Rush sortira cette semaine en France. La chronique Pitstop a pu poser les yeux sur le dernier film de Ron Howard et forcément on vous en parle.
Enfin ! Rush va sortir dans les salles obscures de l'hexagone. L'attente aura été longue. Depuis l'annonce du projet l'excitation est palpable et est montée en puissance avec la diffusion des premières images fixes et autres trailer.
Un film sur la F1, les fans en rêvaient sans vraiment oser y croire. Depuis "Grand Prix" en 1966, le sport qui figure parmi les plus médiatisé n'avait plus eu l'honneur d'Hollywood. Il y a bien eu le projet de Silverster Stalone qui se sera finalement tourné vers l'Indy, sans qu'on le regrette quand on voit Driven.
La mission de Ron Howard n'était pas des plus simples en s'attaquant à cette saison 1976 ; réussir un film grand public sans laisser les puristes sur leur faim. Et puis comment réussir à faire ressentir toute l'intensité de ce duel Lauda-Hunt, faire transparaître cette rivalité profonde entre les deux hommes, le tout en deux heures ? Le sujet était vaste autant que riche et c'est sans doute aussi pour ça qu'il était si attendu par les aficionados qui chaque dimanche de course allument leur téléviseur. Au moment d'écrire ces lignes je dois avouer que je suis un peu dans une situation similaire ; réussir une critique la plus objective possible et non celle d'un fan a qui on aurait offert son cadeau de Noël en avance.
Autant ne pas faire durer le suspense plus longtemps : oui Rush est une réussite. La rivalité entre les deux champions est abordée à la racine, depuis la F3, pour monter crescendo jusqu'à cette fameuse saison 1976 qui est au centre du film. Évidemment il y a quelques raccourcis inévitables, comme l'affaire de l'essence à Monza qui est occultée pour se centrer pleinement sur la relation entre Hunt et Lauda au moment ou celui-ci fait son retour pour ne pas perdre pied dans la lutte pour le titre mondial, car c'est cette relation qui est au centre du film, cette rivalité qui va évoluer vers un profond respect mutuel. Ce come-back fait partie des moments forts du film au même titre que l'accident du Nürburgring. On a beau savoir ce qu'il va arriver Ron Howard parvient à nous scotcher dans notre fauteuil sans en faire trop. Pour rester sur la réalisation, les monoplaces sont tout simplement sublimes et voir ces vieux bolides en HD sur grand écran est un bonheur visuel de même que sonore avec le bruit des blocs Ferrari et Cosworth. Mention spéciales aussi pour la musique de Hans Zimmer sans laquelle le film ne serait pas non plus tout à fait le même. Petit bémol très personnel, le montage qui enchaîne les plans à une vitesse folle lors des séquences de course. C'est ce que j'appelle le syndrome Jason Bourne.
Je fais 3 fois au cinéma par an ce film sera un des trois (dès vendredi ;-P)
Le SAV ne fait pas parti des Golden Blog Award cette année ?
Est-ce que dans les année 70', la sécurité était à ce point négligéé/oubliée pour que des photographes soient sur le circuit ?
Tout d'abord, j'ai été surpris par le peu de gens qu'il y avait : 8 personnes dans un salle de 200 places !!! Cela peut s'expliquer par l'heure et le jour (vendredi quoique le 27/09, c'est congé pour pas mal de personne) ! J'espère que le film aura plus de succès que ça car il est génial
Un film vraiment touchant ouvert à tout type de public
Moi qui ne connait pas cette époque, j'ai pu voir que la F1 était fort différente qu'avant avec de nombreux risques !!! Tout les faits décrits sont exacts, ce qui est chouette !
Il est vrai qu'on peut reprocher le fait que les plans lors des courses sont trop rapides
J'ai pas aimer les scènes quand Lauda est à l'hôpital :/
A part cela, je n'ai rien à dire
A recommander
Allez-y !