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Red Bull : Newey admet que le changement de pneus a joué un rôle

F1. Interrogé sur la saison 2013, Adrian Newey est revenu sur les difficultés rencontrées par Red Bull et notamment la question des pneus Pirelli dont le changement aura été à l'avantage de l'équipe autrichienne.

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Red Bull et Vettel : il en faut pneu pour être heureux
© Gepa / Red Bull et Vettel : il en faut pneu pour être heureux

A l’aube d’une saison 2014 qui rebattra les cartes sur le plan règlementaire, privilégiant le moteur hybride sur l’aérodynamique et revenant à une conception pneumatique certainement plus conservatrice, Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull, l’équipe quadruple-championne du monde en titre, est revenu sur la saison /f1/actualite/15786-grande-bretagne-course-nico-rosberg-au-bout-du-suspense.html, la dernière de l’ère des V8, marquée par les problèmes pneumatiques.

« Il n’y avait aucune garantie que nous allions avoir une bonne voiture cette année, et tout le monde se rapprochait, » a-t-il confié à < i>Autosport</i>. « C’est la cinquième saison de cette règlementation – qui est de plus en plus stricte. » La saison /f1/actualite/15786-grande-bretagne-course-nico-rosberg-au-bout-du-suspense.html marquait en effet la fin d’une période réglementaire débutée en 2009, durant laquelle les voitures de Formule 1 ont vu l’agrandissement des ailerons avant, le rétrécissement des ailerons arrière ainsi que, entre autres, la fin des appendices aérodynamiques multiples.

La première moitié de saison /f1/actualite/15786-grande-bretagne-course-nico-rosberg-au-bout-du-suspense.html a été, pour Red Bull et Adrian Newey, source d’inquiétudes : « Je pense que nous avons vu, au départ de la saison, que c’était très serré. Ferrari a commencé très fort et Mercedes était très solide, et en arrivant en aout, nous sentions que ça allait être vraiment dur. » Mais le travail de l’écurie de Milton Keynes et le retour aux gommes de la saison précédente ont permis à la firme de s’adjuger les titres pilote et constructeur : « Et puis, je pense que nous avons effectué quelques améliorations sur la voiture, Pirelli aussi a dû revenir aux pneus de 2012 ce qui a semblait mieux convenir à la voiture et c’est allé soudainement comme sur des roulettes. »

Le changement de gommes est intervenu après l’épisode du <a href="/f1/actualite/15786-grande-bretagne-course-nico-rosberg-au-bout-du-suspense.html"target="_blank"title="Grande-Bretagne - Course : Nico Rosberg au bout du suspense">Grand Prix de Grande-Bretagne</a>au cours duquel quatre pilotes avaient subi des crevaisons en pleine course. Dans un contexte très délicat, marqué par les contestations concernant les pneus et leur comportement, jugé imprévisible, la manche britannique avait scellé le sort des pneus Pirelli P-Zero version /f1/actualite/15786-grande-bretagne-course-nico-rosberg-au-bout-du-suspense.html, remplacés dès l’été par des pneus construits selon les standards de la saison 2012, ces décisions étant cette fois prises sur l’autel de la sécurité.

Adrian Newey ne nie pas l’apport de cette modification pneumatique dans les performances de Red Bull, qui a enchaîné neuf succès consécutifs – série en cours – entre la Belgique et le Brésil grâce à Sebastian Vettel : « Le changement de pneus nous a certainement aidé, probablement plus que certains de nos concurrents. »

Le Britannique explique cela par les caractéristiques intrinsèques de la RB9 : « Notre avantage en termes de performances tendait à être dans les virages à haute vitesse et au freinage des lignes droites, quand vous avez le maximum de charge sur les pneus. Donc, quand vous avez un pneu qui est clairement fragile et incapable de faire face aux charges importantes […] il va sans dire que vous êtes moins à même de profiter de cela. »

Selon Newey, s’il a fallu attendre aussi longtemps pour se séparer de gommes imprévisibles c’est avant tout pour des raisons politiques : « Evidemment, il y a beaucoup de politique autour de ça, avec deux équipes en particulier qui ont fait du lobbying pour garder les pneus /f1/actualite/15786-grande-bretagne-course-nico-rosberg-au-bout-du-suspense.html sur la base du fait qu’elles avaient été extraordinairement intelligentes en concevant leur voiture autour de ces pneus. »

Une telle explication est, selon lui, fausse et la bonne gestion des gommes tenait seulement à la chance : « Nous jouons tous le jeu, mais nous savons aussi que c’était complètement absurde parce qu’aucun de nous ne savait comment ces pneus allaient se comporter. Nous avions seulement eu une session très rapide en Essais libres 1 au Brésil [en 2012] avec une température sur la piste à 50°C et c’était tout. Certaines équipes ont eu de la chance et d’autres ont eu du mal. Nous étions dans la catégorie de celles qui ont eu du mal, malheureusement. »

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