Grand Prix de Chine 2014 : Synthèse des stratégies
Après le Grand Prix de Chine, remporté par Lewis Hamilton devant Nico Rosberg, retrouvez l'analyse de la stratégie pneumatique.
Rédigé
pPar
Fabien Gaillard
Le 20/04/2014 à 20:44, archivé
Suite aux qualifications du Grand Prix de Chine, disputées sous la pluie, la course qui s’est déroulée sur une piste sèche offrait la possibilité à l’ensemble des pilotes de choisir avec quels pneus démarrer la course. Aussi, les conditions humides du vendredi ont permis à l’ensemble des écuries de disposer de gommes neuves pour ce Grand Prix.
Force est de constater que tous les pilotes, ou presque, ont fait le choix de se débarrasser rapidement des pneus tendres, plus sujets au graining sur un circuit que Pirelli déclare être un des plus exigeants en la matière. Ainsi, seul Kevin Magnussen est parti en pneus mediums.
Si différentes stratégies étaient par la suite possibles, 14 des 20 pilotes à l’arrivée ont choisi de ne faire que deux arrêts en chaussant les pneus mediums par deux fois après le premier relais en pneus tendres. Certains, malgré deux arrêts, ont décidé d’agir autrement : Jean-Eric Vergne, par exemple, a effectué ses deux premiers relais en pneus tendres.
D’autres pilotes ont choisi une stratégie plus agressive, à trois arrêts, mais il s’agit surtout de pilotes en fond de classement : Esteban Gutiérrez, Kamui Kobayashi ou encore Max Chilton et Marcus Ericsson. Du côté de Chilton, d’ailleurs, le communiqué fourni par Pirelli indique que le troisième relais a été effectué en pneus « durs » ; or ce type de pneu n’était pas utilisé en Chine.
Paul Hembery, Directeur de la compétition chez Pirelli : « Au début, les stratégies étaient ouvertes : ça allait être une course à 2 ou 3 arrêts, avec la performance du pneu tendre dans le premier relais ainsi que celle du pneu medium dans le second relais qui étaient la clé du potentiel de chaque pilote.
Une fois qu’il est devenu clair qu’une légère augmentation de la température de la piste n’allait pas avoir un effet significatif au niveau du graining des pneus mediums, les équipes se sont concentrées sur le principal composé : le medium. Les températures ont été globalement basses tout ce week-end – parmi les plus faibles que nous ayons vu durant un Grand Prix sur les 3 dernières années – et en conséquence, nous avons vu du graining sur les pneus tendres en particulier, ce qui a aussi occasionné des marbles dans la ligne droite arrière. Ce n’est pas quelque chose que nous aimons voir, mais dans de telles circonstances, c’était à prévoir.
La dégradation du pneu medium était de moins d’un dixième de seconde par tour ici, alors que celle des tendres était au-dessus de deux dixièmes par tour. »
Article réalisé à partir du communiqué envoyé par Pirelli après la course du Grand Prix de Chine 2014
Force est de constater que tous les pilotes, ou presque, ont fait le choix de se débarrasser rapidement des pneus tendres, plus sujets au graining sur un circuit que Pirelli déclare être un des plus exigeants en la matière. Ainsi, seul Kevin Magnussen est parti en pneus mediums.
Si différentes stratégies étaient par la suite possibles, 14 des 20 pilotes à l’arrivée ont choisi de ne faire que deux arrêts en chaussant les pneus mediums par deux fois après le premier relais en pneus tendres. Certains, malgré deux arrêts, ont décidé d’agir autrement : Jean-Eric Vergne, par exemple, a effectué ses deux premiers relais en pneus tendres.
D’autres pilotes ont choisi une stratégie plus agressive, à trois arrêts, mais il s’agit surtout de pilotes en fond de classement : Esteban Gutiérrez, Kamui Kobayashi ou encore Max Chilton et Marcus Ericsson. Du côté de Chilton, d’ailleurs, le communiqué fourni par Pirelli indique que le troisième relais a été effectué en pneus « durs » ; or ce type de pneu n’était pas utilisé en Chine.
Paul Hembery, Directeur de la compétition chez Pirelli : « Au début, les stratégies étaient ouvertes : ça allait être une course à 2 ou 3 arrêts, avec la performance du pneu tendre dans le premier relais ainsi que celle du pneu medium dans le second relais qui étaient la clé du potentiel de chaque pilote.
Une fois qu’il est devenu clair qu’une légère augmentation de la température de la piste n’allait pas avoir un effet significatif au niveau du graining des pneus mediums, les équipes se sont concentrées sur le principal composé : le medium. Les températures ont été globalement basses tout ce week-end – parmi les plus faibles que nous ayons vu durant un Grand Prix sur les 3 dernières années – et en conséquence, nous avons vu du graining sur les pneus tendres en particulier, ce qui a aussi occasionné des marbles dans la ligne droite arrière. Ce n’est pas quelque chose que nous aimons voir, mais dans de telles circonstances, c’était à prévoir.
La dégradation du pneu medium était de moins d’un dixième de seconde par tour ici, alors que celle des tendres était au-dessus de deux dixièmes par tour. »
Article réalisé à partir du communiqué envoyé par Pirelli après la course du Grand Prix de Chine 2014
