Règlement : Les équipes de F1 rejettent les châssis-clients, pas la troisième voiture
F1. Dans un contexte économique délicat pour les petites écuries de la Formule 1, l'une des dernières planches de salut paraissait être la possibilité de disposer d'un châssis-client. Or, elle vient d'être rejetée.
Les équipes de Formule 1 auraient encore rejeté l’idée des voitures-clients, selon Autosport.
Depuis le début de la saison, la question de la limitation des budgets ou du contrôle des coûts en discipline reine a été mise au placard, sous l’impulsion des écuries les plus riches notamment. En Italie, la discussion portait alors sur des solutions alternatives pouvant permettre aux petites structures d’être moins en proie aux difficultés financières.
L’une des solutions envisagées pour les aider était le retrait du châssis de la liste des éléments qu’une écurie devait fabriquer elle-même, offrant de fait la possibilité d’acheter auprès d’un constructeur plus grand cet élément coûteux. Cependant, nos confrères britanniques expliquent que l’une des « forces majeures » de la F1 étant d’être « un championnat pour les équipes aussi bien que pour les pilotes », la proposition a été rejetée.
La situation des petites écuries, en F1, est aujourd’hui préoccupante. L’ensemble des mesures envisagées depuis la fin de saison 2013 pour essayer de réduire leurs difficultés ont été repoussées les laissant aujourd’hui dans un marasme financier qui pourrait, à terme plus ou moins long, les faire disparaître, d’autant plus que la répartition des ressources fait toujours la part belle aux écuries qui dominent la discipline.
Cet état de fait est à mettre en parallèle avec l’information révélée par Autosport qui explique que les grandes structures de la catégorie reine restent ouvertes à l’idée d’une troisième voiture, dans le cas de la disparition d’écuries de fond de grille.
Marco Mattiacci, le directeur de la Scuderia Ferrari, rejette ainsi catégoriquement les châssis-clients tout en laissant l’option d’une troisième voiture en suspens : « Je pense que si nous continuons d’appeler ça un championnat constructeurs, les constructeurs doivent bâtir un châssis. Sinon, vous risquez de diluer l’ADN de la Formule 1. […] Concernant la troisième voiture, c’est une option mais je suis très concentré sur le fait que mes deux voitures fonctionnent. Donc je ne veux pas penser à une troisième. »