Grand Prix d'Allemagne 2014 de F1 : Synthèse des stratégies
F1. Après le Grand Prix d'Allemagne de F1, remporté par Nico Rosberg, devant Valtteri Bottas et Lewis Hamilton, retrouvez l'analyse de la stratégie pneumatique.
Pirelli prévoyait, avant la course, que la stratégie idéale serait de deux arrêts, avec les deux premiers relais en pneus super-tendres et le dernier relais en pneus tendres. En réalité, sur les 18 pilotes à l’arrivée, un seul a utilisé cette stratégie précise. Plus encore, la course a surtout été dominée par les stratégies à trois arrêts.
2 arrêts
Six pilotes ont employé une stratégie à deux arrêts, qui semblait être la stratégie préférentielle, selon Pirelli. Parmi eux, notons la présence du vainqueur du Grand Prix, Nico Rosberg, et de son dauphin, Valtteri Bottas. Un autre membre du top 10 s’est arrêté deux fois, Nico Hulkenberg. Les trois autres pilotes ayant fait ce choix sont Pastor Maldonado, Jules Bianchi et Marcus Ericsson.
Les pensionnaires du top 10 ont tous choisi une stratégie ‘’conservatrice’’ en réalisant les deux derniers relais en pneus tendres moins rapides mais plus robustes. Un choix logique pour Rosberg et Bottas, dont la tenue pneumatique importait finalement plus que le rythme, le premier cité étant sur une autre planète et le second ayant réussi à contenir Hamilton en fin de course.
Hors top 10, en revanche, les stratégies ont été plus agressives : ainsi, Maldonado, suivant à la lettre la stratégie idéale de Pirelli, a commencé par deux relais en pneus super-tendres. De son côté, Bianchi, un peu seul au monde lui aussi, a commencé et terminé en pneus super-tendres, tout comme Ericsson.
3 arrêts
Ce sont donc 12 pilotes qui ont opté pour trois changements de gommes que ce soit dès le départ ou en cours d’épreuve. Parmi ceux-ci, sept membres du top 10, dont Lewis Hamilton qui a choisit une stratégie agressive afin de remonter dans le peloton et ultra-agressive en fin de course pour essayer de dépasser Bottas.
Les stratégies sont assez diverses : Vettel, Ricciardo, Vergne (ST / T / ST / T) et Raikkonen (T / ST / T / ST) ont alterné les gommes utilisées. Les deux derniers paient plutôt des éléments extérieurs, qui leur ont interdit de terminer dans les points.
D’autres ont pris le parti (ou ont été contraints) de démarrer et de terminer le Grand Prix avec les composés les plus tendres : c’est le cas pour Alonso, Button, Magnussen, Perez, Kobayashi et Chilton. Il n’y a réellement que pour l’Espagnol qu’une telle stratégie – se voulant agressive lors du dernier relais – a payé puisqu’il a pu prendre le meilleur sur un Ricciardo en pneus tendres bien plus usés.
Gutierrez, enfin, a choisi la stratégie inverse d’Hamilton, en commençant la course par deux relais en pneus super-tendres pour la finir par deux relais en pneus tendres ;sans grande réussite.