F1 - Ecclestone : Bahrein peut refuser la tenue d'un GP au Qatar
Bernie Ecclestone négocie avec les responsables qataris pour la tenue d'un Grand Prix de F1 dans leur pays mais cela ne se passe pas comme espéré car il est soumis à l'approbation des organisateurs du GP de Bahreïn, qui peuvent poser leur veto à l'organisation d'une nouvelle course de Formule 1 au Moyen-Orient. 3

Rédigé par Clément SellierLe 15/12/2014 à 10:47, archivé

Alors que Bernie Ecclestone a récemment confié que le Qatar négociait pour accueillir un Grand Prix de F1 dans les années à venir, il a ajouté cette semaine que la tenue d'une telle course nécessitait l'approbation de Bahreïn.
Si le Qatar est prêt à payer une fortune pour accueillir la F1 - 63 millions d'euros par an soit bien plus que n'importe quel pays inscrit au calendrier à l'heure actuelle, Ecclestone a confié à Reuters qu'il fallait l'accord des responsables du GP de Bahreïn pour que cette nouvelle course au Moyen-Orient se déroule : « Je pensais que c'était une idée qui allait fonctionner. Mais j'ai eu un petit problème que personne ne connait vraiment mais je suis sûr que ce ne sera bientôt plus le cas. J'ai passé un accord avec les gens de Bahreïn et ils ont dit, "si nous devons être quelque chose de nouveau dans cette région, ce que nous sommes, allez-vous nous donner l'assurance que vous n'organiserez pas d'autre course dans la région, dans le Golfe ?'. J'ai dit oui. Une poignée de main typique d'Ecclestone avec le Prince. »
Bahreïn est devenu le premier pays du Moyen-Orient à accueillir un Grand Prix, c'était en 2004, puis Abu Dhabi a suivi en 2009 - avec le premier Grand Prix du crépuscule de l'Histoire de la F1. Pour permettre l'arrivée de la course disputée sur le tracé de Yas Marina, Ecclestone avait donc demandé son avis au Royaume de Bahreïn : « Je leur ai expliqué la position dans laquelle j'étais et j'ai dit qu'ils devaient demander aux gens de Bahreïn s'ils étaient satisfaits. S'ils l'étaient, je l'étais. Si ce n'était pas le cas, moi non plus. Ils en ont discuté et c'est arrivé. »
Mais pour le Qatar, cela ne s'est pas aussi bien passé : « Ensuite, cette autre course [au Qatar] a été proposée et j'ai réuni les gens et j'ai dit 'Pouvez-vous régler cela entre vous ?' et ils n'ont pas réussi à le faire. »
Donc même si le Qatar dispose d'ores et déjà d'un circuit - à Losail, où une manche du championnat du monde de MotoGP se dispute notamment - et des moyens financiers pour accueillir un Grand Prix de F1, il semble qu'ils soient tributaires du bon vouloir des responsables bahreïnis pour arriver sur le calendrier de la Formule 1.
Si le Qatar est prêt à payer une fortune pour accueillir la F1 - 63 millions d'euros par an soit bien plus que n'importe quel pays inscrit au calendrier à l'heure actuelle, Ecclestone a confié à Reuters qu'il fallait l'accord des responsables du GP de Bahreïn pour que cette nouvelle course au Moyen-Orient se déroule : « Je pensais que c'était une idée qui allait fonctionner. Mais j'ai eu un petit problème que personne ne connait vraiment mais je suis sûr que ce ne sera bientôt plus le cas. J'ai passé un accord avec les gens de Bahreïn et ils ont dit, "si nous devons être quelque chose de nouveau dans cette région, ce que nous sommes, allez-vous nous donner l'assurance que vous n'organiserez pas d'autre course dans la région, dans le Golfe ?'. J'ai dit oui. Une poignée de main typique d'Ecclestone avec le Prince. »
Bahreïn est devenu le premier pays du Moyen-Orient à accueillir un Grand Prix, c'était en 2004, puis Abu Dhabi a suivi en 2009 - avec le premier Grand Prix du crépuscule de l'Histoire de la F1. Pour permettre l'arrivée de la course disputée sur le tracé de Yas Marina, Ecclestone avait donc demandé son avis au Royaume de Bahreïn : « Je leur ai expliqué la position dans laquelle j'étais et j'ai dit qu'ils devaient demander aux gens de Bahreïn s'ils étaient satisfaits. S'ils l'étaient, je l'étais. Si ce n'était pas le cas, moi non plus. Ils en ont discuté et c'est arrivé. »
Mais pour le Qatar, cela ne s'est pas aussi bien passé : « Ensuite, cette autre course [au Qatar] a été proposée et j'ai réuni les gens et j'ai dit 'Pouvez-vous régler cela entre vous ?' et ils n'ont pas réussi à le faire. »
Donc même si le Qatar dispose d'ores et déjà d'un circuit - à Losail, où une manche du championnat du monde de MotoGP se dispute notamment - et des moyens financiers pour accueillir un Grand Prix de F1, il semble qu'ils soient tributaires du bon vouloir des responsables bahreïnis pour arriver sur le calendrier de la Formule 1.
Tant mieux ! J'espère que la F1 n'ira pas se galvauder dans ce pays corrupteur et corrompus qui achète tout à coup de millions et de milliards. Mais je ne me fait aucune illusion. L'argent n'a pas d'odeur, surtout pour ses dirigeants actuels.
Ecclestone a raté sa vocation ! Avec son talent pour sentir le sens du vent et de louvoyer, c'est de la voile qu'il aurait dû faire. Mais, en l'occurrence, il fait dans l'exceptionnel : il dit "oui" à tout le monde puis leur impose de se débrouiller entre eux (lavabo manus) ... avec un ver dans le fruit : Le montant consenti par le Qatar pour l'organisation. D'ici que Bahreïn et Abu Dhabi se voient "proposé" une hausse du tarif pour assurer la pérennité du grand prix lors du renouvellement de contrat ...
Ce droit de veto de Barhein respecte t il le droit commercial international ? je parle de la fameuse loi du marché, le libéralisme qu'on nous assène en d'autres circonstances ... En tout cas à mon sens, seule la FIA devrait être en droit de valider ou pas une candidature.