Un futur Grand Prix en Azerbaïdjan ?

La Formule 1 ne cesse d’élargir sa présence vers de nouveaux horizons. Si cette année, le retour du Grand Prix d'Autriche est plutôt paradoxal, la venue de la Formule 1 en Russie démontre bien la volonté de Bernie Ecclestone de mondialiser la discipline.

Depuis plus d'un an désormais, le grand argentier de la Formule 1 est en tractation pour amener la discipline en Azerbaïdjan, ancien état soviétique au carrefour de l'Asie et de l'Europe. La capitale, Baku, serait pressentie pour accueillir la course. Le circuit routier tracé dans la métropole accueille déjà une manche du championnat FIA GT Series.

Pour mener à bien son projet, Ecclestone s'est rapproché de Flavio Briatore, qui a récemment implanté son entreprise de couture à Baku. L'ex directeur sportif de Benetton et Renault est d'ailleurs surnommé là bas Le Roi Bling-Bling d'Azerbaïdjan. Si l'accord se fait, le sémillant italien empocherait « un bonus à sept chiffres en tant que commissionnaire » comme le précise le quotidien britannique The Daily Mail.

De son côté, Ecclestone affirme que la course pourrait bien avoir lieu dans un futur proche, d'ici 2015 : « Nous irons en Azerbaïdjan. Les personnes ici parlent de 2015. C'est peut être un peu tôt, à moins que cela soit à la fin de la saison. Cela reste une possibilité. Mais 2016 est plus probable. »

Avec le Grand Prix de Russie, ce rapprochement entre la Formule 1 et l'ex-bloc soviétique fait poser pas mal de questions sur les relations entre Bernie Ecclestone et le président russe Vladimir Poutine. Le Britannique balaye d'un revers de main les considérations politiques pour se concentrer uniquement, comme à son habitude, sur l'unique aspect commercial : « Je n'ai aucun problème avec Vladimir. Il a mené de très bons Jeux Olympiques d'hiver et nous nous entendons très bien. »