F1. Ce sont les rues tracées au cordeau de Phoenix qui ouvrent le bal de la saison 1990 de Formule 1. Un Grand Prix qui va voir la confirmation du talent d'un jeune pilote français : Jean Alesi.
La première surprise de ce Grand Prix vient de la grille de départ. En pole, Senna ? Non. Alors Prost ? Pas mieux. C’est Berger qui met tout le monde d’accord. Mais derrière l’Autrichien, transfuge de chez Ferrari, on ne retrouve ni Senna, ni Prost, ni Mansell. Pierluigi Martini et sa Minardi se place aux côtés de la McLaren, suivi d'Andrea de Cesaris et Jean Alesi. Une explication toute simple. Les pneus Pirelli qui équipent la Minardi, la Dallara et la Tyrell. Plus constants sur ce circuit urbain, les Pirelli ont maté les Goodyear sur leur terre.
Alesi s’échappe, Prost voit rouge
Au départ, Alesi saute les trois voitures qui le précède pour prendre la tête au premier virage. Le Français s’échappe. Lui qui avait débuté en 1989 au Castellet avec Tyrell, prouve à son patron qu'il avait fait le bon choix. Derrière, Berger mène la chasse. Senna est 5e, Prost 7e.
Les Ferrari semblent hors du coup. Elles ne verront même pas l’arrivée, Prost et Mansell abandonnant sur casse moteur. Pendant ce temps, Senna est passé 2e devant Berger et part à la chasse derrière Alesi.