Pérez : Le Grand Prix de Malaisie était "ennuyeux"
Spectateur privilégié de la course malaise, Sergio Pérez a explique, en marge du Grand Prix de Bahreïn, qu'il avait trouvé la course peu animée et explique en quoi il est délicat de lutter en piste avec les voitures version 2014.


Sergio Pérez a vécu l’intégralité du Grand Prix de Malaisie en tant que spectateur, après son retrait, avant le départ, sur problème de boite de vitesses.
L’occasion pour le Mexicain d’observer la Formule 1 version 2014 avec les yeux du téléspectateur averti. Et il n’est pas particulièrement plus tendre que la plupart des observateurs et fans : « La Malaisie, pour moi, était assez ennuyeuse. C’était une course assez ennuyeuse, avec Mercedes qui dominait et rien qui ne se passait dans le peloton. »
Il explique que cet état de fait a principalement trait aux caractéristiques de la piste malaise, notamment en matière pneumatique : « En Malaisie, normalement, s’il ne pleut pas, il y a beaucoup de dégradation des pneus et des problèmes avec le refroidissement, donc il est difficile de suivre les voitures. » La dégradation des pneus était renforcée, à Sepang ce dimanche, par une température plus élevée qu’attendu, ce qui a contraint les pilotes à être particulièrement soigneux avec leurs gommes.
Le pilote Force India souhaite que la course à Bahreïn, qui se déroulera de nuit pour la première fois de son histoire, soit plus intéressante : « Mais ici, j’espère que nous pourrons voir une bonne course. Généralement, nous avons de bonnes courses ici, et les gens apprennent plus des voitures. J’espère, pour les fans et le bien de la F1, que nous pourrons avoir un bon spectacle ici. »
Cependant, il prévient déjà du risque de retrouver un scénario similaire au Grand Prix de Malaisie : « Même si Pirelli amène des pneus vraiment, vraiment durs, la dégradation n’est pas vraiment améliorée puisque vous glissez et que vous dégradez autant les pneus que s’il s’agissait de tendres. Donc suivre une voiture est difficile. »
Globalement, il pointe du doigt le règlement et les problématiques inhérentes aux voitures version 2014 : « Avec le manque d’appui, c’est délicat, donc vous devez être sur une stratégie différente pour gagner une place, » a-t-il indiqué à Autosport.
La baisse du niveau d’appui, entre 2013 et 2014, a renforcé les risques d’erreur pour les pilotes. Cela, ajouté au choix de gommes relativement tendres, conduit à une gestion pneumatique plus que délicate : « Evidemment, il est plus facile de faire une erreur, mais le problème est que si vous dégradez vos pneus en glissant plus et en suivant une voiture, vous perdez beaucoup d’appui. »
En conclusion, les luttes risquent d’être relativement limitées à partir d’un certain point : « Donc, ça rend les choses plus difficiles pour attaquer quelqu’un qui est sur un rythme similaire. »
En outre, il dit également que la vitesse lui manque. Comme à d'autres pilotes également.
Vous en pensez quoi ? Est ce que le fait que la F1 demande moins de performances physiques rend il les choses moins belles également ?
Je ne rentre pas dans le débat du son de la F1 parce que même si je ne l'apprécie pas, je trouve que le système derrière est ultra poussé et technologique, ce que la F1 doit être. Je me demande simplement si la F1 n'est pas en mutation et que ce que nous avons connus auparavant, on est contraint de faire une croix dessus.
Il m'arrive encore de regarder d'anciens grand prix des années 90 ou 2000. La sensation était toute autre, le ressenti en la regardant également... Je ne veux pas me dire qu'après deux grand prix, j'ai perdu le gout de tout ça, mais ça s'en rapproche doucement et depuis quelques temps déjà, hélas !
mais comment faisaient les pilotes dans les annees 60/70 ?
l appuie ridicule de l epoque comparer a aujourd hui , un seul train de pneu et pas de ravitaillement
MAIS SURTOUT pas un pet d electronique pour les informer de quoi que ce soit conso etat du moteur pression des pneus etc ?
c etait donc vraiment des extra terrestre par rapport au bras casse de maintenant ?
Merci pour votre vigilance, nous faisons au mieux pour éviter les fautes et les inexactitudes.
Perez est pilote quand il pilote. En spectateur, il se retrouve au même niveau que les autres sinon que ses connaissances, ses accès aux informations en font un privilégié pour vivre le grand prix néanmoins de l'intérieur.
Ma vérité, c'est qu'il ne sait plus regarder un grand prix. Sa déclaration arrange bien les détracteurs d'une formule naissante à laquelle on refuse le droit de grandir.