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GP d'Italie : Mercedes rejette la théorie du complot Hamilton / Rosberg

F1. Marqué par les deux erreurs qui ont coûté la tête de la course à Nico Rosberg, le Grand Prix d'Italie de F1 a été suivi par le développement d'une thèse conspirationniste selon laquelle l'Allemand a agi volontairement pour laisser Lewis Hamilton l'emporter. Mercedes la rejette fermement.

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Un doublé qui fait parler
© Mercedes / Un doublé qui fait parler

A la suite du Grand Prix d’Italie, marqué par la victoire de Lewis Hamilton devant Nico Rosberg, certains observateurs et certains fans ont, la plupart du temps sur les réseaux sociaux, exprimé leurs doutes quant au caractère involontaire des erreurs de l’Allemand au freinage de la première chicane.

Par deux fois, en effet, aux 9ème et 29ème tours, le leader du championnat a dû passer par l’échappatoire après avoir légèrement bloqué les pneus, perdant autour de deux secondes à chaque tout droit.

Interrogé sur cette théorie, Toto Wolff, le directeur de l’équipe, rejette catégoriquement les accusations selon lesquelles son écurie aurait demandé à l'Allemand de commettre ces sorties : « Vous voulez dire que nous lui avons dit de manquer le freinage, de passer par l’échappatoire et de laisser Lewis passer ? Non. C’est pour le championnat du monde des pilotes. Il était sous pression et Lewis voulait [la victoire]. »

« Seul un esprit paranoïaque pourrait avancer une telle idée, » lance l’Autrichien, avant d’ironiser, devant la presse britannique (Autosport et Sky Sports) : « Si c’était notre idée, ça aurait été vraiment bien fait ! »

Il reconnait malgré tout que Rosberg n’est pas coutumier du fait : « Ce n’est pas comme d’autres courses que nous avons vu de la part de Nico. Il commet rarement des erreurs. Deux aujourd’hui et au même endroit. Il y avait beaucoup de pression sur Nico parce que Lewis était très rapide hier et vous pouviez voir ça aujourd’hui aussi. »

Questionné ensuite sur les raisons pouvant expliquer ces deux erreurs, Wolff explique que la répartition du freinage avant-arrière a été modifiée en course : « Pour être honnête, nous n’avons pas proprement analysé ça. Pour sauver les pneus arrière, nous avons réparti le freinage vers l’avant et c’est à ce moment là qu’il a bloqué pour la première fois. Un des messages principaux était de ne pas faire de plat sur les pneus parce que si c’est le cas, il faut vous arrêter à nouveau. »

En effet, avec un seul arrêt durant la course, abîmer ses pneumatiques était, à Monza plus qu’ailleurs, problématique, avec le risque de devoir en changer à nouveau en raison à la fois des risques de baisse de performance et de vibrations. En choisissant de tirer tout droit au lieu de bloquer plus fortement ses roues pour pouvoir tourner, Rosberg a semble-t-il voulu préserver ses gommes, au risque de perdre quelques secondes.

« Il a freiné trop fort et il a manqué le point de freinage. C’était bizarre. Mais il n’y avait pas de raison mécanique derrière ça, » ajoute son directeur exécutif.

Quelques secondes après l’erreur qui a coûté la tête du Grand Prix à Nico Rosberg, la réalisation de la FOM a brièvement montré le visage de Toto Wolff, souriant, dans le stand Mercedes. Cette image, relayée elle aussi sur les réseaux sociaux, a été brandie comme une preuve du complot : « Tout d’abord, ce n’est pas du direct. Donc, toutes les fois que la caméra est sur vous, le signal vient après. Donc, ce n’était pas synchronisé avec l’image, » explique-t-il. « Je sens que Big Brother me regarde, je vais me cacher dans le bureau des ingénieurs la prochaine fois ! Non, il y a eu un sourire, c’était quand les deux se rapprochaient l’un de l’autre et c’était un sourire qui disait : ‘Nous y voilà, encore une lutte serrée.’ »

Rosberg : "Les erreurs, ça arrive"
Du côté du principal intéressé, Nico Rosberg, la théorie conspirationniste n’a aucun sens : « J’ai entendu ça, mais quelle serait la raison pour moi de faire ça volontairement ? Il n’y en a aucune. Si l’équipe vous donne l’ordre [de laisser passer votre équipier] alors vous le faites, mais il n’y a aucune raison pour laquelle l’équipe m’aurait demandé de changer de position, ou quelque chose comme ça. »

« La seule chose dans l’esprit des gens pourrait être Spa, mais Spa c’était une faute pour laquelle je me suis excusé, » a-t-il rappelé pour Reuters. « Ce n’est pas quelque chose où je dois rendre un truc. Les fautes, les erreurs, ça arrive, et c’est comme ça, une excuse et on repart. Ce n’est pas comme si nous allions maintenant commencer à rebattre les cartes ou autre, donc il n’y a aucune raison pour laquelle je ferais ça volontairement. »

Il rappelle que ces erreurs ont été commises tout au long du week-end : « Elles peuvent sembler un peu étrange, mais je l’ai fait lors des essais. Je peux prendre le virage, sans problème, mais il y a une probabilité extrêmement importante que mon pneu soit carré après coup, donc j’aurais dû faire deux arrêts et j’aurais perdu beaucoup de temps. A ce moment là, j’ai juste décidé d’aller tout droit. Avec Lewis, je devais voir comment ça allait se passer. Je ne sais pas, je me suis juste planté, » a-t-il déclaré pour ESPN F1.

Stewart très dubitatif
Du côté du très respecté Jackie Stewart, triple-champion du monde de Formule en 1969, 1971 et 1973, la chose n’est pas aussi claire : « Il y avait vraiment peu de fumée de gomme et je ne comprends pas vraiment ça sur une partie du tracé aussi simple. C’était un endroit du circuit où il n’y avait pas de vraie sanction quand on fait cette erreur, donc je suis un peu embrouillé. J’ai pensé que c’était un peu trop facile. J’ai pensé qu’il aurait au moins pu faire un effort pour passer le virage, mais il ne l’a pas fait. La première fois, je me suis dit : ‘C’est sage’, parce qu’il savait que ce n’était pas une chose difficile à croire ;la seconde fois, j’ai pensé : ‘Hey, qu’est-ce qui se passe là ?’ »

Quand on lui demande s’il pense que cela faisait partie d’une stratégie mise en place par Mercedes, l’Ecossais a répondu, pour The Guardian : « Ça a été suggéré. »

La victoire de Lewis Hamilton lui a permis de reprendre sept points à Nico Rosberg, qui compte désormais 22 unités d’avance sur son équipier à six courses du terme de la saison.

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