Alonso : McLaren-Honda a fait "un gros pas en avant"
F1. Fernando Alonso est satisfait de son retour au volant de la McLaren-Honda, à l'occasion du Grand Prix de Malaisie, dont il a pu mesurer les progrès depuis les essais hivernaux.
De retour au volant de la MP4-30 plus d’un mois après son accident et sa commotion cérébrale, Fernando Alonso pense que McLaren a réalisé de gros progrès depuis ses derniers tours de roues lors des essais privés.
« C’est bien mieux, » a-t-il déclaré repris par nos confrères britanniques d’Autosport. « Pour être honnête, l’expérience que j’ai eu durant l’hiver c’était beaucoup de problèmes avec la voiture. Après 4 ou 5 tours, nous devions nous arrêter et changer quelque chose. Nous étions à 4,6 secondes derrière la pole en Australie, ici nous pourrions être à 3 ou 3,5 secondes, donc un gain d’une ou d’une seconde et demie en deux semaines. C’est un gros pas en avant. »
De là à passer en Q2 en qualifications ? « Je ne sais pas. Pour nous, il y a tant à apprendre. Il y a tant de progrès à faire avec les unités de puissance, et le système de freinage, donc chaque tour est important pour nous. Il n’y a pas d’objectif clair pour nous ce week-end. Les progrès faits par l’équipe en 15 jours sont assez intéressants. »
L’optimisme de l’Espagnol est modérément partagé par Jenson Button, son équipier : « Aujourd’hui c’était très délicat pour tout le monde au niveau des sensations avec la voiture. Je pense même que les voitures les plus rapides ont du mal à trouver un équilibre constant. Le vent rend les choses très difficiles, donc c’était compliqué mais nous semblons un petit peu plus compétitifs que lors de la dernière course. Je me suis peut-être trompé hier quand j’ai dit que nous ne lutterions contre aucune voiture. C’est une possibilité et ça serait un immense pas en avant si c’était le cas. »
Du côté de la condition physique, Fernando Alonso estime que la sienne n’est pas parfaite : « Je me sens très bien dans la voiture, finalement après le sport, le simulateur, tout ce que vous faites n’est jamais pareil que quand vous pilotez la voiture. Les conditions ici sont extrêmes, très chaudes, physiquement c’est très exigeant. Je ne suis pas à 100% physiquement après deux semaines et deux semaines à ne pas être dans la voiture, mais assez pour apprécier. »