Jean-Pierre Beltoise au Grand Prix des Pays-Bas de F2 en 1968
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Jean-Pierre Beltoise est décédé

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© ANEFO. Jean-Pierre Beltoise au Grand Prix des Pays-Bas de F2 en 1968
L'ancien pilote de Formule 1, Jean-Pierre Beltoise, vainqueur notamment du Grand Prix de Monaco 1972, est mort aujourd'hui à Dakar, comme l'a annoncé sa famille.
Jean-Pierre Beltoise, qui avait couru 85 Grands Prix en Formule 1 entre 1966 et 1973, est décédé à l'âge de 77 ans, ce matin à Dakar, au Sénégal, consécutivement à deux accidents vasculaires cérébraux dont il a été victime le 31 décembre et le 1er janvier derniers.

Le Français, pilote Matra et BRM, avait remporté de haute lutte un Grand Prix de Monaco dantesque en 1972, qui restera son plus beau moment dans la discipline reine du sport automobile.

Au début de sa carrière, en 1964, alors qu'il participait aux 12h de Reims, Jean-Pierre Beltoise est victime d'un grave accident qui le tiendra hospitalisé pendant 10 mois. Il en gardera comme séquelles un bras gauche bloqué au niveau du coude, ce qui ne l'empêchera pas de poursuivre sa carrière avec le succès que l'on connait.

Ses deux fils, Anthony et Julien, sont également pilote de course, le premier ayant participé de nombreuses fois aux 24h du Mans.

Toute la rédaction de MotorsInside présente ses condoléances à la famille du pilote et à ses proches.

Retrouvez ce reportage de l'ORTF de 1966 sur J.P. Beltoise et ses débuts en monoplace

22 commentaires
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  1. Gravatar chris_lo
    chris_lo Le 05/01/2015 à 16:14
    également champion de France en "moto gp" avant de passer aux 4 roues et à la F1 avec un beau palmarès, t'chao l'artiste !
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  2. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 05/01/2015 à 16:50
    Je dédie ce commentaire à tous les Français enfants et adolescents dans les années 60 et je m'adresse aux plus jeunes pour leur faire, de mon mieux, juste de mémoire, mesurer ce qu'a représenté Jean-Pierre Beltoise dans le sport automobile. Le sport auto français en 63, 64, c'est rien ou presque. Côté pilotes, Behra n'est plus, Trintignant, Simon, tirent leurs dernières cartouches, Jo Schlesser court en semi-privé comme jean Guichet qui, appelé par Ferrari de temps en temps a remporté les 24 heures du Mans en 1964. En F1, c'est rien et il faudra attendre Guy Ligier, en 1966 traîner sa Cooper-Maserati privée en fond de grille pour y mettre une tache bleue. En Endurance, Gordini, c'est fini. Alpine débute, René Bonnet et Charles Deutsch (les ex- DB) tirent le diable par la queue mais tous les trois en petites cylindrées. Leurs pilotes ? Chez Alpine, un mélange de jeunes et vieux, le plus souvent rallymen. Chez CD, idem. René Bonnet inclut lui des motards et à côté du vétéran Monneret, un jeune champion de France : Jean-Pierre Beltoise, un fils de boucher qui disputa ses premières "courses" en mobylette autour du pâté de maison (sans jeu de mot) de la boutique paternelle. Chez René Bonnet qui vend des berlinettes concurrentes d'Alpine, les monoplaces ne marchent pas faute d'argent. Au Mans, Beltoise et Brobrowski décrochent l'Indice Energétique (1963). En 1964, aux 12 h de Reims (départ de nuit), Beltoise prend des risques en se glissant dans le sillage des grosses cylindrées. L'une perd de l'huile. J-P dérape, sort de la piste et il ne restera quasiment rien du proto consumé. Ce n'est qu'au matin qu'on retrouve le pilote inconscient dans un fossé - on le croyait carbonisé. Etat désespéré. Il faudrait l'amputer. Eliane, sa jeune femme refuse : On lui bloque le bras gauche semi plié pour qu'il puisse piloter en moto et en voiture. L'Histoire peut s'écrire car Matra, arrive. Le fabricant de missiles militaires et autres fusées veut une vitrine. Son patron Jean-Luc Lagardère rachète René Bonnet en faillite et garde ce jeune pilote convalescent... qui perd sa femme dans un accident de la route ! Sur les vestiges de René Bonnet, on construit des Formule 3 pilotées par Beltoise et Offenstadt (un autre motard). Et c'est le miracle à ... Reims : Beltoise gagne avec une tactique contraire aux usages. Sur ce circuit ultra rapide, à la dernière épingle avant l'arrivée, on se place dans le sillage pour profiter de l'aspiration. Beltoise est en tête, alors, il freine très tôt. Derrière, les autres sont contraints de l'imiter alors que lui accélère et cela suffira pour lui laisser quelques centimètres de marge. C'est une vraie révolution, la presse spécialisée s'enflamme surtout que, la technique aéronautique aidant, Matra crée des châssis très performants et les victoires s'enchaînent avec Beltoise, mais aussi Jaussaud, Pescarolo, Servoz-Gavin ... En F2 "Bébel" se frotte aux Clark, Hill, Brahbam, Stewart puis il passe avec sa F2 lestée en F1 avec deux 7e places prometteuses à la clé. La Matra V12 ne s'imposera jamais mais le châssis mû par un Ford Cosworth mènera Stewart à la couronne mondiale. JPB alterne comme ses équipiers monoplaces et prototypes avec moins de succès que Pescarolo au Mans. Quand Matra arrête, il passe chez BRM en perte de vitesse. Mais il fera bonne figure, battant même Jacky Ickx sous la pluie à Monaco. mais le sort s'acharne par deux fois : Son beau-frère, François Cevert s'est tué et aussi, à la Temporada en Argentine, son proto est tombé en panne. Il veut le pousser. Survient la grosse Ferrari 512 m de Parkes qui cache la scène au jeune Giunti sur une Ferrari 312 PB. Quand il déboîte, il percute la Matra et se tue. La campagne de presse en Italie est odieuse, Beltoise suspendu. Quand il voudra revenir en F1, Ligier n'a qu'une voiture pour Beltoise ou son poulain Jacques Laffite. La confrontation tourne à l'avantage du second, infiniment mieux entraîné. Beltoise n'a pas totalement abdiqué, on le verra chez Rondeau puis Peugeot en Tourisme et même sur Terre mais sa carrière est derrière lui. Aujourd'hui, c'est son entrée au panthéon des pilotes.
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  3. Gravatar hivonnait
    hivonnait Le 05/01/2015 à 17:11
    pour moi beltoise c'est le championnat tourisme dans les années 80,quand je devorai le magazine echappement chez tonton.Tu va nous manquer JPB
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  4. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 05/01/2015 à 17:56
    hivonnait@, votre "tonton" doit être de ma génération, et au moins aussi passionné ! Quand il a couru en Tourisme, Beltoise poursuivait deux buts : gagner des courses, bien sûr, mais aussi faire de ce championnat de France l'équivalent du DTM allemand. Cela n'a pas fonctionné parce que les constructeurs ne s'y sont pas précipité et parce que l'audience - entendez par là les spectateurs - n'étaient pas assez nombreux pour équilibrer un budget qui effrayait les organisateurs. Il faut dire que les autres catégories des meetings voyaient d'un mauvais oeil ces "Supertourismes" qui allaient aspirer les primes alors qu'ils avaient le plus grand mal à survivre pour maintenir leurs Formule 3 ou Formule Renault à niveau.
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  5. Gravatar surboumpour4roues
    surboumpour4roues Le 05/01/2015 à 18:37
    .....triste , mais ainsi va la vie. Tchao Jean Pierre et le bonjour a François la haut !
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  6. Gravatar Supervroum
    Supervroum Le 05/01/2015 à 20:12
    @Aifaim, Merci pour ce moment d'histoire, que vous le vouliez ou non, vous êtes notre bible ici :) J'ai eu l'occasion de croiser lors d'une manifestation de tracteur pulling ce monsieur,il paraissait très abordable et très simple, il ne se prenait pas pour une superstar malgré un courageux passif sportif qui vient d'être évoqué :) Il a couru sa dernière course, RIP
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  7. Gravatar Nicolas
    Nicolas Le 05/01/2015 à 20:36
    Je me souviens d'une interview qu'il avait donné au circuit Carole et où il incitait à offrir du temps de piste aux jeunes amateurs de vitesse pour qu'ils puissent utiliser leurs véhicules surpuissants dans de bonnes conditions au lieu de se tuer connement sur un parking, ou pire de tuer quelqu'un d'autre. Cette idée m'avait parue sensée à l'époque, ça m'avait marqué d'entendre un discours aussi modéré et sage. Je salue donc la mémoire de cet homme qui avait une vision saine.
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  8. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 05/01/2015 à 20:49
    Nicolas@, Jean-Pierre Beltoise avait des idées très précises sur la sécurité routière : A une certaine époque, il préconisait d'apprendre à tout un chacun les principes de maîtrise du dérapage (entre autres) pour se sortir de situations délicates. La Sécurité Routière ne l'a pas suivi arguant qu'il était préférable d'inculquer aux conducteurs une conduite calme et apaisée pour ne pas risquer de se mettre en posture fâcheuse. Dans le débat, les spécialistes estimaient qu'il serait idéal que chacun connaisse toutes ces ressources assimilées par un pilote mais que cela impliquerait un entraînement régulier et astreignant impossible à mettre en place.
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  9. Gravatar darkmika31
    darkmika31 Le 06/01/2015 à 00:50
    @Aifaim : Merci pour ce bout d'Histoire, et pour ce bel hommage. Même si je n'ai pas connu ces années héroïques de la F1, Jean-Pierre Beltoise est un nom qui résonne à mes oreilles de passionné. Grâce à vous & au document d'archive proposé dans l'article, je saurai désormais mieux pourquoi. Un intervenant a écrit plus haut "chapeau l'artiste", je me permets de lui emprunter la formule, après avoir vu le comportement instable des monoplaces dans la vidéo... tout le temps en dérapage, passage de vitesses au levier en gardant un oeil sur le compte-tours, gestion de la mécanique & des pneus, ça c'est du pilotage !!
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  10. Gravatar Nicolas
    Nicolas Le 06/01/2015 à 06:28
    @Aifaim Il avait effectivement raison sur le fond, les personnes pouvant être amenées à "conduire fort" sur route bénéficient de formations adaptées. Certains gendarmes, policiers, chauffeurs de personnalités participent à des stages de conduite sur glace, d'évitement d'obstacle, de freinage d'urgence. Tous sont unanimes sur l'utilité indiscutable de l'apprentissage des bons réflexes qui ne s'inventent pas. Je ne vais pas poursuivre le débat de la sécurité routière ici, ce n'est pas l'endroit (encore que, ce serait dans la continuité de sa pensée), mais je pense que JPB savait pointer le doigt sur les difficultés, et à défaut de pouvoir généraliser, il agissait à son niveau. L'instruction des conducteurs est à la base de tout et il faut bien avouer que le niveau n'est plus là: les cours en auto-école ne contiennent plus rien sur le fonctionnement du véhicule, c'est tout juste apprendre à s'en servir à minima. Fut une époque où les candidats au permis devaient pouvoir décrire sommairement le fonctionnement du moteur et savoir changer une roue, entre autres. J'ai récemment dû aider un petit jeune à changer une roue, il ne savait pas faire. Il a une nouvelle voiture à boîte séquentielle, X CV sous le capot et tout un tas d'accessoires, après avoir fait des tonneaux avec sa première caisse... La maîtrise d'un véhicule va au-delà des sensations des conducteurs, c'est vraiment le résultat d'un conditionnement. Se confronter en exercice à des situations délicates pour apprendre à les gérer est la seule façon d'acquérir des compétences, non seulement en réaction à l'événement, mais également en prévention du risque. Une chose est sûre, on n'enlèvera jamais à JPB sa crédibilité, même s'il n'était pas suivi dans ses recommandations, car il était dans le vrai et savait incontestablement de quoi il parlait.
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  11. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 06/01/2015 à 07:17
    Mais, Nicolas@ ... c'est exactement le fond de ma pensée. Je sais que cette dernière ne transparaît pas parce que les deux options étaient recevables techniquement et relevaient d'un choix de moyens octroyés par l'Etat. Mon opinion n'a pas d'intérêt ici, d'une part parce qu'il s'agit d'esquisser au gré de ma mémoire le portrait d'un très très grand monsieur du sport automobile français et d'autre part parce que, comme vous en convenez, ce n'est ni le lieu ni le moment d'en faire débat.
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  12. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 06/01/2015 à 07:30
    darkmika@, il ne faut pas oublier non plus les abords de la piste : dégagements bien minces, fossés, arbres, absence de rails : Parfois des tas de sable mais plus souvent des bottes de paille non solidarisées entre elles. Il n'est pas possible que les jeunes de l'époque n'aient gardé cet aspect de la course imprimé au fond de la rétine. Même en ayant suivi l'évolution du sport automobile, de ses règles et pratiques, il est logique et normal que cette mémoire conserve un rôle dans l'appréhension et l'appréciation des événements actuels. Je la considère comme une richesse supplémentaire et tant pis pour qui estimerait que les "vieux" sont hors jeu pour analyser la F1 de 2015.
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  13. Gravatar LAURENCE
    LAURENCE Le 06/01/2015 à 09:16
    UN GRAND HOMME GENEREUX ET DROIT NOUS QUITTE UNE BONNE TARTE AUX POMMES T ATTEND COMME TU LES AIMES MERCI JEAN PIERRE
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  14. Gravatar Vinvin91
    Vinvin91 Le 06/01/2015 à 14:06
    @Aifaim : félicitations bel hommage. J'ai eu le plaisir de discuter Karting avec lui au BRK, il y a quelques années et il était plus que passionné par le sport automobile, il laisse derrière lui de très très belles réalisations, dont 2 fils super sympas et doués sur la piste. Merci Jean-Pierre...
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  15. Gravatar guy
    guy Le 06/01/2015 à 14:21
    ...il fallait avoir quelque chose entre les jambes messieurs les critiques ,, descendre l'eau rouge a Spa pied a la planche avec le V12 au cul et la citerne d'essence dans le dos c'est pas permis aux tapettes , de plus entre le début de saison et la fin , sur 14 gp , il y avaient en moyenne 3 pilotes de moins !! des hommes , des vrais !!
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  16. Gravatar Aifaim
    Aifaim Le 06/01/2015 à 15:11
    guy@, une précision qui ne change rien aux valeurs de courage des pilotes de l'époque : Sur la Matra MS11 Formule 1 de 1968, comme dans la plupart des Matra monoplaces ou prototypes, il n'y avait pas un réservoir spécifique dans le dos du pilote. Le carburant était contenu dans la monocoque comme une nappe d'eau. A l'époque, on embarquait 190 l de carburant. Matra devra renoncer à ce dispositif lorsque la réglementation imposera les outres. Personnellement, je récuse ces appréciations dénigrant les pilotes actuels au nom d'une sécurité de plus en plus aboutie. Ces garçons ne couraient pas parce que c'était dangereux mais malgré ces conditions inutilement mortifères. Ce sont précisément eux qui se sont battus pour réduire le nombre de décès en course. Un combat difficile car il se heurtait aux propriétaires de circuits financièrement incapables ou peu motivés pour engager des travaux, aux concepteurs de voitures toujours plus tournés vers la performance et la fédération aux mains de notables anglo-saxons incapable d'élever la voix : Il faudra un Français, Jean-Marie Balestre, contestable et contesté dans d'autres domaines, pour que les choses avancent. Le prix de la vie ? Il faut se resituer à l'époque : En 1965, la fin de la guerre 39/45 n'a que 20 ans, la Corée, l'Indochine encore moins et, pour la France, l'Algérie toute proche. Les accidents de la route font partie du quotidien et ne sont pas encore un scandale. Alors, les pilotes roulent sur les mêmes routes que les usagers, un point c'est tout. Quand j'arrivais tout triste le lundi au lycée, j'avais droit à un haussement d'épaules :" Oh! il l'a bien cherché..."
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  17. Gravatar Nicolas
    Nicolas Le 06/01/2015 à 18:06
    @Aifaim Comme on dit parfois, et c'était particulièrement vrai à cette époque: "il n'y a pas de bons pilotes, il n'y a que des vieux pilotes". Si le sens de cette expression courante en aéronautique a maintenant évolué, à l'époque il prenait toute sa valeur: heureux étaient ceux qui avaient une vie longue. On dit que l'espérance de vie des Français (et des autres) a augmenté fortement en un siècle, que devrait-on dire de celle des pilotes ! Il fallait vraiment avoir une motivation d'enfer pour revenir après un accident, et il faut bien dire que de nos jours, cette motivation est toujours là. J'ai l'impression que l'état d'esprit des pilotes a relativement peu changé, un trait de caractère particulier, commun à tous ces hommes, peut-être tout simplement l'esprit de compétition...
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  18. Gravatar pignon
    pignon Le 06/01/2015 à 18:13
    @Aifaim : Grand merci de me....rajeunir et pas que moi d'ailleurs! Il faut noter que JPB était le concepteur du récent circuit de la "Génétouse" en Charente maritime.Dont l'un de ses fils assure la gérance...
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  19. Gravatar Alto
    Alto Le 06/01/2015 à 18:32
    Bonsoir C'est une bien triste nouvelle Jean-Pierre Beltoise était une vraie légende du sport automobile. Je me souviens des moments passés à jouer au Scalextric en nous donnant des nom de pilotes. On se battait pour prendre son nom...Que de souvenirs. Merci Monsieur Beltoise... PS Désolé si je vous ai ennuyé avec mon histoire d"ancien combattant.
    Répondre
  20. Gravatar Alto
    Alto Le 06/01/2015 à 18:34
    Cevert Je suppose?
    Répondre
  21. Gravatar Sylvain Besset
    Sylvain Besset Le 06/01/2015 à 20:34
    Bel hommage
    Répondre
  22. Gravatar Le breton Yves Marie
    Le breton Yves Marie Le 31/10/2015 à 21:19
    Jean Pierre reste un exemple pour les jeunes,sachant l'handicap qu'il avait au bras et ã la jambe après l'accident de Reims,il lui a fallut une grande force de courage et de caractère pour réussir suite à cet accident la carrière en F1,que de souvenirs,merci Jean Pierre
    Répondre
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