F1. La chronique Pitsop revient sur le bon début de saison de Daniel Ricciardo face à l'ogre Sebastian Vettel.
Chaque saison c'est la même histoire : on tire des plans sur la comète, on fait des prédictions, on espère, on affirme. Et chaque année il y a des surprises. Si la domination de Mercedes n'étonne personne en revanche le niveau de performance de Daniel Ricciardo est, pour beaucoup, plus surprenant. Nombreux étaient ceux qui se demandaient ce qui avait bien pu frapper la tête des dirigeants de Red Bull lorsque l'équipe autrichienne a annoncé le nom du remplaçant de Mark Webber. Les plus optimistes voyaient en Ricciardo un futur numéro 2 au service du roi Vettel.
Après quatre Grands Prix, force est de constater que la réalité est toute autre. En qualifications, l'avantage est pour l'Australien (3 à 1), idem en course. Pire le petit nouveau se permet d'attaquer le numéro 1 sans aucune gêne. Mais le vrai crime de lèse majesté a eu lieu à Bahreïn lorsque le muret des stands a demandé à Vettel de laisser passer son équipier, plus rapide que lui. Même scénario en Chine où le quadruple champion du monde a été moins enclin a obtempérer.
Daniel Ricciardo constitue donc la bonne surprise de ce début de championnat. Loin d'être exceptionnel, même si loin d'être mauvais non plus ;chez Toro Rosso face à Vergne (qui peine à profiter de son expérience face au jeune Kvyat cette saison), Ricciardo semble galvanisé par sa promotion au sein d'une écurie de pointe.