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Conor Daly n'est plus soutenu par Sahara Force India

F1. Après deux ans dans la sphère d'influence de Sahara Force India, l'Américain Conor Daly se retrouve désormais livré à lui-même. Il se retrouve maintenant sans volant pour la saison 2014, comme beaucoup d'autres pilotes.

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Conor Daly est sans baquet pour 2014
© Fan-F1.com / Conor Daly est sans baquet pour 2014

Depuis des dizaines années, les Etats-Unis sont une cible marketing de choix pour les entreprises présentes en F1. Pour pouvoir faire vibrer les foules locales, l'un des meilleurs moyens serait d'avoir un pilote capable de rivaliser pour la victoire. Il semblerait que Conor Daly se soit éloigné de cette perspective puisqu'il n'est plus liée à l'écurie qui le soutenait jusqu'à présent, Sahara Force India.

Dans une interview accordée au site Autoweek, il révèle quel a été son parcours financier tout au long de sa carrière, en commençant par sa partie américaine : « Il y a eu une saison dans ma carrière où j'ai dû trouver le budget grâce aux supporters et aux sponsors. En 2008, j'ai remporté le championnat national Skip Barber, ce qui a payé pour 2009 en Mazda Star. J'ai dû financer 2010 avec des sponsors parce que je n'avais pas remporté le championnat la première année. Mais il s'agissait de 250.000 dollars et j'ai trouvé des sponsors pour ça. Ensuite, en 2010, j'ai remporté le championnat Star Mazda et cela a payé toute ma saison, qui était ma première en GP3 et cinq courses d'Indy Lights [NDLR : l'équivalent du GP2 en Indycar]. »

Il a ensuite signé un contrat avec Force India, ce qui a payé ses deux saisons suivantes en GP3, au sein de la structure française de Nicolas Todt, ART Grand Prix. Il a constamment progressé au cours des trois saisons puisque, s'il ne s'est classé que 17ème de sa première saison, il a terminé troisième de l'édition 2013, qui a sacré Daniil Kyvat. Or cette troisième place au championnat n'était pas suffisante par rapport aux engagements qu'il avait avec l'écurie de Vijay Mallya : « Force India ne pouvait tout simplement plus me financer. C'était simplement ce qu'il s'est passé et ils ont été géniaux avec moi. Contractuellement, je devais remporter le championnat de GP3 l'an passé. Et je ne l'ai pas fait. Me faire sortir lors d'une course a tué mon championnat... et ma carrière européenne en fin de compte. »

Maintenant que les portes européennes se sont refermées devant lui, le natif de l'Indiana a décidé de tenter sa chance en IndyCar mais les choses n'y sont pas plus simples qu'en F1 puisqu'il faut également être capable d'apporter un budget conséquent : « Cela dépend du sponsoring que les équipes ont déjà. Ce qui est bien en IndyCar et chez quelques écuries, c'est qu'elles essayent tout le temps d'avoir leur propre sponsoring parce qu'elles veulent pouvoir engager les pilotes qu'elles veulent. Mais évidemment c'est tellement difficile en ce moment, pour n'importe qui. La plupart des équipes ont des sponsors mais cela ne fait pas tout. De manière générale, il n'y a rien à moins de 1,5 millions de dollars. »

Malheureusement pour lui, Conor Daly est loin de pouvoir rassembler une telle somme. Ainsi pour l'un des baquets où il était en discussions, le prix fixé était entre 2,5 et 3 millions de dollars alors qu'il ne pouvait présenter que 600.000 dollars. Encore plus que l'argent, ce que regrette le fils de l'ancien pilote Derek Daly est que les équipes ne prennent plus le risque de lancer de nouveaux pilotes : « Je pense que c'est malheureux de voir les décisions prises par certaines équipes, surtout celles qui disposent de fonds. Choisir des gars qui ont eu leur chance, qui, bien entendu, sont expérimentés avec lesquels vous savez ce que vous allez avoir. Mais comment pouvez-vous développer un sport avec des gars du passé ? Surtout que lorsque vous annoncez un gars comme Jacques Villeneuve [NDLR : pour les 500 miles d'Indianapolis], les médias en font la couverture. »

Pour la première fois de sa carrière, il se retrouve donc sans aucun volant alors que la saison va bientôt démarrer. Sa seule chance est donc désormais de se déplacer sur toutes les épreuves pour se montrer auprès des décideurs : « Mike Hull [NDLR : le directeur sportif de la prestigieuse équipe Ganassi Racing] m'a dit d'être visible, d'être présent tout le temps, de le faire savoir. C'est tout ce que je peux faire. Je vais donc être là. Oriol Servia est quelqu'un qui a été dans cette position de nombreuses fois et il n'a jamais apporté de sponsors. Il veut être recruté pour son propre mérite, ce qu'il mérite. Il m'a dit de continuer à travailler et de faire ce que je peux. Donc je pense que ça va arriver. Cela ne va évidemment pas se faire cette année mais j'espère que les équipes vont réagir et qu'il y aura de nouveaux de jeunes talents car il y a des bons dehors. »

Il peut ainsi faire référence à un pilote comme James Calado. Nous avions rencontré, dans le paddock de Monza, le pilote-réserve chez Sahara Force India l'an passé. Or malgré une troisième place au championnat en GP2, il se retrouve aujourd'hui sans aucune piste pour être en monoplace en 2014. Et que dire de Fabio Leimer ou de Davide Valsecchi, les deux derniers champions en date du GP2, qui ont totalement disparus des écrans-radar de la F1...

Avec la participation de www.Racingbusiness.fr

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