale de l'Automobile a été convoqué à la suite des essais pneumatiques effectués par l'écurie allemande et le manufacturier italien à la suite du Grand Prix d'Espagne en mai dernier. Ces tests réalisés avec les voitures et les pilotes de 2013, a priori contraires au règlement, se sont pourtant déroulés avec l'assentiment de Charlie Whiting, directeur de course de la Formule 1 et membre de la FIA ;c'est en tout cas l'un des principaux arguments avancés par Mercedes.

Mark Howard, représentant de la FIA au tribunal, s'est empressé de réfuter tout accord de ce type : « Que Whiting y ait consenti ou non, ce n’est pas pertinent, parce qu’effectuer de tels tests, par rapport à l’article 22, est une violation, jusqu’à ce qu’[un changement] soit décidé par le Conseil mondial du sport automobile. Whiting s’est vu poser une question générale et non-spécifique : la question générale concernait la permission d’utiliser une voiture de 2013. Sa réponse préliminaire était qu’un tel test pourrait se conformer à l’article 22 à condition que le but soit, pour Pirelli, de tester ses pneus et qu’il contrôlerait cela. » Mais M. Howard d'ajouter qu'une telle réponse de la part d'un de ses membres - aussi éminent soit-il - n'implique pas l'institution : « Cette communication n’était pas un accord de la FIA : ce n’était rien de plus qu’une interprétation de l’article 22 par Whiting et Bernard ».

Intervenant plus tard dans la journée, Ross Brawn a tenu à rappeler le rôle de Charlie Whiting dans le bon fonctionnement du système réglementaire de la Formule 1 : « Charlie est la référence pour tous les problèmes sportifs, surtout sur un circuit parce qu’il y a beaucoup de problèmes qui surviennent lors d’un week-end de course, et Charlie s’en occupe en tant que directeur de course. Une grande partie des règles sportives nécessite une réponse en temps utile pendant un Grand Prix, donc si nous nous trouvions dans une situation où pour une clarification ou une vérification il faut enclencher une procédure, alors il y aurait beaucoup de domaines où ce serait assez compliqué. »

Paul Harris, avocat de Mercedes, a quant à lui rappelé la formulation de l’article 22 pour disculper Mercedes : « [Doivent être considérés comme des tests], les essais en piste - ne faisant pas partie d’un événement (un Grand Prix, ndlr) - organisés par un concurrent inscrit au championnat. » Pour lui, ce morceau de phrase suffirait à démontrer que Mercedes n’a pas enfreint le règlement : « Ce n’était pas un test organisé par Mercedes. Les mots sont cruciaux dans l’article 22 : « organisés par ». Les tests de Pirelli n’étaient pas organisés par Mercedes, il est irréfutable qu’il s’agissait d’un test organisé par Pirelli. Cette preuve est confirmée par Pirelli, donc les gens qui étaient présents ont unanimement donné la même preuve sur ce qui se passait, qui le faisait et qui était en charge de cela. Il est indéniable que les tests étaient organisés par Pirelli. »

Du côté du manufacturier italien, la défense est claire : Pirelli n'est pas soumise à la réglementation sportive et ne peut donc être inquiétée ;c'est en tout cas ce qui a été avancé par Dominique Dumas, l'avocat de Pirelli : « Nous suggérons qu’il est clair que Pirelli n’est pas liée par les réglementations. Pirelli ne peut pas comprendre l’action disciplinaire, Pirelli agit seulement avec les droits donnés par la FIA. Nous ne pouvons pas comprendre la procédure disciplinaire. Ferrari et Red Bull ont confirmé qu’elles n’ont aucun grief contre Pirelli. Les plaintes sont infondées parce qu’il a été reconnu que Pirelli n’a pas violé le code. »

S’appuyant sur le cas opposant la FIA à Flavio Briatore, suite au « Crashgate », l’homme de loi d’ajouter : « Dans l’affaire "FIA c/ Flavio Briatore", un expert a expliqué que la FIA, soumise au droit français, pouvait avoir compétence pour les problèmes sportifs et les statuts, mais pas de compétence ou de pouvoir de sanction sur les gens qui n’ont pas accepté de se soumettre aux règlements. Il ne peut y avoir de sanction sans une base légale solide et Pirelli ne peut pas accepter et n’acceptera pas que son image, la qualité de ses produits et sa crédibilité soient ternies par une instance qui n’est pas admissible et qui est infondée. » Dumas de conclure : « J’espère que la décision que vous prendrez va apaiser les tensions et va permettre aux parties de se retrouver et de se prononcer sur les règles qui se réfèrent aux tests pneumatiques en F1. Il est absolument urgent et impératif de le faire. »

En dehors de l'aspect réglementaire, la question a été de savoir si Mercedes avait retiré une avantage sportif. Si pour Mark Howard, l'avocat de la FIA, cela ne fait pas de doute, la position de Ross Brawn est plus nuancée : « Je ne vois pas comment. Nous ne savions pas ce qu’étaient les pneus ;nous ne savions pas les détails de ce que Pirelli faisait. Nous travaillons toujours selon le principe qu’aucune information vaut mieux qu’une mauvaise information. Je ne vois pas comment nous aurions pu utiliser la moindre donnée issue de ce test. » Il rappelle cependant que l'usage de la télémétrie est un impératif : « Il est essentiel que l’équipe garde une trace de ce qui se passe avec la monoplace quand elle roule pour s’assurer qu’il n’y a pas de dysfonctionnement, ou des problèmes sur la voiture ;la télémétrie a été utilisée pour le fonctionnement normal de la voiture. »

Enfin, malgré tout, le directeur de l’équipe ne cache pas que Mercedes a pu en retirer un avantage : « Je pense que c’est inévitable, et que c’était une considération prise en compte quand nous avons eu la permission de la FIA d’effectuer les tests, toutes proportions gardées. »

Rendez-vous demain pour l'aboutissement de la procédure devant le Tribunal de la FIA.

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