Ronnie Peterson au Grand Prix des Pays-Bas 1970

L'héritage suédois : Ronnie Peterson, le champion sans couronne

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© Joost Evers / Anefo

F1. Après 23 ans d’absence, la Suède retrouvera un pilote sur les grilles de départ du Championnat du Monde de Formule 1, en la personne de Marcus Ericsson. L’occasion pour MotorsInside de revenir sur les pilotes suédois marquants de l’histoire de la discipline.

La Suède possède dans les rangs de ses pilotes de Formule 1 un homme qui aura, sans remporter le titre suprême, marqué l’histoire de la discipline, au même titre que les Stirling Moss, François Cevert ou Gilles Villeneuve. Cet homme n’est autre que Ronnie Peterson, dit ‘’SuperSwede’’.

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Au moment de s’élancer vers le tour de formation du Grand Prix d’Italie, le 11 septembre 1978, à quoi pouvait bien penser « le Seigneur » ? Pensait-il à son avenir, qu’il avait décidé de lier à McLaren pour la saison 1979 ? Cette décision, prise au cours de l’été, est définitive. Même s’il a déjà accepté le contrat offert par l’écurie britannique, le matin même de ce Grand Prix d’Italie, il eut l’occasion d’éprouver sa réelle volonté de quitter Lotus. Car oui, Ronnie allait quitter l’équipe sur le point de remporter, assez facilement, les championnats pilotes et constructeurs. Une équipe victorieuse, oui, mais une équipe dans laquelle la hiérarchie est clairement posée et parait immuable.

Fin 1977, lorsque Lotus remercie son compatriote, Gunnar Nilsson, Colin Chapman, l’emblématique directeur de la firme, avait fait appel à Peterson pour lui succéder. Il s’agissait d’un retour pour SuperSwede.

La première période Lotus
Ou bien, pensait-il peut-être à la déception de sa première expérience chez Lotus ? En 1973, en effet, après deux saisons impressionnantes chez March – dont l’incroyable saison 1971 où, au nez et à la barbe d’autres favoris, il s’était adjugé l’honorifique titre de vice-champion – Chapman avait déjà fait appel à ce grand espoir. Avec entre les mains la voiture qui avait porté Emerson Fittipaldi vers le titre 1972, la Lotus 72D puis 72E, il espérait tracer sa propre route vers la récompense suprême.

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Trop brutal pour sa monoplace, ses débuts seront difficiles : quatre abandons sur les cinq premiers Grand Prix, malgré trois pole positions. La victoire se refuse à lui : la boite de vitesses qui met fin à son cavalier seul en Espagne, une crevaison lente incroyable qui l’oblige à assurer et à céder son fauteuil de leader à deux tours du but chez lui, en Suède… Il faudra finalement que la chance tourne, en France, pour que Ronnie décroche sa première victoire, après que Jody Scheckter, en tête, et Emerson Fittipaldi, second, se soient accrochés.
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