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Italie : Chiffres et données techniques

F1. Petit tour d'horizon des contraintes techniques qu'impose le circuit de Monza sur le châssis, le moteur et les pneumatiques des monoplaces de Formule 1.

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Monza et ses lignes droites attendent la F1 de pied ferme ce week-end !
© Ferrari / Monza et ses lignes droites attendent la F1 de pied ferme ce week-end !

Ce week-end, la F1 se rend en Italie, sur le temple de la vitesse, à Monza. Si Sebastian Vettel et Red Bull dominent la F1 en ce moment, Monza ne leur réussit pourtant pas vraiment. En effet, si Vettel a déjà gagné deux fois - en 2008 avec Toro Rosso et en 2011 avec Red Bull, l'équipe autrichienne n'a signé qu'un podium en Italie lors de ses 16 départs, la victoire de Vettel. Le deuxième meilleur résultat de Red Bull est la 4ème place de Vettel en 2010.

Vettel est tout de même l'un des pilotes du paddock qui a le mieux réussi à Monza, étant l'un des trois à avoir gagné en Italie (2 victoires) avec Alonso (2 victoires également) et Lewis Hamilton (1 victoire).

Le circuit est un tracé rapide où dépasser est possible, notamment avec le DRS, mais pourtant la pole position semble avoir son importance car depuis les années 2000, le vainqueur est parti 10 fois sur 13 de la première position sur la grille. Seuls Michael Schumacher, 2ème sur la grille en 2006, et Rubens Barrichello, 4ème en 2002 et 5ème en 2009, sont parvenus à s'imposer sans avoir signé la pole.

Il est également intéressant de noter que Peter Gethin, qui s'imposa en 1971 depuis la 10ème place sur la grille, est le pilote qui a gagné à Monza en s'élançant le plus loin. Le pilote britannique l'emporta au terme d'une course ultra-serrée, la plus serrée jamais vue en Formule 1, les cinq premiers pilotes n'étaient séparés que par 610 millièmes ! Ronnie Peterson (2ème) termina à 10 millièmes, François Cevert (3ème) à 90 millièmes, Mike Hailwood (4ème) à 180 millièmes et Howden Ganley (5ème) à 610 millièmes donc.

Le Grand Prix d'Italie est intimement lié à l'Autodrome de Monza car la première édition, en 1950, se déroulait déjà sur ce tracé - même si au fil des années, l'ovale a cessé d'être utilisé. Le Grand Prix ne s'est pas déroulé à Monza qu'à une seule reprise, c'était en 1980 lorsque le circuit était rénové, la course s'était déroulée sur le tracé d'Imola - qui fut l'hôte du Grand Prix de Saint-Marin par la suite.

Du côté des opportunités de dépassements, elles ne manquent pas avec le phénomène d'aspiration mais la FIA a tout de même décidé de mettre en place deux zones DRS, avec deux points de détection. La première zone DRS se situe sur la ligne droite avant la chicane Ascari et la deuxième se situe sur la ligne droite des stands. En ce qui concerne les commissaires de course, c'est Danny Sullivan qui sera le 4ème commissaire-pilote.

Pour ce qui est de la météo, il devrait faire beau à Monza, même si la pluie pourrait s'inviter, mais pas pendant les diverses séances de F1 d'après les prévisions de ce jeudi.

Monza côté châssis


Tom McCullough, Responsable de l'ingénierie de piste de l'écurie Sauber F1 Team :
« Monza est un défi unique pour les pilotes et les ingénieurs car l'efficacité du circuit nécessite la configuration avec le moins de traînée de la saison. La piste est bien connue pour ses longues lignes droites. La majeure partie avec moins d'adhérence vient des virages pris à moyenne vitesse et des deux chicanes lentes. Le circuit est assez bosselé dans certains endroits et vous avez besoin d'utiliser les vibreurs, donc la qualité de franchissement est un facteur important. Le circuit tend à favoriser les stratégies avec peu d'arrêts à cause du temps perdu dans les stands. »

Monza côté moteur


Rémi Taffin, Directeur des opérations en piste de Renault Sport F1 :
« Monza représente le test ultime pour les performances et la fiabilité d’un moteur. Plus des trois quarts du tour sont passés à pleine charge et la vitesse dépasse les 320 km/h à quatre reprises. Le RS27 sera utilisé à plein régime pendant près de 20 secondes sur deux sections du circuit, soit deux fois plus qu’une piste de dragster. Il n’y a que les appuis générés par les ailerons qui empêchent la monoplace de décoller. Un petit avion s’envolerait dans le même temps en atteignant la vitesse des voitures au bout de la ligne droite des stands.

Les F1 évolueront également à leur plus haute vitesse moyenne de l’année, à près de 240 km/h. Les trois chicanes cassent le rythme du circuit et les pilotes essaient de tendre au maximum leurs trajectoires. Lorsque les monoplaces sautent les vibreurs, les composants internes sont alors déchargés un court instant. Ces phases de gros freinages et d’accélérations soudaines placent chaque pièce sous d’énormes contraintes. C’est pourquoi nous préférons utiliser si possible des moteurs neufs.

Bien que le V8 tourne à plein régime pendant 75% du tour, la consommation d’essence est une des plus basses de la saison et les voitures prennent donc le départ avec une masse de carburant relativement faible. Ce circuit est effectivement le plus économique de la saison, dans la mesure où le moteur fonctionne à niveau constant durant de longues plages de temps avec des appuis aérodynamiques réduits.

Il ne s’agit toutefois que du seul domaine 'réconfortant' pour les moteurs à Monza ! Sur cette course, vous verrez chaque motoriste beaucoup plus nerveux qu’à l’accoutumée… »

Monza côté pneumatiques


Les gommes disponibles pour les pilotes à Monza sont les suivantes :
  • Mediums (flancs blancs) ;
  • Durs (flancs oranges) ;
  • Intermédiaires (flancs verts) ;
  • Pluie (flancs bleus).

L'avis de Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport :
« Monza est évidemment notre course à domicile, à seulement une demi-heure de nos locaux de Milan. Il est très facile de comprendre pourquoi cet endroit a été baptisé 'Le Temple de la Vitesse'. C’est en fait le circuit le plus rapide du championnat et les longues lignes droites et les virages rapides qui placent énormément d’énergie dans les pneus. La surchauffe et le bullage peuvent donc devenir un problème si ce facteur est mal contrôlé.

Un usage correct des pneumatiques peut avoir un effet très important sur le déroulé de la course. C’est ce que les équipes évalueront au cours des essais libres de vendredi. Ici, c’est non seulement la performance des pneus qui est testée, mais également la durabilité, en raison des nombreux impacts à forte vitesse sur les vibreurs – un autre aspect important de cette course. Monza est l’une des courses les plus populaires de l’année, de nombreux tifosi y assistent, et nous sommes très impatients d’y être. »

L'avis de Jean Alesi, ambassadeur Pirelli :
« J’adore Monza et j’y ai connu tant de moments fantastiques ! Je me suis trouvé en pole à deux reprises et je pense que j’ai passé près de la moitié de ma 'carrière' à Monza en tête de la course, mais des problèmes mécaniques se sont mis en travers de mon chemin ! En ce qui concerne les pneus, c’est une course très exigeante et il s’agit du circuit le plus rapide de la saison ; il est donc assez clair qu’il faut les mélanges les plus durs possible. Les monoplaces tournent avec de faibles appuis et peuvent ainsi pas mal glisser dans les courbes. Limiter ce risque est la clé pour épargner les pneus.

Avoir une bonne pression pneumatique est très important également à Monza : il faut s’assurer que celle-ci n’est pas trop faible. C’est crucial pour les vibreurs, en particulier, où l’on frappe fort. De nos jours, le style de pilotage fait que l’on prend presque les chicanes comme des lignes droites, avoir une bonne pression est donc encore plus important que par le passé. Monza, ce sont aussi les tifosi ! Le soutien que j’ai reçu de leur part à l’époque en tant que pilote Ferrari fut fantastique : on pouvait vraiment le sentir ! En termes d’ambiance, le Grand Prix de Monza est vraiment spéciale ! »

Monza en chiffres


Longueur du circuit de Monza5,793 km
Nombre de virages11 (7 à droite et 4 à gauche)
Vitesse moyenne236 km/h
Vitesse de pointe331 km/h
% d’un tour à pleine charge72
Consommation de carburant2,5 litres par tour ;62 l/100km
Record du tour1:21.046 (Rubens Barrichello, Ferrari, 2004)

Le Grand Prix d'Italie 2012


Pole position :
Lewis Hamilton (McLaren) en 1:24.010

Podium :
1 - Lewis Hamilton (McLaren)
2 - Sergio Pérez (Sauber)
3 - Fernando Alonso (Ferrari)

Meilleur tour en course :
Nico Rosberg (Mercedes) en 1:27.239

[A partir des communiqués publiés par la FIA, Pirelli, Renault Sport F1 et Sauber F1]

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