F1. Gagner avec Ferrari devait être la consécration pour Fernando Alonso. L'un des meilleurs pilotes de sa génération devait gagner avec l'équipe mythique de la F1 pour devenir un seigneur. Après cinq années de relations tumultueuses, la collaboration prend fin sans titre mondial au compteur.
L'alliance entre l'étincelle Alonso et le feu éteint Ferrari s'annonçait pourtant sous les meilleurs auspices avec une victoire dès le Grand Prix de Bahreïn 2010, le premier de la collaboration. Le cafouillage monumental lors de l'apothéose de la saison à Abou Dhabi, où la stratégie de se focaliser sur Webber a vu Vettel coiffer la couronne promise à Alonso, a donné le ton de la suite. Les attentes étaient énormes. La déception n'en est que plus cruelle. /f1/actualite/17252-le-somnambule-alonso-se-reveillera-t-il-de-son-cauchemar-ferrari-.html tire définitivement le rideau sur un échec.
Tout n'est pas à jeter. Durant ses années Ferrari, la réputation de Fernando Alonso a gagné en consistance. En <a href="/f1/actualite/13719-F1-Alonso-leader-naturel-de-la-meute.html"target="_blank"title="">2012</a>, il a mené une F2012 jugée moins bonne que la concurrence par trois fois à la victoire, tenant la dragée haute à Sebastian Vettel jusqu'au dernier Grand Prix de la saison. Cette année-là, moralement, il pouvait raisonnablement prétendre au titre tout relatif de "meilleur pilote". Mais qui ne gagne pas...
<b>Caractère destructeur ?</b>