F1. 2014 marque un bien triste anniversaire : celui du décès d'Ayrton Senna il y a vingt ans. Pendant l'hiver, Retour de volant vous propose de rouler dans les traces du triple champion du monde brésilien mythifié après le 1er mai 1994. Aujourd'hui, retour sur le Grand Prix du Japon 1991, où Gerhard Berger a tout fait pour aider son coéquipier et ami Senna à remporter un troisième titre de champion du monde.
Le Grand Prix du Japon est l'avant-dernière manche du championnat 1991. Pour la cinquième fois en cinq ans, le titre de champion du monde des pilotes pourrait se jouer sur les terres de Honda. Ayrton Senna a une confortable avance de 16 points sur Nigel Mansell et si celui-ci désire remporter le titre, il doit l'emporter au Japon et en Australie pour espérer conserver une chance.
Le Brésilien semble plus détendu cette année que les précédentes. Pour la première fois en quatre ans, il n'a pas dû affronter Alain Prost dans la course au titre de champion du monde. La Ferrari du Français, ratée et peu fiable, ne lui a pas permis de remporter une victoire. Prost est limogé avant même la fin de la saison pour avoir comparé sa monoplace rouge à un « camion ». Un affront pour les dirigeants italiens, même sortant de la bouche d'un des meilleurs pilotes au monde.
<b>Berger : rapide, blagueur et playboy des circuits</b>
La guerre retranchée avec le Français dans la même équipe est bel et bien terminée. Depuis 1990, c'est Gerhard Berger qui occupe le garage mitoyen de Senna. L'Autrichien a derrière lui une réputation de pilote solide, courageux et très rapide, comme en témoignent les cinq victoires remportées pour Benetton-BMW et Ferrari. Il est également connu pour sa jovialité, son sens de l'humour et de la drague.
C'est le Brésilien qui a recommandé la candidature du pilote autrichien à Ron Dennis lorsque Prost a claqué la porte de McLaren-Honda. Après la cohabitation houleuse qu'avait connu l'écurie anglo-japonaise pendant deux ans, Berger savait en arrivant qu'il ne devait pas courir contre Senna, mais avec lui. « Pour profiter de la vie je pouvais le battre [rires]. Mais sur la piste, il avait plus d'expérience, une meilleure condition physique que moi [...] des pilotes que j'ai pu croiser à mon époque, je pense qu'il était le meilleur. Je me suis dit : "essaie de le battre quand c'est le bon moment, et ne le vois pas comme un ennemi". », se rappelle Gerhard Berger dans une interview diffusée sur SkySports bien des années plus tard.
Il apporte avec lui son sens de l'humour, qu'il communique au Brésilien. Sur le podium du Grand Prix des Etats-Unis, à Phoenix, Ayrton Senna feint de donner une claque sur la joue de Jean-Maire Balestre, alors que ce dernier lui remet la médaille du vainqueur. Après la guerre froide qui a opposé les deux hommes pendant des années, le signe de détente est évident.
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attendons les commentaires, maintenant ;)
Bref, pour être ami avec Senna, c'était assez simple en fait : il fallait être son sous-fifre et rouler pour lui. Comme pour Schumacher. Il ne me semble pas que Prost ait bénéficié d'autant de mansuétude de la part de ses employeurs mais ma mémoire peut me faire défaut.
Pour terminer, et sans vouloir polémiquer, la façon d'offrir d'offrir la victoire à Berger est assez dégueulasse. Généralement, on freine sur la ligne d'arrivée pour montrer son désaccord comme Barrichello avec Schumacher (là aussi si ma mémoire est bonne).
On dira surement que c'était à cause de sa passion, de son jusqu'au-boutisme etc...etc...
C'est vrai qu'il pouvait être ami avec Boutsen aussi, ce n'est pas lui qui allait lui faire de l'ombre ! lol ! Désolé pour nos amis belges...
un pilote de la scuderia avant le depart avait recu la consigne de laisser un de ses equipiers gagner
il a fait la course en tete , et s est arrete pile avant la ligne d arrivee attendant que celui que la scuderia avait decide comme etant le vainqueur le passe pour redemarrer et finir la course
comme quoi les consignes existe depuis toujours ou presque
mais ici ce est pas de consigne qu il s agit mais d un pacte entre pilote diront nous . ceci pour eviter de demolir la voiture en attaquant trop
un peu comme la fameuse piece de todt sur le dakar ;)
Senna a respecté la consigne lors du premier départ mais ne l'a pas fait lors du second... en jouant sur les mots.... il a été de mauvaise foi et je comprends que Prost lui en ait voulu... se sentant trahi... Senna lui a vraiment fait un coup bas... mais encore une fois, il était dans sa logique obsessionnelle de victoire à tout prix
C'était ça aussi SENNA... les défauts de sa passion, être premier coûte que coûte... deuxième ne l'intéressait vraiment, mais alors vraiment pas
J'avoue qu'en mon fort intérieur, j'espère un jour, supporter un nouveau pilote qui me fasse vibrer comme Senna... c'est complètement subjectif ce que je vais dire mais, cela fait 20 ans que j'attends secrètement...
et honnêtement, encore subjectif, je crois que je vais encore attendre longtemps... ;)
Je précise que je respecte l'immense Schumi (malgré ses travers), je respecte Alonso, ce formidable pilote, je respecte ce pilote super rapide et attaquant qu'est Hamilton (mais ce n'est pas un pilote complet, étonnement sa première année en 2007 a été époustouflante, mais j'ai l'impression subjective qu'il n'a plus atteint ce niveau depuis) et bien sûr je respect Vettel mais il acquerra pour moi ses véritables lettres de noblesse quand il montra ce dont il est capable avec une monoplace REGULIEREMENT INFERIEUR à la concurrence... et bien sûr je respecte KImi mon pilote favori actuel (bien qu'il ne soit pas le meilleur pour moi).
Mais, encore une fois, pour moi, aucun de ces grands pilotes ne me font vibrer comme SENNA (cela, pour toutes les raisons que j'ai maintes fois expliquées)