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Règlement 2014 : "Pas de la F1"pour Di Montezemolo, "Pas acceptable"pour Ecclestone

F1. Le président de Ferrari a bien rappelé la position officielle de la firme italienne concernant la réglementation 2014. Il a martelé que ce que nous voyons cette année « n'est pas de la F1 ». De son côté, Bernie Ecclestone estime que des changements doivent être apportés, sans pénaliser Mercedes.

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Montezemolo explique la F1 selon Ferrari
© Ferrari / Montezemolo explique la F1 selon Ferrari

Au cours d'une conférence de presse donnée à Bahreïn, le président de Ferrari a tenu à rappeler ce que l'une des écuries historiques de la Formule 1 pensait de la réglementation actuelle.

Di Montezemolo : « Ce n'est pas de la F1 »
« Chez Ferrari, nous déclarions il y a quelques mois que nous étions contre la limitation de carburant, ce n'est pas de la F1. À Noël dernier, j'ai déclaré devant tous les journalistes que j'avais peur que la nouvelle réglementation transforme les pilotes en chauffeurs de taxi, » a-t-il déclaré.

Il pense que les contestations du public doivent être entendues : « Nous devons prendre en compte les remarques du public pour envisager l'avenir et modifier quelque chose sans interférer avec la réglementation d'aujourd'hui. Je pense que quand une équipe domine comme Mercedes, c'est totalement normal de ne rien changer dans l'immédiat. »

Pour lui, la direction prise n'est pas dans l'intérêt de la catégorie phare du sport automobile : « Ma position est claire depuis plusieurs mois : obliger les pilotes à économiser du carburant et des pneus, ce n'est pas de la F1. Nous voulons accroître la passion et le succès de la Formule 1. Nous ne pouvons pas avoir une F1 basée sur les économies d'énergie et de carburant. Nous devons attaquer du premier au dernier tour. »

Luca di Montezemolo relève trois points de la réglementation qui, de son point de vue, posent problème : « Si le moteur consomme moins de carburant, alors tant mieux, ça veut dire que vous pouvez utiliser moins de carburant si vous le souhaitez. Mais c'est un problème. Le public ne veut pas d'un chauffeur de taxi qui doit respecter le carburant, ce n'est pas de la F1. »

« Le deuxième problème c'est la musique de la Formule 1, pas le bruit mais la musique. Le troisième c'est que les règles sont trop compliquées, surtout pour les personnes travaillant sur le circuit. Comment peuvent-ils comprendre les débitmètres ? C'est vraiment compliqué, » affirme-t-il.

En fin de compte, d'après lui, les changements doivent naître d'une concertation entre les différents protagonistes : « Donc il nous faut une formule moins compliquée, dans l'immédiat il vaut mieux ne rien changer. Mais peut-être que nous pouvons partager quelques bonnes idées pour améliorer la situation parce que je ne veux même pas envisager la possibilité d'un déclin de la Formule 1. »

Ecclestone : « Pas acceptable pour le public »
Du côté de Bernie Ecclestone, la ligne est aussi celle du changement, pour le public notamment : « Je pense que nous le devons, bien sûr. Je ne pense pas que les choses sont acceptables pour le public en ce moment. Les gens achètent des billets pour venir ici ou ailleurs en s’attendant à avoir ce qu’était la Formule 1. »

L’opposition est pourtant farouche, notamment du côté de Mercedes qui domine nettement cette nouvelle ère mais qui ne doit pas pâtir de potentielles modifications : « Mercedes, je pense qu’ils seront en faveur ; ils seront les leaders. Nous pouvons faire des choses sans [qu’ils perdent leur avantage]. Mercedes, sans aucun doute, a fait un meilleur travail. Et ils ne devraient pas être punis pour ça, nous ne devons pas changer les règles pour les punir. »

Sur ce qui doit être fait, Ecclestone rappelle les points de discordance depuis le début de saison : « Je pense qu’ils peuvent faire quelque chose pour le bruit, et s’ils ont besoin de 10 autres kilos d’essence ou n’importe quoi… Je pense que tout le monde sera d’accord. » Et raccourcir la distance des courses, comme le préconise souvent Di Montezemolo ? « Non, ce n’est pas nécessaire. »

En fin de compte, le président de la FOM estime que la technologie n’est pas adaptée à sa vision de la F1 : « Les moteurs sont, sans aucun doute, incroyables. La quantité de puissance qu’ils produisent par rapport à la quantité d’essence, mais je ne pense pas que c’est la Formule 1. Ils devraient être dans les voitures de tourisme, mais pas en Formule 1. »

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