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Grand Prix d'Espagne 2014 : Synthèse des stratégies

F1. Après le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, remporté par Lewis Hamilton devant Nico Rosberg, retrouvez l'analyse de la stratégie pneumatique.

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Il fallait deux arrêts pour atteindre le podium
© Pirelli / Il fallait deux arrêts pour atteindre le podium

Pour ce Grand Prix d’Espagne de Formule 1, Pirelli avait choisi, en raison à la fois de l’abrasivité du circuit de Catalunya et des contraintes exercées sur les pneus par ses virages rapides, les deux gommes les plus dures de la gamme, à savoir les pneus mediums et durs.

La saison passée, la course catalane avait été marquée par un nombre d’arrêts très important, qui avait été pointé du doigt par le monde de la F1. Fernando Alonso, qui l’avait emporté en 2013, avait ainsi effectué quatre ravitaillements.

Cette année, ce problème a été résolu puisque la plupart des pilotes (14 sur 20 classés) ont pu mener à bien une stratégie à deux arrêts, à commencer par le vainqueur de la course, Lewis Hamilton, mais aussi ses deux compagnons sur le podium : son équipier Nico Rosberg et Daniel Ricciardo. Malgré tout, l’on note des disparités au sein des stratégies à deux arrêts. Ainsi, si la configuration privilégiée consistait à débuter la course avec deux relais en pneus mediums pour la terminer par un relais en pneus durs (Hamilton, Ricciardo, Bottas, Räikkönen, Grosjean, Hülkenberg, Button, Magnussen, Maldonado, Sutil, Bianchi et Ericsson), deux pilotes ont eux fait le choix de passer les pneus durs dès le second relais : il s’agit de Nico Rosberg, qui a entrevu la victoire, et de Sergio Pérez qui a pu prendre l’avantage sur son équipier en fin de course.

Cependant, des stratégies à trois arrêts étaient possibles. Ainsi, Sebastian Vettel, pour une course offensive, a choisi de passer les pneus durs dès le second relais pour bénéficier de deux trains de pneus mediums neufs pour attaquer en fin de course et aller chercher la 4ème place après être parti 15ème. Malgré tout, force est de constater que cette option tactique n’a pas été souvent couronnée de succès : ainsi, Fernando Alonso n’a pu reprendre que son équipier alors qu’il visait Vettel, Felipe Massa s’est retrouvé englué dans le trafic et a terminé hors des points. Kvyat, Gutierrez et Chilton n’ont pas vraiment eu l’occasion de montrer quoi que ce soit.

Paul Hembery, Directeur de la compétition de Pirelli :« Nous avons vu quelques batailles excitantes au sein du top 10 en fin de course, malgré le fait que beaucoup des pilotes avaient choisi des stratégies très différentes. Cela souligne l’importance de la stratégie dans chaque course cette année, pas seulement au niveau du nombre d’arrêts mais aussi car l’ordre dans lequel les pneus vont être utilisés fait réellement la différence.

Après qu’il ait plu durant la nuit, les températures ambiante et de la piste étaient plus fraîches, et ça a réduit l’écart entre les durs et les mediums, ajoutant un autre facteur à l’équation. Même si Barcelone est un des circuits les plus exigeants, la tenue et la dégradation des pneus étaient sous contrôle, comme le montre le fait que la majorité des pilotes a réalisé deux arrêts.

Maintenant, nous allons nous concentrer sur la seconde session d’essais en cours de saison de l’année, où nous développerons des pneus pour 2015. »

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