Hamilton "très, très choqué"par les consignes de Mercedes lors du GP de Hongrie
F1. Après le Grand Prix de Hongrie de F1 lors duquel il a terminé en 3ème position, devant son équipier Nico Rosberg, Lewis Hamilton est revenu sur la consigne que Mercedes lui a fait passer en course, se disant "choqué".
La course du Grand Prix de Hongrie a été marquée par le duel qui a opposé les deux pilotes Mercedes, à une vingtaine de tours de l’arrivée.
Lewis Hamilton, en pneus mediums, sans arrêt à effectuer, était à moins de trois secondes de Fernando Alonso, en lutte pour la victoire. De son côté, Nico Rosberg était en pneus tendres, en fin de relais, et allait devoir s’arrêter à nouveau. L’écurie Mercedes estimant que les deux hommes n’étaient pas « dans la même course », elle a demandé au Britannique de laisser son équipier passer.
Cependant, le Champion du monde 2008 ne l’a pas entendu de cette oreille. A la radio, il a lâché : « Je ne vais pas le laisser passer, s’il se rapproche assez pour doubler, il peut doubler. » Pendant ce temps, l’Allemand se demandait pourquoi son équipier ne le laissait pas le doubler.
Après la course, à chaud, Lewis Hamilton est revenu sur cette situation. Pour lui, les deux hommes étaient dans la même course : « Evidemment, je suis conscient que j’étais dans la même course que lui ;qu’il ait juste un arrêt de plus que moi ne signifiait pas que je n’étais pas dans la même course, » a-t-il expliqué pour Autosport. « Si je l’avais laissé passer, alors il aurait pu creuser l’écart et me rattraper plus tard. »
Sur la ligne d’arrivée, les deux hommes étaient séparés par une demi-seconde, après qu’une lutte à trois pour la victoire entre Daniel Ricciardo, Fernando Alonso et Lewis Hamilton ait permis à Nico Rosberg de revenir rapidement, suite à son dernier arrêt.
« J’étais très, très choqué que l’équipe me demande de faire ça, » confie le pilote n°44. « Il n’était pas assez près pour doubler, je n’allais pas ralentir et perdre du temps sur Fernando et Daniel, donc c’était un peu étrange. »
Sur un plan comptable, Hamilton devance donc Rosberg alors qu’ils étaient séparés de 21 places au moment du départ. S’il compte toujours 11 unités de retard sur son équipier leader du championnat, il estime que c’est un moindre mal : « C’est une limitation des dégâts. J’attaquais juste aussi fort que possible pour aller aussi haut que je pouvais. »
« Je ne peux pas expliquer la douleur que vous ressentez quand vous avez des problèmes comme j’ai eu lors des dernières courses. C’est difficile à avaler, et [difficile] de revenir le jour suivant pour attaquer. Vous attaquez au-delà de ce que vous voudriez faire si vous étiez en pole position. C’est satisfaisant de revenir, d’être devant et de toujours être à la lutte est toujours encourageant, » a-t-il conclu.