F1. Belle course pour belle province : la Grande Parade dernière a procuré moult jouissances au public esbaudi, et plus encore à Daniel l'Affable, qui triomphe pour la première fois sur sa charriote Buffle Rougeoyant. L'avoine Merci l'Abbesse s'est montré défaillante, mais seul Sir Lewis a dû mettre pied à terre, laissant le goût amer des couleuvres dans sa bouche...
LE COMTE DE MONCETAh, grands dieux de la course ! Que cela réjouit,
Et procure aux mortels un plaisir infini,
Quand les premiers envoient valser la liturgie,
Et que s'arrête enfin leur folle hégémonie.
NICO-DIX-LANGUES
(Tour 1)
Le départ est donné... Sir Lewis me dépasse !
Diable ! Il ne passera pas ! Le voici juste en face !
Halte, vilain maraud ! Il n'y a tant d'espace !
Où en vois-tu, dis-moi, alors que je te tasse ?(Tour 25)
Horreur ! Que vois-je donc dans l'horizon diaphane ?
Un Lewis reparu... Déjoue-t-il les arcanes ?
Vite, une idée ! Pensons ! Remuons-nous le crâne !
Ah ! Voici ! J'ai trouvé : nous coupons la chicane !
SIR LEWIS
(Tour 30)
J'en fais partout l'éloge : ma carriole est sublime....
Avec elle je vole, et me rends droit aux cimes.
Et... et ! Ha ! Défaillance... Hep ! Panne gravissime !
Que dites-vous, garçon ? De l'avoine victime... ?Je m'en irais, parbleu ! sans demander ma dîme.,
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Profitons-en céans pour griller politesse.
Ô joie ! Est-ce possible, de voir Merci l'Abbesse
Ralentir, et pour cause d'étrange sécheresse ?Et voici ! La victoire ! Parbleu, je n'y crois pas !
Moi, vainqueur ? Mais voyons ! Après tout ce fracas ?
Impossible, et pourtant, si j'en crois ce fatras,
Voici que mon équipe débouche tequilas.
DON FELIPEJe ne louerai jamais assez Fer Effaré
Pour avoir décidé de me remercier.
Dépassons Don Perez... Eh ! Ah ! Bandit, fumier !
Tragédie ! Et cela, si près de l'arrivée...